I N° 25 - 4 October 1924 5e Année, N° 25 - 4 Octobre 1924 Notre Garnison. 5 Js/YA j* L Federation des Sinistrés de 1’Arrondissement d’Ypres Federatie der Geteisterden van het Arrondissement Yper w IIIIJ jl f Weekblad Opstel en Aankondigingen 15, Boterstraat, 15, Yper Rédaction, Administration etPublicité 15, rue au Beurre, Ypres Beheer, Naamlooze artikels geweigerd Les articles non signés sont refuses Fotsr noire Garnison Justice et Fonds du Roi Albert I Abonnement 8 ft. 50 per jaar Buitenland 13 fr. Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren Journal hebdomadaire de 1'Arrondissement d’Ypres Organ© d© l’Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, ©tc. Abonnement 8 fr. 50 par an Etranger 13 fr. On peut s’abonner dans tous les bureaux de paste Beiges voor het Arrondissement Yp Orgaan der Vereeniging der Geteisterden. der Y perse he Clubs, enz. pour qu’on leur redonne un peu de cette vie qu’elles ont perdue. Il n’y aurait nulle peine a concilier l’intérêt militaire aveele souci de la résurrection de ces cités mal- heureuses. Nos bien sincères remerciments a notre grand confrère bruxellois. Puisse sa puissante voix être entendue sacré 1 Quand il achète des dommages a Voormezeele pour reconstruire a Anvers ou Liège, il ne spécule pas, oh non I Quand alors il revend avec un bénéfice du triple ou du quadruple, il n’abuse pas, oh non A lui done toutes les faveurs des Tribunaux et des Cours. Les dénis de justice pour les uns permet- tent ainsi des générosités gouvernementales pour les autres. Cumbien de fonctionnaires compte t-on dans le Conseil du Fonds du*Roi Albert N’y en aurait-il pas la qui appartiennent au Ministère des Affaires Economiques, section des dommages de guerre Nous serions curieux de connaitre la composition de ce conseil, et le cas échéant heureux d’en infor mer les sinistrés. En attendant, nous pouvons dire qu’en Belgique Suivant que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront [blanc ou noir. La prochaine réunion mensuelle des Délégués des clubs de sinistrés aura lieu le dimanche 12 octobre 1924, a 15 heures, al’ Hotel Continental Place de la Gare, YPRES. ORDRE DU JOUR Voir noire numéro de la semaine prochaine. Les Administrations communales des loca- lités oü il n’y a pas de clubs de sinistrés, ainsi que toutes les Coopératives, sont invitées aenvoyer des délégués a cette réunion. Tous les sinistrés sont admis. Le President, Arth. BUTAYE, Av., Ypres. Le Soir qui a déja si souvent plaidé la cause des sinistrés, se fait de nouveau leur éloquent interprête. Qu’on en juge par Particle suivant paru le 3o septembre dernier Notre situation militaire Dans l’enquête que nous avons publiée sur notre situation militaire, 1’auteur, par- lant des plaines d’exercice, disait L’instruction du soldat souffre encore de i’absence de terrains de manoeuvres ou plaines accidentées qui lui offriraient quelque image du champ de bataille, et ou les groupes de combat pourraient être exercés. On devrait en trouver a proxi- mité de toutes les garnisons. 11 n’a rien été fait pour résoudre ce problème. 11 est certain qu’a de rares exceptions prés les soldats ne trouvent pas a proxi- mité des villes oil on les caserne des ter rains favorables a leur formation. Ne pense-t-on pas qu’il serait souhai- table, dans ces conditions, de faire faire le temps de service des jeunes miliciens dans les régions de I’ancien front Nulle part ailleurs, semble-t-il, on ne pourrait rencontrer une ambiance plus propre a leur préparation. Or, au'lieu de cela, des villes qui, comme Ypres, avaient jadis garnison, écoles régimentaires et école d’équita- tion, sont aujourd’hui sans établissement militaire. Ces villes, cependant, supplient De aanstaande maandelijksche verga dering der Afgevaardigden der Bonden zal plaats hebben den Zondag 12 October a. s. om 15 uur, in het Hotel Continental Statieplaats, YPER. DAGORDE Zie ons nummer der toekomende week. De Gemeentebesturen der plaatsen waar nog geen bond bestaat alsook al de Coöpera tieven worden verzocht afgevaardigden naar deze vergadering te zenden. Alle geteisterden hebben vrijen ingang. De Voorzitter, Arth. BUTAYE, Advokaat, Yper. Voila done la question posée. Les services compétents examinent l’oppor- tunité de nous renvoyer notre bataillon. Si j’étais Ministre de la Guerre, j’aurais, avant de soumettre la requête des Yprois a ces compétences, voulu me rendre compte de visu la situation et de l’aménage- ment de cette'célèbre caserne, ce qui m’aurait permis de commenter et au besoin de discuter le rapport qui me serait transmis par la suite. Ce rapport sera-t il favorable ou bien con- cluera-t-il a un non lieu Nul ne le sait. Mais ce qui est certain, c’est que dans la seconde éventualité nous ne nous considére- rons point comme battus. Nous continuerons a lutter paree que le retour de eet organisme de l’armée constitue un élément indispensable a la vitalité de notre cité. Nous continuerons inlassablement nos dé marches qui ne tendent pas a obtenir une faveur mais bien a revendiquer nos droits méconnus. Il nous faut crier haut et fort pour qu’on sache que nous ne voulons pas être éternel- lement sacrifiés. Voila cinq ans que nous travailions sans répit, sans découragement pour essayer de rendre a notre ville son essor, sa prospérité d’avant-guerre. Cinq années de lutte contre le mauvais vouloir des Pouvoirs publics, contre le régime d’illégalité et d’injustice, contre la désertion de notre infortunée région, désertion favorisée en haut-lieu par l’octroi du remploi libre a ceux-la a qui on devrait réserver essentielle- ment le qualificatif de spéculateurs. Eh bien nous sommes de taille a lutter pendant dix ans encore s’il le faut, jusqu’au jour oü l’on aura donné suite a nos justes revendications. Si l’on vient a nous dire que notre requête n’est pas admise, nous lerons rechercher par nos mandataires, ceux qui sont responsables de la dépense de plusieurs millions pour la remise en état d’une caserne inoccupée au moment oü des milliers de sinistrés ne par- viennent pas a obtenir Ia restauration ou la reconstruction de leur bicoque. Et devant les deux Chambres, nous leur ous avons public la semaine dernière la cu aue ministénelle prescrivant aux com- ^SSp'res de l’Etat, lorsqu’ii s’agit du Fonds u °i Albert, de ne pas considérer cette ctete comme une spéculatrice dans ses der^S d°mmages de guerre, de lui accor- ujours les pleins coefficients, et même to 1 ?ermcttre de transporter le remploi par- L ju^era^ convenable me 1 lnistrc> organe officiel du gouverne- m ne P°uvait pas, en termes plus cyniques, trAc S°n protond dédain pour les sinis- et leurs droits. tiom S’ sinistr®s, quand nous achetons un n0(ls "e ^ans ta région dévastée afin de q unJ>r°CUrer Une maison pour notre familie tenir ^rofess’on pour gagner de quoi l’entre- abüSOrigÜUS Som£nes des spéculateurs, nous 1°L nous ne pouvons obtenir ^plo”101 CeaU de coefficient, nous devons Cehn/er SUr Place, et il ne faut pas que Cien?hisse-Ah mais Fonds du Roi Albert, pa c’est L: er ais® vsissss» I Ipt I 3? 'A'

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Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 1