OE ROODE LAMP f ?irik %nb, Kb I ^ns, 37 11-10-24 ’t Ypersche Discours de M. DE BOOSER, Directeur de I’Ecole Moyenne Au nom du corps professoral je voudrais dire quelques paroles de Monsieur le secré taire Gorrissen, que la mort cruelle et impla cable vient de nous enlever. Nous tous nous savons que l’actif secrétaire était profondément attaché a l’École Moyenne de sa ville natale. Il était de toute réunion, de chaque cérémonie se rapportant a I’Ecole. Depuis de longues années il remplissait les fonctions de secrétaire- trésorier et il avait acquis une vrai maitrise dans ces délicates fonctions. Tout ce qui touchait a l’école 1’in- téressait, rien, pas les moindres détails ne lui restaient indifférents. Avec quel plaisir n’ap- prenait-il pas la prospérité de l’établissement, son nombre d’élèves de plus en plus élevé mijner reis. Hoe vreugdevol glinstert niet, in de oogen van arme schipbreukelingen, het helder vlammend licht eener vuurbaak aan den oever der zee Even zoo begroette ik het verschijnen der pachthoeve van Goeden Bijstand midden mijnen bitteren nood. Weldra trad ik er binnen. Geholpen door eene jonge dienstmeid, schikte de pachteres in eene groote wissen mand de in den loop der week saamgegaarde henneneieren. Deze laat- sten zouden des anderdaags naar de openbare markt der stad New-York gestuurd worden. Mijn onverwacht bezoek verbaasde haar zeer Zij herkende mij bij den eersten oogopslag. Hemel wat ziet gij er bleek en'vervallen uit arme jongen sprak ze, na de eerste groetenis wellicht zijt gij afgemat door eene langdurige reis midden dit brandende weder Voelt gij honger Gauw zet u neêr, onze dienstmeid zal u, eenige boterhammen, een koppel eieren en eene kom versch gemolken melk opdienen. Dan, wanneer gij uwe krach ten hersteld hebt, verklaart gij ons de oorzaak van uw bezoek. Ik aanvaarde gretig dit gulhartig aanbod. Onder het eten verhaalde ik haar de edelmoe dige handelwijze van den koopman met den blauwglazigen bril, ten mijnen opzichte, als mede dezes boodschap. Ja, ja, knikte zij, onze koopman mag er zijn. Hij is een eerlijk man die stipt zijne zaken waarneemt. Sinds de twintig jaren dat wij hem kennen, ontbrak hij hier nooit op den vastge- stelden tijd. Ditmaal echter zal zijn bezoek hem bijzonderlijk vergenoegen wij hebben weiden van het rechte spoor, ook gaven mij de hutbewoners :e onduidelijke inlichtingen. De son attachement a l’école il a donné maintes preuves. N’était-ce pas son initiative qui pendant la guerre fit fonctionner I’Ecole Moyenne d’Ypres a Paris-Plage N’est-ce pas a son inlassable activité qu’est due la régularisation de la situation des Ècoles Moyennes d’Ypres et de Poperinghe Je me rappelle encore la lettre qu’il m’écri- vait a ce propos et dans laquelle il m’annon- qait que la situation était régularisée et que tout le personnel en fonction a Ypres y restait définitivement. Cela prouve que sous des dehors quelque peu sévères il cachait un cceur bon et loyal. Dans mes rapports journaliers j’ai su ap- précier l’homme remarquable que fut notre actif secrétaire. Doué d’une vaste intelligence, il trouvait rapidement une solution aux ques tions les plus épineuses. D’une grande fran chise il vous faisait connaitre sa faqon de voir clairement et sincèrement et, ce qui montre davantage l’homme intelligent, il supportait, il le désirait même que vous lui répondiez sur le même ton, franc et sincère. Ce fut également un homme énergique ce n’était pas lui qui se laissait rebuter par des difficultés, au con traire celles-ci avaient le don d’éperonner sa force de volonté et vous pouvez être certain qu’il atteignait lebut visé.Avec un tel homme, le travail ne pouvait être que productif. C’est done avec une émotion profonde, avec de réels regrets que nous voyons dispa- raitre de notre vie d’école, la figure énergique de M. Gorrissen. II fut un grand ami, un bien- faiteur de I’Ecole Moyenne, il lui a consacré une grosse partie de sa vie laborieuse. Il a droit a notre reconnaissance. La mort insatiable nous est venue l’arra- cher pendant qu’il était en plein travail, pen dant qu’il concevait de nouveaux projets ap- pelés a rendre sa chère Ecole Moyenne plus grande encore. Que la familie éprouvée reqoive ici l’expres- sion de nos condoléances émues et que ces marques de sympathie adoucissent quelque peu la vive douleur causée par le moment cruel de la séparation. Reposez en paix, cher M. Gorrissen les brides de sa gestion ses nombreuses dé marches au ministère compétent eurent comme resultat, la réouverture de l’école moyenne d’Ypres a Poperinghe en attendant qu’Ypres débarrasse de ses amas de déblais, puisse héberger une partie de son ancienne popula tion. Un an plus tard, les classes de la section préparatoire vinrent déja s’installer sur rem placement qu’occupait jadis notre école en fin, au printemps suivant, la section moyenne a son tour, ouvrit ses cours. Collaborateur précieux, cheville ouvrière de notre bureau administratif, que n’avez-vous peiné a nos cotés pour réorganiser dans une ville détruite, cette instruction qui vous était si chère et répend désormais sa lumière sur 3oo jeunes cerveaux. Si de ceux si, l’éternelle reconnaissance vous reste acquise, la mort hélas I vous privé du bonheur de contempler avec quelle satisfaction sans doute, le fruit de vos constants efforts. Durant 3q ans, dans ces mêmes fonctions, avec le même zèle, vous avez peiné sanstrève; dormez en paix, vous avec accompli votre tachs Nous associons, en ce jour de deuil, nos regrets aux pleurs de votre familie éprouvée et ensemble nous jetons un regard ému vers celui qui n’est plus, mais dont nous voulons poursuivre l’ceuvre hautement humanitaire. Que le souvenir que nous gardons a jamais de vous, puisse contribuer a vous donner le repos paisible et éternel Maurice Gorrissen, ami trés regretté, Adieu fur>t'rai!!eS ji[es de M. Gorrissen ont eu lieu d bes ndredi 26 septembre, au milieu d’une affluence de monde' y ci discours qui out cte prononces sur de NIEIWENUOVR, ÉckYi. nom de l’administration communale 'W au nom des membres du bureau ad- ^^fif de notre'école moyenne, j’apporte notre regn rissen, 1 - Rand Md •etté Collaborateur, Maurice Gor- l’hommage d’un souvenir ému. Candidat en droit, Maurice Gorrissen fut e]éle20 octobre i883, aux fonctions de ^frétaire communal de notre ville. Pendant 56 -c il sut comme chef du personnel, par ft) an 0f activité inlassable, par sa ponctuahte l’accomplissement de ses devoirs, incul- a ses subordonnés, l’amour du travail, ^principes de l’ordre et de l’exactitude. Sa olumineuse documentation des actes posés ar l’administration qu’il servait, nous permet encorejournellement au cours de cette période de bouleversements et de restauration, de nous éclairer et de nous guider dans beaucoup dedécisionsa prendre. Doué d’une intelligence rare, d’un esprit toujours en éveil, le défunt consacrait encore sesmoments de loisirs a I’administration de l’école moyenne d’Ypres. Profondément at taché au développement de l’instruction offi- cielle, qu’enfant d’Ypres, il avait reque dès son jeune age. Maurice Gorrissen ne ména- geait ni ses forces, ni sa santé, pour amener aa premier plan, notre établissement d’in- struction du second degré. Pendant la guerre, un grand nombre de families originaires d’Ypres et de ses environs •s’étaientréfugiées a Paris-Plage. Dès le début de 1915, Maurice Gorrissen suggéra au Bourg- mestre d’Ypres, l’idée de rétablir provisoire- jnent dans ce centre hospitalier, les écoles wielles de la ville. D’accord avec le Gou- 1 vernement du Havre, les mesures nécessaires prent prises et peu de mois après, les petits réfugiés beiges fréquentaient les écoles beiges dirigées par le personnel enseignant ie 1914. L’armistice a peine signé et bien que la 'ille lut totalement dévastée, le secrétaire du tareau administratif en lutteur tenace, reprit Datd,. XVIn InieV^ ecklter zo° gemakkelijk van de bla de koopman met a'lwen bril voorspeld had, ondervond ^eermaa^s geraakte ik midden leer«>aalsen aanklopt, Ven hing de zon als een gloeiende lendean,^en kemel. De felle hitte deed lek ZXVee^druPPelen van mijn voor- 0 n, !n*jne kleederen waren gansch er mijne voeten opstuivende kie- aan bedekt. Dan toch, na vijf ontwaarde ik eindelijk het doel Pn) vertaald naar het Engelsch Is. ACHTERGAEL XVII tegen eenen boomstam geleund, tot Z'jn traa§zaam heenrijdend rijtuig na, al et eindelijk in de verte achter eene gordijn verdween. sdjn ontwaakte ik als uit eenen droom. ejst*a ^^kruisteeken, beval mij aan God, iveg daarna dapper den mij aangewezen Un Frère de la Loge La Flandre pro- nonfa ensuite le discours ci-après Messieurs, C’est le cceur étreint d’une profonde émo- veel winterkleergoed voor onze dienstboden noodig. Middelerwijl kwam de pachter binnen. Hem was ik insgelijks nog niet vreemd geworden hij stuurde mij eenen hartelijken welkomgroet toe. Eene poos later vroeg ik aan beiden een bijzonder onderhoud. Men leidde mij eene af gezonderde kamer binnen. Mijn besluit was op voorhand genomen. Ik zou hen mijn toe stand rechtzinnig voor oogen stellen edoch, zooals te denken is, van mijne betrekkingen met Uurwekker en Boorijzer niet gewagen. Brave menschen, zoo begon ik, gij ziet in mij eenen ongelukkige, die aan de hatelijke ondeugd der dronkenschap verslaafd is, en die alhoewel nog jong, tengevolge van het buiten matig geneverdrinken, reeds vele beweenens- waardige dwalingen begaan heeft. Voor Gods aanschijn heb ik de heilige belofte gedaan, mij van dit kwaad te beteren. Edoch, om dit te kunnen moet ik de groote steden vluchten, waar ik aan te talrijke beko- Jingen blootgesteld ben. Ik smeek u, brave lieden, neem mij als dienstknecht aan, zelfs moet het zijn zonder loon geloof mij, ik zal mijn best doen om u trouw te dienen. Deze edelhartige lieden gevoelden dat hier een weinig goed te verrichten was, mijne nederige bede raakte hun hart. Ik werd aanstonds aanvaard. Reeds van des anderdaags vroeg in den morgen, arbeidde ik met hunne twee brave zonen en verscheidene dienstboden op het veld. ’t Vervolgt. <3® EV!. Ja<3ffïr*S$5S®r8 I I --ii 1 f Md, Ros DOOR -0=-- VERVOLG)

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 5