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11-10-24
’t Ypersche
Discours de M. DE BOOSER, Directeur de I’Ecole Moyenne
Au nom du corps professoral je voudrais
dire quelques paroles de Monsieur le secré
taire Gorrissen, que la mort cruelle et impla
cable vient de nous enlever.
Nous tous nous savons que l’actif secrétaire
était profondément attaché a l’École Moyenne
de sa ville natale. Il était de toute réunion, de
chaque cérémonie se rapportant a I’Ecole.
Depuis de longues années il remplissait les
fonctions de secrétaire- trésorier et il avait
acquis une vrai maitrise dans ces délicates
fonctions. Tout ce qui touchait a l’école 1’in-
téressait, rien, pas les moindres détails ne lui
restaient indifférents. Avec quel plaisir n’ap-
prenait-il pas la prospérité de l’établissement,
son nombre d’élèves de plus en plus élevé
mijner reis. Hoe vreugdevol glinstert niet, in
de oogen van arme schipbreukelingen, het
helder vlammend licht eener vuurbaak aan
den oever der zee Even zoo begroette ik het
verschijnen der pachthoeve van Goeden
Bijstand midden mijnen bitteren nood.
Weldra trad ik er binnen. Geholpen door
eene jonge dienstmeid, schikte de pachteres
in eene groote wissen mand de in den loop der
week saamgegaarde henneneieren. Deze laat-
sten zouden des anderdaags naar de openbare
markt der stad New-York gestuurd worden.
Mijn onverwacht bezoek verbaasde haar zeer
Zij herkende mij bij den eersten oogopslag.
Hemel wat ziet gij er bleek en'vervallen
uit arme jongen sprak ze, na de eerste
groetenis wellicht zijt gij afgemat door eene
langdurige reis midden dit brandende weder
Voelt gij honger Gauw zet u neêr, onze
dienstmeid zal u, eenige boterhammen, een
koppel eieren en eene kom versch gemolken
melk opdienen. Dan, wanneer gij uwe krach
ten hersteld hebt, verklaart gij ons de oorzaak
van uw bezoek.
Ik aanvaarde gretig dit gulhartig aanbod.
Onder het eten verhaalde ik haar de edelmoe
dige handelwijze van den koopman met den
blauwglazigen bril, ten mijnen opzichte, als
mede dezes boodschap.
Ja, ja, knikte zij, onze koopman mag er
zijn. Hij is een eerlijk man die stipt zijne zaken
waarneemt. Sinds de twintig jaren dat wij hem
kennen, ontbrak hij hier nooit op den vastge-
stelden tijd. Ditmaal echter zal zijn bezoek
hem bijzonderlijk vergenoegen wij hebben
weiden van het rechte spoor,
ook gaven mij de hutbewoners
:e onduidelijke inlichtingen.
De son attachement a l’école il a donné
maintes preuves. N’était-ce pas son initiative
qui pendant la guerre fit fonctionner I’Ecole
Moyenne d’Ypres a Paris-Plage N’est-ce
pas a son inlassable activité qu’est due la
régularisation de la situation des Ècoles
Moyennes d’Ypres et de Poperinghe
Je me rappelle encore la lettre qu’il m’écri-
vait a ce propos et dans laquelle il m’annon-
qait que la situation était régularisée et que
tout le personnel en fonction a Ypres y restait
définitivement.
Cela prouve que sous des dehors quelque
peu sévères il cachait un cceur bon et loyal.
Dans mes rapports journaliers j’ai su ap-
précier l’homme remarquable que fut notre
actif secrétaire. Doué d’une vaste intelligence,
il trouvait rapidement une solution aux ques
tions les plus épineuses. D’une grande fran
chise il vous faisait connaitre sa faqon de voir
clairement et sincèrement et, ce qui montre
davantage l’homme intelligent, il supportait, il
le désirait même que vous lui répondiez sur le
même ton, franc et sincère. Ce fut également
un homme énergique ce n’était pas lui qui
se laissait rebuter par des difficultés, au con
traire celles-ci avaient le don d’éperonner sa
force de volonté et vous pouvez être certain
qu’il atteignait lebut visé.Avec un tel homme,
le travail ne pouvait être que productif.
C’est done avec une émotion profonde,
avec de réels regrets que nous voyons dispa-
raitre de notre vie d’école, la figure énergique
de M. Gorrissen. II fut un grand ami, un bien-
faiteur de I’Ecole Moyenne, il lui a consacré
une grosse partie de sa vie laborieuse.
Il a droit a notre reconnaissance.
La mort insatiable nous est venue l’arra-
cher pendant qu’il était en plein travail, pen
dant qu’il concevait de nouveaux projets ap-
pelés a rendre sa chère Ecole Moyenne plus
grande encore.
Que la familie éprouvée reqoive ici l’expres-
sion de nos condoléances émues et que ces
marques de sympathie adoucissent quelque
peu la vive douleur causée par le moment
cruel de la séparation.
Reposez en paix, cher M. Gorrissen
les brides de sa gestion ses nombreuses dé
marches au ministère compétent eurent comme
resultat, la réouverture de l’école moyenne
d’Ypres a Poperinghe en attendant qu’Ypres
débarrasse de ses amas de déblais, puisse
héberger une partie de son ancienne popula
tion. Un an plus tard, les classes de la section
préparatoire vinrent déja s’installer sur rem
placement qu’occupait jadis notre école en
fin, au printemps suivant, la section moyenne
a son tour, ouvrit ses cours.
Collaborateur précieux, cheville ouvrière
de notre bureau administratif, que n’avez-vous
peiné a nos cotés pour réorganiser dans une
ville détruite, cette instruction qui vous était
si chère et répend désormais sa lumière sur
3oo jeunes cerveaux. Si de ceux si, l’éternelle
reconnaissance vous reste acquise, la mort
hélas I vous privé du bonheur de contempler
avec quelle satisfaction sans doute, le fruit de
vos constants efforts.
Durant 3q ans, dans ces mêmes fonctions,
avec le même zèle, vous avez peiné sanstrève;
dormez en paix, vous avec accompli votre
tachs
Nous associons, en ce jour de deuil, nos
regrets aux pleurs de votre familie éprouvée
et ensemble nous jetons un regard ému vers
celui qui n’est plus, mais dont nous voulons
poursuivre l’ceuvre hautement humanitaire.
Que le souvenir que nous gardons a jamais
de vous, puisse contribuer a vous donner le
repos paisible et éternel
Maurice Gorrissen, ami trés regretté, Adieu
fur>t'rai!!eS
ji[es de M. Gorrissen ont eu lieu d
bes ndredi 26 septembre, au milieu d’une
affluence de monde'
y ci discours qui out cte prononces sur
de NIEIWENUOVR, ÉckYi.
nom de l’administration communale
'W au nom des membres du bureau ad-
^^fif de notre'école moyenne, j’apporte
notre regn
rissen, 1 -
Rand
Md
•etté Collaborateur, Maurice Gor-
l’hommage d’un souvenir ému.
Candidat en droit, Maurice Gorrissen fut
e]éle20 octobre i883, aux fonctions de
^frétaire communal de notre ville. Pendant
56 -c il sut comme chef du personnel, par
ft) an 0f
activité inlassable, par sa ponctuahte
l’accomplissement de ses devoirs, incul-
a ses subordonnés, l’amour du travail,
^principes de l’ordre et de l’exactitude. Sa
olumineuse documentation des actes posés
ar l’administration qu’il servait, nous permet
encorejournellement au cours de cette période
de bouleversements et de restauration, de
nous éclairer et de nous guider dans beaucoup
dedécisionsa prendre.
Doué d’une intelligence rare, d’un esprit
toujours en éveil, le défunt consacrait encore
sesmoments de loisirs a I’administration de
l’école moyenne d’Ypres. Profondément at
taché au développement de l’instruction offi-
cielle, qu’enfant d’Ypres, il avait reque dès
son jeune age. Maurice Gorrissen ne ména-
geait ni ses forces, ni sa santé, pour amener
aa premier plan, notre établissement d’in-
struction du second degré.
Pendant la guerre, un grand nombre de
families originaires d’Ypres et de ses environs
•s’étaientréfugiées a Paris-Plage. Dès le début
de 1915, Maurice Gorrissen suggéra au Bourg-
mestre d’Ypres, l’idée de rétablir provisoire-
jnent dans ce centre hospitalier, les écoles
wielles de la ville. D’accord avec le Gou-
1 vernement du Havre, les mesures nécessaires
prent prises et peu de mois après, les
petits réfugiés beiges fréquentaient les écoles
beiges dirigées par le personnel enseignant
ie 1914.
L’armistice a peine signé et bien que la
'ille lut totalement dévastée, le secrétaire du
tareau administratif en lutteur tenace, reprit
Datd,. XVIn
InieV^ ecklter zo° gemakkelijk van de
bla de koopman met
a'lwen bril voorspeld had, ondervond
^eermaa^s geraakte ik midden
leer«>aalsen
aanklopt,
Ven hing de zon als een gloeiende
lendean,^en kemel. De felle hitte deed
lek ZXVee^druPPelen van mijn voor-
0 n, !n*jne kleederen waren gansch
er mijne voeten opstuivende kie-
aan bedekt. Dan toch, na vijf
ontwaarde ik eindelijk het doel
Pn) vertaald naar het Engelsch
Is. ACHTERGAEL
XVII
tegen eenen boomstam geleund,
tot Z'jn traa§zaam heenrijdend rijtuig na,
al et eindelijk in de verte achter eene
gordijn verdween.
sdjn ontwaakte ik als uit eenen droom.
ejst*a ^^kruisteeken, beval mij aan God,
iveg daarna dapper den mij aangewezen
Un Frère de la Loge La Flandre pro-
nonfa ensuite le discours ci-après
Messieurs,
C’est le cceur étreint d’une profonde émo-
veel winterkleergoed voor onze dienstboden
noodig.
Middelerwijl kwam de pachter binnen. Hem
was ik insgelijks nog niet vreemd geworden
hij stuurde mij eenen hartelijken welkomgroet
toe.
Eene poos later vroeg ik aan beiden een
bijzonder onderhoud. Men leidde mij eene af
gezonderde kamer binnen. Mijn besluit was
op voorhand genomen. Ik zou hen mijn toe
stand rechtzinnig voor oogen stellen edoch,
zooals te denken is, van mijne betrekkingen
met Uurwekker en Boorijzer niet gewagen.
Brave menschen, zoo begon ik, gij ziet in
mij eenen ongelukkige, die aan de hatelijke
ondeugd der dronkenschap verslaafd is, en die
alhoewel nog jong, tengevolge van het buiten
matig geneverdrinken, reeds vele beweenens-
waardige dwalingen begaan heeft.
Voor Gods aanschijn heb ik de heilige
belofte gedaan, mij van dit kwaad te beteren.
Edoch, om dit te kunnen moet ik de groote
steden vluchten, waar ik aan te talrijke beko-
Jingen blootgesteld ben. Ik smeek u, brave
lieden, neem mij als dienstknecht aan, zelfs
moet het zijn zonder loon geloof mij, ik zal
mijn best doen om u trouw te dienen.
Deze edelhartige lieden gevoelden dat hier een
weinig goed te verrichten was, mijne nederige
bede raakte hun hart. Ik werd aanstonds
aanvaard.
Reeds van des anderdaags vroeg in den
morgen, arbeidde ik met hunne twee brave
zonen en verscheidene dienstboden op het
veld. ’t Vervolgt.
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