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Van uit de Rousselarestrate
Zitting van 18 October 1924 oni 15 ure
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Yper* Beriohs
VSSla d’Vpres Avis
Bericht aan de belastingschuldigen
Avis aux contribuables
Les impressions sS’ian
Tommy a Ypres
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Stad Yper - GEMEENTERAAD
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Les sinistrés qui sont rentrés et qui n’ont
pas encore fait connaitre leur adresse actuelle
au Service des Dommages de guerre a Ypres,
sont installment invites, dans leur propre
intérêt, de faire parvenir leur adresse exacte
a Monsieur le Commissaire Principal de 1’Etat
pres le Tribunal des Dommages de guerre
a Ypres, afin de permettre a ce fonctionnaire
de traiterrapidement et utilement leurs deman-
des en réparation.
Le présent avis est également porté a la
connaissance de ceux qui ne sont pas encore
rentrés et qui changent d’adresse.
De geteisterden die teruggekeerd zijn en
die hun tegenwoordig adres nog niet lieten
kennen aan den dienst der oorlogsschade te
Yper, worden dringend verzocht, in hun per
soonlijk belang, hun juist adres op te geven
aan den heer Hoofdstaatscommissaris bij de
Rechtbank voor oorlogsschade te Yper, ten
einde dezen ambtenaar toe te laten hunne aan
vragen met gunstig en spoedig gevolg te
regelen.
Zelfde bericht wordt ter kennis gebracht
van dezen die nog niet teruggekeerd zijn en
die van adres veranderen.
Liever dan uwen kostbaren tijd te verspil
len en soms kwistige verplaatsingen te doen,
stort op de postchekrekening n° 2628 van den
Ontvanger der Belastingen te Yper, iste Bureel,
het bedrag van uwen aanslag. Doet dit bij de
ontvangst van het Kohieruittreksel, ten einde
6°/o interesten wegens verwijl te besparen.
Noodige inlichtingen worden kosteloos ver
strekt.
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Plütot que de perdre un temps précieux et
de faire des déplacements parfois onéreux,
versez aux compte-chèques postaux n° 2528
du Receveur des Contributions a Ypres, ir
Bureau, le montant de votre imposition.
Faites le a la réception de votre extrait de
röle, pour éviter 6% d’intérêts de retard.
Les renseignements nécessaires sont fournis
gratuitement.
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soldat
DAGORDE
Proces-verbaal der zitting
September 1924.
2. Stadseigendommen. Ruiling van
grond. Gerechtshof.
3. Burgerlijke Godshdizen Verkoop
uit ter hand van bouwgrond.
4. Burgerlijke Godshuizen. Verkoop
van bouwgrond en hoving.
5. Voorstel van rooiingsplan voor de
Arsenaal- en Pompestraten.
6. Taksverordening op het drinkbaar
water.
7. Gemeentelijke meisjesschool (St Jan
straat).
8. Gemeentelijke huishoudschool.Be
groeting 1925.
9. Staats middelbare school. Inrichting
eener latijnsche afdeeling.
10. St Jozef’s vrije Beroepschool. -
Begrooting 1920.
11. Gemeentelijke knechtenschool. 4'
Graadonderwijs aanvullende toelage.
12. Aangenomene St. Michielsschool
aanneming eener 6de klas.
13. Financiën Begrooting 19 ’5.
14. Mededeelingen.
van 20
en congé que je me promenais en
nuit, souhaitant d’y rencontrer qUel
copains pour aller de nouveau ense
ter autour d’un piano dans un des"*
estaminets. Oui Et les ceufs et les
quand notre
asPirions 1
-1 derriè.
Mijnheer van ’t Ypersche,
Is het toegelaten aan ons, dompelaars der
Rousselarestrate, uwe tusschenkomst te vra
gen om wat verbetering te bekomen aan onze
slechte strate.
Van sedert den oorlog is er nog niets, maar
niets aan gedaan geweest. Een deel zells ligt
nog in hout en balken. Niemand meer kan
daar door.
Ons ongeluk is dat er drij gemeenten in die
Rousselarestrate bemoeid zijn, maar bijzon
derlijk Langemarck en Zonnebeke. En als wij
onzen nood klagen aan den eenen burgemees
ter of schepen, zonder verpinken verklaart hij
dat het de schuld is van den anderen. De
zake is nogtans al zoo eenvoudig voor deze
strate of voor andere. Zij was besteenigd
voor den oorlog. De Sraat moet het geld
toestaan en de gemeenten de noodige werken
doen uitvoeren.
Men heeft in die dorpen wel het geld ge
vonden om schoone voorlanden te leggen en
waterafleidingen gelijk in de groote steden,
zelfs de verlichting ontbreekt er ook niet.
Daar zijn wij niet tegen, maar waarom doet
men niets voor ons
Dat kan alzoo niet blijven dat wordt on
mogelijk. Zijt zoo goed een man ter plaats te
zenden en hij zal al rap zijn oordeel kunnen
geven, hij zal moeten bekennen dat wij in
onze eigen gemeente behandeld worden niet
meer als menschen maar als beesten. Wij
stellen ons betrouwen in U.Zoo dikwijls reeds
hebt gij geschreven ten voordeele der straten
van ’t Ypersche. Peist nu ook ne keer op ons;
wij zullen er U over dankbaar zijn.
Een van daar.
P. S. Aan Een van daar willen wij
doen opmerken dat ’t Ypersche schreef
ten voordeele der straten, niet van Yper alleen
maar wel van de gansche frontstreek en de
Rousselarestrate werd verscheidene malen in
’t bijzonder aangehaald.
Onze straten zijn verwaarloosd geweest in
vele gemeenten en de Staat komt zijne
voogdij te onttrekken Een nieuwe strijd
wordt aangevangen en wij beginnen met de
Rousselarestrate van Een van daar
't Ypersche
Quepensent les soldats anglais qui reviennent
chez nous revoir leurs anciennes lignes du front
Quell es impressions ressentent-ils en présence des
changements accomplis Nous en voyons tous les
jours, de ces pieux pélerins, et il est bien naturel
que nous soyons curieux de connaitre leurs
impressions.
Précisément, dans le n° d’octobre de l’Ypres
Ttmes périodique trimestriel anglais, nous
trouvons la relation trés intéressante, signée
E. F. Williams, du voyage d’un ancien tommy
revenu visiter Ypres. Nos lecteurs en liront la
traduction avec intérét
Au cours de notre voyage de Boulogne vers
le front, e’est a Audruicq que nous avons ren
contré le premier rappel de la guerre. Ilya la,
silencieuses et abandonnées sur quelques
voies de garages, plusieurs locomotives por-
tant en grandes lettres blanches l’inscription
R. O. D. si familière jadis. Puis, je vis une
innombrable quantité de boites de biscuits,
de bully beef, de pores et de petitspois, gisant
dans les fossés et les herbes le long de la voie,
probablement encore a l’endroit même oh
elles avaient été jetées, il y a quelques années
déja, par nos boys se rendant a Ypres.
Nous eümes a passer une nuit a Haze-
brouck, et le silence et l’absence de vie dans
ces villes de barrière est maintenant trés im-
piessionnant, après tout le tapage et le fracas
des scènes du temps de guerre auxquelles
nous étions tous si habitués alors.
C’était avec une forte emotion de
frites que nous mangions
le permettait Comme nous
ces trop rares voyages au loin
ligne
J’éprouvais une étrange emotion en re
Pop le lendemain matin, et après
dernière partie de mon long Mntla
cotoyait la fameuse route du Brandh'
Vlam si jolie maintenant et si neuve
bien plantée de jeunes arbres. Je vo^etsi
pourtant qu’on y laisse ne fut-ce qu’un
de ces vieux troncs ébrèchés par les obiK
enfin, voici Wipers
Bien que j’eus beaucoup lu et entendud
merveilleuxprogrès de la restaurationd’YDr
je n’aurais jamais pu in’imaginer qu’un endroif
aussi désolé ait pu a ce point reveniralavi
en si peu d’années d’après-guerre. Surement
il n’y subsiste plus qu’une douzaine a peine
de ces ruines de batiments bombardés, etles
maisons, les magasins, les hotels et les esta
minets nouvellement rebatis sont une révéla-
lion pour les yeux de ceux qui ne connurent
Ypres que comme un grand amas de débris.
Débris sacrés, après tout.
Nous trouvames de trés confortables chain,
bres dans un petit hotel anglais a la porte de
Menin, le long de 1’eau. En face de notre
fenêtre se voyaient les remparts troués paries
obus, et dans 1’eau on voyait encore, presque
cachées parini les longs roseaux des parties
des anciennes passerelles qui donnaient accès
aux casemates.
La kermesse annuelle s’ouvrait juste ce
jour-la pour durer trois semaines. C’était la
seconde kermesse, je crois, depuis la guerre.
Les échoppes, les baraques et leurs dépen
dances remplissaient littéralement la grande
Place, et comme toutcelame semblait hideux!
La, sur cette place sacrosainte, auxpiedsdes
tristes et sombres restes de ces Halles si
merveilleuses jadis et dont les inurs effritées
résonnaient il n’y a pasencoresi longtemps de
l’écho des canons grondants et du passage
des troupes innombrables, la rctentissaient
maintenant les appels rauques des vendeurs,
les sifflets aigus des machines a vapeur, les
coups secs des carabines dans les échoppes
de tir 1 Quelle parodie
A première vue, la campagne environnante
ne revèle plus de traces de la terrible lutte
contre la nature et centre 1’ennemi, qui dura
quatre longues années, sauf que les arbres y
sont remplacés par des croix ou des rnonu1
ments. Qa et la, le long de 1’immortelle route
de Menin, on voit de gros balots de fils de fer
barbelés tout rouillés, de plaques et de blin
dages écornés et d’autres reliques de guerre
prètes a ètre emportées. La charrue ramène
constamment au jour quelque tragique sou
venir, et les grands monceaux d’obusetde
débris d’obus qui se voient autour de presque
chaque ferme donnent quelqu’idée des diffi-
cultés contre lesquelles les actifs paysans
flamands ont a lutter pour rendre leurs champs
a la culture. Je suppose cependant que ces
débris ont leur valeur.
Prés de Hell fire corner »(l) nous ren
controns des Beiges occupés a charger un
chariot de matériaux provenant du champ de
bataille. En regardant de plus prés, nous y
reconnaissons, entre autres débris, des os dun
malheureux camarade, une omoplate et un
tibia, qu’on allait transporter dans un cime
tière décent. Que Dieu ait son ante I je
songeais au lit confortable de ma nuit prece-
dente, a un jet de pierre seulement d ici-J
pensais aux petits ennuis, aux troubles et au
luttes de 1’Angleterre en ce moment, et
folies, égoistes et stupides inquietudes
monde. Mais tous, nous n’oublions pas- e
camarades, connus et inconnus, qui d°rI11 -
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(1) Hell fire Corner» Kruiskalsijde.
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