FT Ij I r: I II I si h I I I 'twil l K’ J Caisse Commercial de Roulerj I Tijdperk van 27 October tot 12 November4,75 d' b i ii i 1I a Conseil Communal d’Ypres HALFMAANDELIJKSCHE REKENINGEN J Hif Voorheen G. DE LAERE C° Is L/extiraoreSSnalre avenkwo 55.650.000) ■e temps un I tt if’ portait a. une affaire oü il était question de savoir si les juridictions de dommages de guerre étaient liées par des jugements rendus en cours d’instance. Comine la loi du 25 avril 1920 n’admet ces jugements a l’appel qu’après le jugement dêfinitif et conjointement avec l’appel de celui ci, on semble mal venu de poser cette question. Seulement, quand on se demande ce que c’est qu’un jugement rendu en cours d’instance, cela devient beaucoup moins clair. Dans les affaires civiles ou 1’on classe les jugements en 3 grands groupes, interlocutoi- res, préparatoires, définitifs, on peut assez bien se tirer d’affaire, quoique cela donne encore souvent lieu a d’interminables contro verses. Mais en dommages de guerre oil la loi ne fait pas ces distinctions, oil vous vous faites consciencieusement censurer si vous puisez des analogies dans la procédure civile, vousêtes livré a 1’arbitraire, au hasard. Dans l’arrêt du 8 novembre IQ23, dont nous parions, il s’agit d’une modification de rem- ploi. Par un jugement rendu en cours d’in stance, le demandeur avait été autorisé a transformer son matérie! de brasserie en mate riel de scierie et de menuiserie. Le jugement ■dêfinitif avait réduit considérablement l’éten- due du remploi, sans rappeler la transforma tion antérieurement autorisée. Le demandeur argumentait devant la cour de cassation d’une atteinte a l’autorité de la chose jugée en ce •que le jugement dêfinitif n’accordait pas le remploi intégral pour un materiel dont la transformation avait été autorisée par un pré cédent jugement. La cour a jugé que la moda- lité du remploi et l’étendue du remploi étaient choses différentes et ne pouvant être confon- dues. Cette distinction suffisait par elle seule pour mettre fin a la question, car le deman deur estimait que la modification du remploi devait se rapporter a Pintégralité du remploi ct sur ce fondement, il aurait voulu faire ad- mettreque le premier jugement liait le second. Du moment que la distinction ci-dessus était faite, il ne pouvait plus être question de ce rapport. On voit que ces arrêts ne peuvent avoir une portée générale. La matière qui en fait 1’objet est trop obscure pour qu’ils soient bien dan- gereux. Nous nous demandons maintenant ce qu’est un jugement rendu en cours d’instance. On ne pourra pas chercher d’analogie dans la procédure civile. La, les chefs de demande sont tous rencontrés par le jugement sous peine de donner lieu a des recours extraordi- naires tandis que les demandes de dommages de guerre se jugent par pièces et morceaux, sans aucune méthode uniforme. Puis, qu’est-ce que la demande Est-ce {’ensemble des indemnités réclamées par un seul sinistré ou sont-ce toutes celles quifigu- rent sur une même demande écrite ou encore celles qui font partie d’un groupe déterminé Et 1’instance doit-elle sjentendre de la de mande relativement a toutes les indemnités -ou seulement a celles d’une même demande cerite ou aux objets de tel ou tel groupe, jugés suivant les besoins du moment et bien sou vent suivant les fantaisies des commissaires Une demande comprend souvent une partie relative a des dommages aux terres ou a des constructions, du mobilier, des requisitions, des déprédations des troupes alliées, des per- tes de titres, d’argent monnayé, dont le mode •de destruction est souvent long et difficile a ctablir. Si 1’on admet que 1’instance s’entend par rapport a la demande compléte, comme ce serait logique, il se fera un jour que le deman deur aura eu beau avoir obtenu des jugements définitifs pour ses terres, ses batiments, ses meubles, son bétail, il suffira qu’il reste a régler la perte d’un billet de cent francs pour que, après le jugement sur cette question, tout le carroussel puisse être remis en mouve ment et retourné de fond en comble. Cela vous parati monstrueux. Cependant 1’article beau- distant tous a A propos de I’emprunt que le Gouvernement Beige a été assez... que de souscrire en faveur de I’A llemagne, nous lisons dans la Libre Belgique I'allégorique aventure suivante Il faut que je vous conte une aventure ex traordinaire, comme il n’en arrive qu’amoi. La perte, le vol et l’échange de mes parapluies, mes inventions les plus, géniales, mes disputes avec les grammairiens ne sont rien a coté de ce qui m’est survenu, 1’autre jour. Une nuit que je.dormais de ce sommeil que les ames candides connaissent si bien, je fus réveillé par uh bruit sinistre. La nuit, un bruit, surtout s’il est violent, est toujours sinistre c’est lemot consacré. Ma villa vous ai-je déja dit que j’habite une villa avait été prise d’assaut par un de mes voisins qui m’en veut depuis toujourssans que je sache pourqoui. Ce voisin était accom- pagné d’une demi-douzaine de scélérats qu’il avait recueillis dans les bas-fonds de Bruxelles. Les coups de revolver crépitaientdansla nuit, mes carreaux fichaient le camp les uns après les autres. Chez moi, c’était une débandade a nulle autre pareille. Je fus fait prisonnier, tandis qu’on torturait les miens. Les bandits avaient assassiné mon jardinier et mon garde-chasse.—Je nevous dis pas cela par gloriole, mais pour vous montrer combien ils furent cruels. Bref, ma maison fut aux trois quarts démolie on emporta mon ar gent et mon argenterie, mes tableaux et mes oeuvres d’art, quand, enfin, mes voisins, ré- veillés par le raffut, accoururent a mon secours et mirent les bandits en fuite. Naturellement, je n’ai pas laissé les choses ainsi et j’ai fait arrêter le grand coupable qui Aangesloten bij de BRHQCJE DE BRU)(ELLE5 (Kapitaal 200.000.000 - Reserven -- Séance du samedi 18 octobre La séance s’ouvre a 3 heures précises. Sont présents MM. Colaert, bourgmestre, prési dent Van der Mersch, Van Nieuwenhove, Sobry, échevins Bouquet, Iweins, Lemahieu, Van Alleynnes, Delhem, Delahaye, Declercq, j Donck, conseillers Versailles, secrétaire. Absents MM. D’Huvettere et Glorie. Tout d’abord le Conseil communal com mence par la distribution des diplómes aux jeunes élèves des écoles communales pour filles et pour garcons. M. l’échevin Van Nieuwenhove, puis M. I Colaert, bourgmestre, adressent des felicita tions toutes spéciales aux élèves et aux pro- fesseurs qui, sous la direction de M. Van den I Driessche, ont obtenu un si beau résultataux I concours de sortie. De toute la classe de M. I Van den Driessche (plus de 20 élèves), deux I seulement ont échoué a 1’examen. Jamais en- I core un pared résultat n’a été obtenu. Après cette cérémonie, le Conseil aborde I 1’examen de l’ordre du jour. I 1. Le procès-verbal de la précédent I séance est approuvé sans observation. - I le bourgmestre informe le Conseil que sur avis I des Directeurs et Directrices des écoles, ila I supprimé les études du soir aux écoles même- I Ces études étaient peu fréquentées et, e I temps actuels n’étant pas assez sürs, u v I mieux que garqons et fillettes rentrent mo® I tard. Le Conseil approuve cette mesuie <■]- I devient done définitive. I M. Van Alleynnes remercie le I les Conseillers communaux pour 1 hom® qu’ils ont rendu a la mémoire de son père, feu M. Gorrissen, en assi-- ses funérailles. quin. Il mit tous ses biens et de ses enfants et s’arrangi faire faillite. Moi, j’avais reconstruit tantb’ que mal, mais j’étais fort embarrassé mes finances, car j’avais compté sur l’o voisin. Je vivais trés péniblement plus que les miens me criaient pa- payer A force de reclamations, j’obtenais, de a autre, un seau de charbon ou de coke pain ou quelques kilogrammes de pomrnes de terre. Ah je 1’ai eu dur Or, j’ai recu, unjour, la visite d’un Anglais de mes amis, qui était aussi 1’ami de mon voi sin paree qu’ils tripotaient ensemble dans des affaires plus ou moins propres. - Vois-tu, medit-il, tu n’as pas su t’y prec. dre. Evidemment, mon ami est une fripouille carabinée, mais, que veux-tu, il n’a plus le sou Démène-toi, cogne-toi la tête au mür, crie vitupère, fais-le condamner Qu’en auras-tu de plus Ce n’est pas cela qu’il faut. Aide-lea se relever, a refaire sa fortune et moi je réponds qu’il te payera Il paria longtemps sur ce ton. Nous eumes une quinzaine de conférences et, finalement je me décidai a emprunter pour lui les ioc.000 fr. qui lui étaient indispensables... Lorsque je racontai cela a ma femme, elle ent un mot sublime Tu n’es qu’une poire I» me dit-elle. Le Flaneur. fut condamné a me payer une indemnitr^ sidérable et a réparer le mal qu’il m>avae c°n' Mais, outre qu’il était scélérat, i] ér quin. Il mit tous ses biens au nom de sa 1^°' ;ea ensuit<5 pour -ien dans t du d’autant toi 74 de la loi du 6 septembre 1921, aujourd hui heureusement modifié, laissait planer le doute a eet égard L’action en répétition pour fraude ou tentative de demande frauduleuse sera pres- crite par un délai de deux ans a partir de la décision définitive sur la demande en repara tion. Décision définitive Cela pouvait bien vou- loir dire le dernier des multiples jugements rendus sur les parties souvent innombrables d’une demande. L’État, toujours amateur des interpretations suffocantes, 1’aurait bien en- tendu ainsi, soyez-en sürs. Un jugement réglant la question des terres arables peut-il ainsi devenir dêfinitif indépen- damment des jugements sur les autres chefs d’une même demande Et deux jugements réglant chacun le dom- mage a un matériel distinct d’un meme pro- priétaire sont ils lies pour l’appel a la décision sur le matériel en général ou sur la demande en général Encore, un jugement qui régie le dommage mobilier en réservant une bibliothèque ou des antiquités devra-t-il attendre l’appel jusqu’a décision sur ces réserves, en vertu de la cor relation établie par le demandeur entre ces objets, en les faisant figurer tous sur une même demande écrite Cette question de lalimite de 1’instance est un traquenard. Dans les mains du plaideur retors, elle pourrait causer bien des surprises. La cour de cassation devra nous éclairer la- dessus. ■5 ?S»HB3W IK

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 2