het Waar Saijette Wijveken
Conseil Communal d’Ypres
Mesdames,
17, Grand’Place, 17 YPRË5
GebruiEt de YPERSCHE
REKLAAMZEGELS
BelangrijK Bericht aan
de Kandboogschurters
Jules Vercruysse-Acbicher
Séance du Samedi 25 Octobre 1924.
o i
insistent
Van
pour
M. le bourgmestre, dans le feu de la dis
cussion, a cominis, croyons-nous, line erreur- Sa
voix étant prépondérante en cas de parite, la
remise d quinzaine était acquise. Dès lors, le vote
suivant est radicalement nul. Le Conseil devra
revenir Id-dessus s'il vent se conformer d la loi.
N. d. I. R.
La séance s’ouvre a 2,40 h. Sont présents
MM. Colaert, bourgmestre, président Van
Nieuwenhove, Sobry et Van der Mersch,
écbevins Van Alleynnes, Donck, Declercq,
Delahaye, Delhem, Lemahieu, Bouquet et
Glorie, conseillers Versailles, secrétaire.
Comme on sait par le compte-rendu de la
séance de samedi dernier, la réunion de ce
jour a pour but d’épuiser l’ordre du jour de
cette séance-la, la discussion et le vote de
plusieurs articles ayant dü être remis a huitaine.
1.École communale pour f iles, rue St-Jean.
M. Colaert. Je crois que nous pouvons
dire que nous sommes d’accord, car, dans
notre pacte d’Union, nos écoles étaient
comprises dans le nombre des institutions a
faire renaitre. Cette école de la rue St-Jean
existe, reste a savoir ce qu’on en fera. Elie
était payante, mon avis est qu’elle doit être
refaite payante, sauf a restreindre les dépen-
ses, fixer un minerval suffisant, et prendre des
institutricesnouvelles. Le traitement de celles-
ci a pour base 4600 fr. 400 fr. d’indemnité
de logement pour les institutrices de l’école,
et 36oo fr. J- 400 fr. pour celles de l’école
gardienne.
Une institutrice pour l’école gardienne, et
deux pour l’école primaire suffiront. Cette
école sera presque exclusivement a charge de
la ville. Quelqu’un demande-t-il la parole
MVan Nieuwenhove. Quel sera le miner
val Il ne faut pas qu’on l’élève tellement
qu’il constitue une barrière a 1’admission des
élèves.
M. Van Alleynnes. Il faut nécessairement
que la question du minerval soit précisée,
sinon on ne sait pas si l’école sera viable. On
peut mettre un minerval tel que les parents
n'aient pas le moyen de le payer.
flf. Colaert. C’est impossible. Il faudrait
-connaitre dès maintenant le nombre des insti
tutrices et celui des élèves. Il faut un minerval
Tn’oyen. Faites nous confiance sur ce point,
nous n’abuserons pas. Je vous donne ma pa
role que ce ne sera pas exagéré.
M. Van A lleynnes insiste.
M. Van der Mersch. La crainte de M.
Van Alleynnes est que nous imposions un
minerval tel que nous écartions les parents.
Préciser est difficile. On doit tenir compte
de la valeur du franc, et nous prendrions par
exemple le minerval d’avant-guerre augmenté
suivant le cours du franc. On pourrait prendre
comme modèles les autres écoles de la ville
et celles des autres villes.
'M. Van Nieuwenhove. Il est entendu
qu’en cette école on enseignerait en franqais.
M. Colaert. La lange véhiculaire dans
nos écoles doit être le flamand, mais on doit
enseigner aussi la langue franqaise.
'M. Van Nieuwenhove. A Gand, il existe
deux écoles communales gratuites oh 1’ensei-
gnement a lieu exclusivement en franqais. Les
parents out done le choix. Ici, a 1’Ecole Jus
tice, avant guerre, on enseignait en franqais
mais on enseignait aussi le flamand. Il faudrait
que cela reste. Au point de vue du personnel,
il serait avantageux de l’avoir gratuite, sauf a
faire payer pour les livres. Alors nous aurions
plus d’une école gratuite et 1’une d’elles pour
rait être a langue véhiculaire franqaise.
M. Colaert. Mais c’est un nouvel aspect
de la question ca Cela doit être examiné. Je
suis grand partisan du franqais, mais en Flan-
dre la langue véhiculaire est le flamand.
M. Van Nieuwenhove. Oui, mais a la
frontière linguistique il est admis qu’il en soit
autrement. Nous croyons que cette école
aurait beaucoup de succes que n’avons-nous
deux écoles primaires gratuites, 1’une fran-
qaise, 1’autre flamande
M. Colaert. C’est du neuf. Cela mérite
un nouvel examen.
M. Van Nieuwenhove. Cette école aura
motifs a pad.
-es nous avons
me, et il y a d’autant plus de r
mettre que pour l’école des filler -
suggéré une si formidable économie.
M. Colaert. Il faut en finir. Le
questions sont connexes parceque la nu
financière est connexe. 10n
M. Glorie conteste. Les élèves atte d
d’ailleurs, et il faut une solution immédiat
cette matière-ci, tandis que pour 1’autre fl
avait pas tant d’urgence. Oui, pour le collè^
il y a une concurrence a craindre, mais 1
prouve précisément l’avantage énorme d’a^
section latine.
MM. Colaert et Van der Mersch i
pour la remise, tandis que MM. Glorie
Alleynnes et Van Nieuwenhove insistent
un vote immédiat.
M. Colaert met aux voix la question de ]a
remise a quinzaine. MM. Van Nieuwenhove
Bouquet, Glorie, Van Alleynnes, Bonck et
Delhem votent contre la remise a quinzaine
Les six autres conseillers votent pour.
Done la proposition d’ajournement est re-
jetée, dit M. le Bourgmestre.
Il faut passer au vote sur le fond de la
question Faut-il créer oui ou non une
section latine
La proposition est repoussée a nouveau par
six votes contre six.
M. Van Nieuwenhove. En presence de
ce vote malgré notre concession au sujet de
l’école des lilies, le vote qui vient d’etre émis
ne permet plus a notre groupe de vous conti
nuer notre collaboration. Je donne ma démis-
sion d’échevin des travaux publics, et mes
confrères du groupe se rctireront aussi.
M. Colaert. Je remercie mes collègues
et je garderai d’eux s’ils persistent dans leur
dé ni ion le meilleur souvenir.
La séance est levée, au milieu d’une grande
émotion, sans que le Conseil passe a 1’examen
des autres points a l’ordre du jour.
Voulez-vous vous habiller avec le tout dernier raffinement, adressez-v°ui
Vous y trouverez en fait de uses, Robes, Manteaux, Fouri“,l’e5
tout ce qu’il y a de plus nouv ■.■tainsi que de la BONNETERIE en tons g£llf
Het Bestuur der Maatschappij De I era-
nigde Liefhebbers handboogschutters der
1 ggende pers, hebbende hun lokaal bij Elie
Decrock Café des Sports Veurnesteenweg
te Yper, heeft de eer de liefhebbers der stad
en omliggende kenbaar te maken dat hun
schoon, verwarmd lokaal gedurende de winter
maanden open is voor alle schutters, dat er
alle Zondagnamiddag, Maandag-en Zaterdag
avond schietingen zullen zijn waar alle lief
hebbers mogen aan deel nemen.
Den derden Zondag van iedere maand
en dit om te beginnen op Zondag 1
November, telkens om 2 u. namiddag, za
er eene prijsschieting plaats hebben voor
alle liefhebbers. Het Bestuur-
certainement du succès a Ypres, et eest ce
qui nous a donné l’idée de rendre cette école
gratuite, sauf a faire payer les fournitures par
les parents. De la notre proposition nouvelle
qui est plus susceptible d’avoir du succès que
notre idéé d’une école payante.
M. Colaert. 'Trés bien, mais laissez moi
le temps de l’étudier. J’ai la meilleure inten
tion de donner satisfaction a tous les citoyens.
M. Van Alleynnes. Plus une école aura
d’éléments conformes aux désirs des parents,
plus elle aura du succès.
MColaert. Cette gratuité diminuera nos
dépenses. Dès a présent, je suis bien disposé.
C’est incroyable la facilité avec laquelle nos
enfants apprennent le franqais, et il y a un
fait indéniable c’est que notre ville est bilin-
gue. Je crois que les deux écoles auraient du
succès, le people Yprois veut que les enfants
connaissent les deux langues. Je voudrais
même y ajouter l’anglais. Nous aliens done
étudier cela au Collége.
La discussion et le vote sont remis a quin
zaine, a l’unanimité des Conseillers.
2. Création d’une section latine d l’école
moyenne.
M. Van der Mersch croit qu’il y aurait inté-
rêt a joindre cette discussion-ci a la discussion
du point précédent, puisque la question finan
cière demine.
MVan Nieuwenhove. La question finan
cière se réduit a une minime dépense de 53q
Fanes. Ce n’est done pas une question finan
cière. En changeant notre demande de trans
former l’école payante nouvelle des filles en
école gratuite, nouséconomiserons des 20.000
francs a la ville. L’école moyenne coüte un
argent fou, c’est vrai, mais c’est la faute au
chauffage, a rien d’autre, et ceci pourra être
modifié.
M. Van der Mersch. On demande de
créer un premier cours, l’an prochainun deu-
xième, l’an d’après un troisième. Un seul pro-
fesseur ne saurait pas donner trois cours de
latin, d’autant plus qu’en cinquième et en
quatrième on enseigne le grec.
M. Van Alleynnes. II s’agit d’instaurer
des cours équivalents aux 6e, 5e et 4e actuelles
des athénées. Or la 6e ne comporte qu’une
heure de latin par jour, la 5e deux heures par
jour, la 4e deux et parfois trois heures. Done
six heures par jour en tout et un seul profes-
seur est amplement suffisant. Aux athénées
on ne donne pas au latin l’importance extra
ordinaire qu’on lui donne aux Colléges. II ne
faut pas confondre les deux enseignements, et
ilnous suffit d’avoir un enseignement du latin
égal a celui des athénées.
M. Colaert. II ne s’agit pas d’enseigner
le grec, ni autant de latin que dans les collé
ges. Je crois done qu’un seul professeur suffira.
M. Van der Mersch. II faut du grec
d’après la loi.
M. Van Alleynnes II ne s’agit que du
latin. Voila quinze jours qu’une douzaine
d’élèves ne recoivent plus de leqons parceque
la question de la section latine met en suspens
la création du quatrième degré. I! faut en
finir.
M. Glorie. On entre dans trop de. détails.
Notre école a une grande réputation, et celle-
ci augmentera dans de formidables propor
tions si de.s élèves peuvent y faire trois années
latines. Cet avantage considérable pour les
parents ne nous coütera qu’une somme mini-
kW