11 ■!i 1111 ■I Le remboursement des marks Arbres morts en Flandre Dans nos Cooperatives a Aan wien het miljoen Zie blad 7. St Pieters Op het Minneplein Jr Wij hebben met veel genoegen bestatigd dat kasseien bijgevoerd werden om den Kanonweg te besteenigen. Wij durven verhopen dat het daarbij niet zal blijven en dat de pogingen van de diensten van het Koninklijk Hoog Commissariaat zul len strekken om St Pieters, ons eeuwenoud werkerskwartier, te brengen in een staat ten minste zoo modern als de nuttelooze Kalfvaart en Ligywijken. La bonne nouvelle dont la Région d’Ypres a donné la primeur a notre arron dissement, a eu le don de surcharger de besogne subite les directeurs de nos coopé- ratives. Les dépots des titres affluent 1 Tant mieux 1 Nos sinistrés voudront-ils bien comprendre que c’est leur union seule qui a remporté la victoire actuelle Ne nous relachons done pas. Au contraire, organisons-nous de plus en plus. Pas de relachement. Il ne nous suffit pas de vaincre, il nous faut nous assurer les fruits de la victoire. Weet de bevoegde overheid dat de verlich ting op het Minneplein zeer dikwijls te wen- schen over laat en dat men daar ’s avonds in de diepe wagensporen en modderige plassen heel gemakkelijk armen en betnenkan breken? ’t Is al triestig genoeg voor ’t zooveelste jaar in ellendige barakken te moeten wonen zonder nog gedurig gevaar te loopen daar te moeten verongelukken. leui butin mal acquis n’a pu être appliquée defaqon rigoureuse, paree que l’arrêté-loi sur le remboursement des marks, permit aux trafiquants de détourner de l’application de la dite loi le fruit de leurs rapines. Ensuite, paree que le Gouvernement, malgré que 1’Ad ministration de la Trésorerie possède les bor dereaux qui ont servi a l’échange des marks, se refuse a la revision des dits bordereaux et n est pas d’avis de faire rendre gorge aux fli- bustiers de pendant la guerre. Voici venir le temps oü tous les hommes de la terre se recueillent et donnent en commun une longue pensée a. leurs morts, et c’est en cette saison que tu es mort, en defendant cette Flandre oü tu n’avais pas vu le jour. C’est en cette saison aussi que, chaque an- née, avant la guerre, tu quittais Ia Normandie pour t’en aller revoir la petite ville natale, que tu croyais ne pas aimer. Ton corps a beau ne plus être couché dans le sable des dunes, c’est tout de même en Flandre qu’il sied d’aller revoir les lieux dont l’image s’est inscrite la dernière dans tes yeux inquiets. Un compagnon, cette fois, m’a suivi, qui fut soldat comme toi. Prés de la route encore défoncée, une femme ramasse des balles d’obus pour les revendre. Tu vois, me dit mon compagnon, pen dant deux ans, nous avons vécu sans espoir dans ce coin-ci, ayant peur, et mouillés. Te >dire oü, serait difficile, car il ne reste presque aucune trace de la guerre. C’est incroyable tout ce qu’on a reconstruit, tout ce qui a re- poussé. Mais il y ales arbres. Après avoir détruit a coups de canon les villes pleines d’ceuvrcs d’art, l’homme, avec les mêmes mains, guérit les musées, les clo- chers, les maisons blessées. Bruges, Blanken- berghe, Dixmude, Ypres, Nieuport, sont ou bien en voie de guérison, ont bien guéries, ou bien ressuscitées. Des grand’places flaman- des, qui n’avaient plus de visage en 1920, sourient au promeneür éberlué. Maisons neu- ves, toutes pareilles aux vieilles et presque aussi belhs, c’est Dixmude. Et, si l’on tourne le dos a la Halle aux dr ips, Ypres non plus n’a plus l’air d’un grand blessé de guerre. II pourrait venir a l’idée du ministre des finan ces de réduire sa pension. Mais, il y a la Halle aux draps. décor de théatre puur' jouer Les Ailes iouges de la guerre Et il y a les arbres. Les arbres, eux, se dressent partout, com me des calvaires. Souvenez-vous disent les arbres. N’oubliez pas trop tót II y a eu un mort ici, et la, et partout alentour Cal cines brisés, hachés, noircis, leurs cadavres sont restés debout, sans sépulture, plus morts que les cimetières, si soignés, eux, si bien entretenir. L’homme n’a rien fait pour res- susciter les arbres, et ne peut rien faire. La forêt d’Houthulst est encore verte m’avait-on dit. Oui, les taillis. Mais les troncs sans branches avec leurs gestes d’agonie petrifies Les enfants peuvent bien faire voguer des sabots dans l’Yser, et les prome- neurs profiler des derniers beaux jours pour fouler l’herbe du no man’s land de Boesin- ghe, les arbres morts demeurent. On a envie de se découvrir devant eux comme devant les tombes. Tout le reste, la Bertha qui croupit dans son marécage, les abris dont le béton est noir et vert, les tanks qui servent de jardinieres au chanvre d’eau, les hérissons de barbelé rouge, tout cela qu’on hait, peut croupir c’est justice. Mais les arbres, faits pour étirer des bras portant des touffes tremblantes, pour em- baumer la sève chaude, pour cacher les nids aux dénicheurs Les arbres morts, comme les tombeaux des soldats, empêcheront toujours qu’on rie aussi haut qu’on riait avant la guerre. Ils ont résisté longtemps. Ils avaient la vie dure. Déchirés par la mitraille, ils ont fait comme les jambes et les bras qui se refer- maient sur l’éclat d’obus ils bourgeonnaient du bois neuf sur leurs plaies, ils guérissaient. Mais les gaz sont venus, et leurs petits pou- mons verts, aussi fragiles que ceux des hom mes, ont respiré le vent mortel. Leur corps en fut jusqu’aux racines empoisonné. Et nul prin- temps n’a pu réveiller ensuite leur sève épui- sée, nul soleil les faire reverdir, nul vent leur rendre le bruissement qui berce si bien les peines. Ils sont morts sans qu’on les entendït tousser. On a dressé des croix aux soldats tombés dans la guerre. On a taillé des inscriptions dans la pierredes monuments commémoratifs, dans les bornes marquant la grande ligne rouge qui va de la cóte beige aux Vosges. On a écrit des mots poignants sur les rubans des couronnes, tels ceux qu’on lit en anglais prés des Halles d’Ypres. L’effort suprème de la garde prussienne été brisé ici par les Britanniques épuisés. Ou tels encore ceux que j’ai lus, je ne sais plus oü (il y a tant de tombeaux en Flandre sur la croix d’un tertre sous lequel repose un soldat de 19 ans. Tu vieilliras, toi qui passes, mais non celui qui dort ici. Est-ce commettre un sacrilège ou paraitre trop innocent que de demander qu’un arbre mort soit solennellement célébré Qu’un grand chène asphyxié porte quelques mots, gravés a même le bois de son fut, pour maudire les hilarants, les éternuants, les suffocants, les lac-ymogènes, les asphyxiants, l’ypérite et le gaz moutarde On pourrait mettre, par exemple Fait de bois dur, j’ai respiré le même poison que respiraient les hommes de chair. Et j’en suis mort. Cela, ou autre chose de mieux. Mais quel- que chose. Maurice BEERBLOCK. (Article extrait du journal francais L’in- transigeant -nie partiel d’un bien, vous pourrez r^P 0 f0Uie l’indemnité de reparation y bord soumise et qu’il en soit seulement SOit tune pah sans remploi, si elle est ma- kstra t supérieure aux besoins de votre D' titution. Mais n’admettez plus jamais reC°nS ntradiction d’une indemnité de rem- i ceconcurrence avec une indemnité sans P°ur un même bien‘ reSj vous avez perdu du materiel pour une leur de 3o.ooo fr. et qu’on veuille en pren- T 10.000 fr. sans remploi, exigez en vertu 1 cetarrêt que les 3o.ooo fr. vous soient j’abord comptés intégralement comme indem- soumise a remploi. L’indemnitéderem- loi en sera peut-être réduite, mais tout cela „e constitue pas une application de Particle comme nous nous 1’entendons quelquefois répéter jusqu’a écceurement. Mes braves commissaires, si vous voulez comprendre le sens de cet article, lisez ce qua dit le député Devèze, lors de la discus sion du projet de la loi a la séance de la Chambre, le 19 Mars 1919 «J’ai envisagé, comme exemple de refus de remploi, le cas d’un propriétaire dont 1’usine représente 1’ceuvre de toute une vie. Les conditions de la guerre ont pour tout homme de bon sens transformé a ce point la vie économique que la branche industrielle exercée a nouveau a l’endroit même oü elle l’était, serait condamnée a une déchéance cer- taine, indiscutable. Néanmoins, par attache- mentpour son oeuvre, ce propriétaire persiste dans sa volonté. Il faut bien, cependant, puisqu’il peut s’agir de sommes trés impor- tantes que le tribunal puisse refuser le béné- fice desavantages que la loi accorde Voila un motif sérieux, que tout le monde appréciera. Si vous trouvez la un rapport avec le rem ploi réduit pour animaux, paree que l’intérêt général n’en profite pas, je vous félicite. Moi je ne vois point si large ni si fin et je me de- mande en quoi l’intérêt général- souffre de la reconstitution du bétail chez les fermiers. Quand on n’a pas de notions plus nettes de i l’intérêt général, il serait prudent de n’en pas tant parler. 3 Pritici] ^ossa'le, tf0;v exPloitant endre a la collectivité Nous lisons dans le Bulletin mensuel (sep- Mre-octobre 1924) du Syndicat National du Ministère des Travaux Publics Une combinaison désastreuse, dont nous ressentirons 1’influence pendant de longues années sur la dévalorisation de notre franc, cest le remboursement, a raison de fr. 1.25, ées marks qui ont été importes pendant la guerre par des Allemands, soit pour régler hchat des marchandises ou denrées, sous- raites a la consommation de la population eoe, soit pour rémunérer le travail volon- Wre prété a 1’ennemi hutile, nous semble-t-il, d’insister surl’im- ®°ralité de la mesure prise, qui permit aux ®ercantis de. guerre de. réaliser, au détriment Uc°ntribuable, le luxe dont ils nous écla- °usser,t actuellement. p flu il importe, c’est de clouer au pilori arr«te-loi du 26 octobre 1918, signé par M. an de Vyvere, alors Ministre des Finances, accordait aux trafiquants de tout acabit c0 P°Uv°Ir d’échanger leurs marks-papier endlC ^eS bancs Uelges, en même temps qu’il reu°SSa^ a Population honnête et malheu- de fj6 6S char£es d’une dette de six milliards fran anCS’ en faisant baisser la valeur du hble en COntr'Uuant, de manière incontes- i°Urnal' ^ausse Pr’x des denrées d’usage rna SUr ’es benefices de guerre, votée le s i9i9! et dont nous pouvons épouser le Pe Que ctux qui gagnèrent une for- au milieu de la détresse géné- une population anémiée, une partie de 3BS .1 1, W i

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Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 3