I
o
I
il
I
I
I
t
II
I
JL
lil
■i 11 i
11
I
II
hi
111
U
1 IL
I! i
1 II
Mill!
Conseil Communal d’Ypres
I i
1
M i
I
faire un
Séance du samedi 15 novembre 1924
pas faire de
-
1
'j[ L I!
J
■Ml
O
pour en
1
M. Glorie prend ensuite la paro]e
Mijne Heeren,
In onze laatste zitting is de kwestie
.lvand!StJm»’«l>eSptt,k,n
Verwon.
aat
ie
;en-
nadien,
m ia
La séance publique est ouverte a i6 heures
exactement. Tous les Cónseillérs communaux
sont présents a l’exception de M. D’Huvet-
tere. Cette fois, le reporter de la Region
d’Ypres n’est plus seul a jouer public
Une nombreuse assemblée de trois person-
nalités s’ajoutent a la sienne propre. II pré-
voit en effet une séance sensationnelle au
cours de laquelle on procèdera a la nomina
tion d’un nouvel échevin en remplacement de
M. Van Nieuwenhove, démipsionr.aire. Néan-
moins il est permis de supposer qu’un match
de boxe Carpentier contre Langemarck eut
attiré plus de trois curieux.
A 4 heures, le Conseil debout reqoit MM.
Cordonnier, Lacante, Tieberghien et Simoens
qui par Arrêtés Royaux ont recu la décora-
tion civique. M. Colaert, Bourgmestre, les
félicite et les remercie pour leurs longs et
loyaux services dans l’enseignement, et remet
successivement a chacun l’insigne et le diplo
me. MM. les Conseillers-applaudissent cor-
dialement.
Le Conseil procédé ensuite a l’examen de
son ordre du jour.
i. Le procés verbal de la précédente séance
soulève d’abord une observation de M. Bou
quet. II demande pourquoi le dossier de
l’affaire de l’école moyenne n’a pas été soumis
a la connaissance des conseillers lors de la
discussion de la séance précédente. M. le
Bourgmestre répond que cela a été fait verba-
lement, et fait ensuite observer que c’est a
tort qu’un journal a exprimé l’avis que le vote
du bourgmestre était prépondérant. Cela n’est
pas dans la loi, en sorte qu’un vote de 6
contre 6 emporte le rejet d’une proposition.
M. Van Nieuwenhove. Nous avons voté
sur la création d’une section latine. II ne
s’agit au contraire que des trois premières
années, et non des études latines complètes
qui exigent six années. On a mis aux voix la
question de toute une section latine compléte.
Cela a donné lieu, je pense, a confusion, et le
vote peut être annulé.
M. Colaert conteste. La question a été po-
sée bien nettement. Il n’y a pas eu confusion.
M. Van der Mersch. Cette discussion
venait après celle relative a l’école St Jean
qui impliquait une grosse dépense a l’origine.
J’aurais voulu que la question de la section
latine soit remise également a quinzaine, mal-
heureusement ma proposition a été rejetée.
M. Colaert. Notre vote a été formel, et
nous ne pouvons revenir la-dessus, que s’il y
avait unanimité pour remettre la question de
la section latine a l’ordre du jour de la
présente séance.
M. Glorie. Il y a eu confusion. On a voté
sur une section latine compléte, et non sur
trois années seulement.
M. Colaert répète qu’il y a eu un vote bien
clair. On a voté sur le point de savoir s’il
fallait une section latine, oui ou non.
MM. Glorie et Van Nieuwenhove. Préci-
sément, il ne s’agissait que des trois premières
années d’une section latine, et non pas d’une
section compléte.
M. Van Alleynnes. Lors de la dernière
séanca, le Conseil avait décidé qu’on se réu-
nirait a quinzaine. Cela fut bien entendu. Or,
on n’a pas réuni le Conseil dans la quinzaine,
et cette décision n’est pas même mentionnée
au procès-verbal.
M. Colaert. II n’a pas été possible de
réunir le Conseil samedi dernier, sans cela
nous aurions certainement déféré auvoeu émis.
Après eet échange de vues, le procès-verbal
est approuvé.
2. Concessions de terrains au cimetière
communal. Adopté.
3. Propriétés communities. Location. franqaise, l’autre flamande, il n’y
Un habitant demande de pouvoir louer un concurrence
ilót du Majoorgracht
jardin potager.
MVan Nieuwenhove. Les plantations
de ces ilóts font partie de la beauté des rem-
parts M. Coomans est d’avis avec moi que
l’occupation de ces ilóts peut amener du
danger.
M. Colaert. - Il y a la une source de profits
et nous pourrions y mettre nos conditions. II
y aurait lieu a adjudication publique.
M. Bouquet is ook van gedacht dat het beter
ware geen pacht te verleenen op dat eiland.
On procédé au votela demande est rejetée.
4. Rue de I’Arsenal. - Alignement.
MSobry fait rapport. La rue de 1 Arsenal
est proposée pour une largeur de dix mètres,
ce qui l’améliorerait beaucoup.
MDonck. On n’est pas assuré du con-
sentement de la Défense Nationale, et en fait
eet élargissement n’a aucun intérêt pour la
ville.
M. Van der Mersch est du même avis il
faudrait payer une expropriation a l’Etat, et
cela sans aucune utilité pour Ypres. Et nous
ne savons même pas si l’État consentira.
MM. Colaert, Van Alleynnes, trouvent éga
lement qu’il n’y a ni urgence, ni utilité.
Au vote, la proposition d’élargissement a
dix mètres est repoussée.
5. École ménagère libre de Ste Marie.
Budget pour 1924-25.
Admis sans observation.
6. École industrielle. Budget 1925.
Admis sans observation.
7. Fabrique d’Église de St Martin.
Budget 1925.
Admis de même.
8. Fabrique d’Église de St Jacques.
Budget 1925.
Admis de même.
q.École communale pour filles, rue St Jean.
M. Colaert a examiné de trés prés la ques
tion. Notre programme d’Union portait la
reconstruction de nos écoles, sans distinction,
communales et privées. L’école St Jean de-
vait pour les uns être gratuite, d’autres la
voulaient payante, et a la dernière séance
une idéé de M. Van Nieuwenhove a tout
rem-is en question. Il proposait une école grr-
tuite, avec franqais comme langue véhiculaire,
et un petit minerval pour aider a subvenir
aux frais.
J’ai done dü examiner. J’ai vu que le miner
val aux Dames de Rousbrugge est de i5 fr.
par mois et a la Sainte Familie de 10 fr. par
mois. Je propose done pour l’école St Jean
une moyenne de 12,5o fr. par mois comme
minerval.
En établissant une école gratuite nous
aurions une facheuse concurrence pour notre
école de la rue de Lille. En 1910, cette école
de la rue St Jean, revenait a 6000 fr. par an,
ce qui nous ferait 20.000 fr. actuellement.
C’est un grand sacrifice, mais nous devons
tenir parole.
La question de la langue est de haute im
portance. Dans les communes frontières on
peut s’entendre avec le gouvernement pour
avoir des écoles en franqais. Mais nous ne
sommes pas a la frontière, et toutes les com
munes environnantes sont de langue flamande.
La langue maternelle est celle que parle 1’en-
fant. Or, a Ypres la langue maternelle est le
flamand.
M. Van Nieuwenhove proteste que la ville
doit être considérée comme bilingue, des
communes exclusivement wallonnes sont nos
voisines, et a Ypres tout le monde désire con-
naitre le franqais.
M. Colaert.Les neuf dixièmes des Yprois
parlentetlisent le flamand. M. 1’inspecteur m’a
dit que nous n’obtiendrons pas 1’autorisation
d’avoir une école en franqais. Je pense done
que nous devons faire l’école, mais la faire en
flamand.
M. Van Nieuwenhove. Si l’une école est
aura pas de
vanje
Meisjesschool
geweest, en, het heeft mij grootelijks'
derd, niettegenstaande dat de heer ad
Butaye die zijn verslag in Het Yn k
geeft hier alléén was om de pers te verT
woordigen, dat, zeg ik, korte dagen r
een geheel leugenachtig verhaal verschee
een klein, onbeduidend, droevig weekblad'11
van Yper, en in de Standaard \yie Je
valsch verslag moet overgezet hebben
iemand zijn die onze zitting bijgewoond heeft
was het misschien deze die gemeenlijk de
neemt aan onze besprekingen en die dan stil
zwijgend gebleven, reeds bezig was met zijné
pen te scherpen
M. Colaert Prière de ne
personnalité.
M Glorie Hoegenaamd begeer ik geen 1
personaliteiten te doen. Maar er zijn inlich-
tingen gegeven geweest aan deze dagbladen
die maar konden gekend worden door dezen
die de zitting bijgewoond hebben, en er moet
dus een van ons zijn die zijn genoegen
gehad heeft van een onjuist verslag op te zen
den aan hem te weten of hij den moed zal
hebben zich te laten kennen.
In alle geval, mits ik misschien niet wel
verstaan geweest ben, omdat ik mijne rede
in het fransch voorgedragen had, heb ik
beslist, om te beletten dat mijne gedachten
verkeerd zouden opgenomen worden, van, in
het vlaamsch, aan die afwezige dagblad
schrijvers te laten hooren dat ik nooit bezield
geweest ben noch van taal, noch van gods
diensthaat.
Is er een van u, mijne heeren, als wanneer
ik openhartig mijne gedachten heb laten ken
nen, die, zelfs den indruk zou kunnen gehad
hebben dat ik den strijd had willen voeren
tegen taal en godsdienst
M. Colaert Personne ne vous accuse
de cela
MGlorie Met genoegen, M. de Voor
zitter, hoor ik dat gij mij daarover niet be
schuldigt. Maar het bedroefd, verfoeilijk week-
bladje doet het in groote letters om te behagen
aan zijne bedrogen lezers.
En opdat er mij geen ander gedachten zou
den kunnen toegeschreven worden of deze die
de mijne zijn, herhaal ik, dat ik hoegenaamd
geen haat draag tegen de vlaamsche taal, die
ik dagelijks als mijne voertaal gebruik.
Onnoozel is het van te beweren dat ik als
vlaming mijne moedertaal zou haten
Maar, het is ontegensprekelijk, dat ons
gemak voor eene tweede wereldtaal te leeren,
altijd voor de Vlamingen een groot voordeel
geweest is, te meer als zij, niet ver van de
fransche grens wonende, in groot getal rijke
lijk hun brood in Frankrijk gaan verdienen.
Is het niet met spijt dat Nederlandse e
dagbladen schrijven konden onze werkhe
den gelijk de vlaamsche werklieden die franse
verstaan in Frankrijk groote loonen gaan ver
dienen in plaats van in Duitschland te moeten
werken voor een karig loon.
Is het ook niet omdat er meer fransch aan^
geleerd was in de scholen van Meessen e
West-Nieuwkerke dat in ’t algemeen
volking dezer gemeenten veel meer o
keld was dan deze van menige naburige
pen En zouden wij dus niet, aan de beDe
van talrijke Yperlingen voldoen, als wan^Q
wij hun de gelegenheid willen Se'eI1j,oste.
hunne kinderen op voldoende wijze en
loos hun fransch aan te leeren 1
Moet er gesproken worden van haa
het vlaamsch Maar het voorste >s
gedaan opdat wij de keus aan de ou e
nen laten. De voertaal blijft het v'aan
de school der Rijsselstraat terwijl e sgtrsat,
deze zou zijn in de school der bt J:^_jenals
waar het vlaamsch zou behouden v
tweede taal. En indien men vrcï'J\e sChool
stichten van meer fransche lessen 1
if;
I
1191 1
A
I
la
I
f
I