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AGENDAS
de bureau et de poche
EN VENTÉ
I
Un cri d’alarme
LaGarnison d’ "Ypres
il y a LO ans
5e Année, N° 33 - 29 Novembre 1924
N° 33 - 29 November 1924
Défaitisme
Noodkreet
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gtheer, Opstel en Aankondigingen 15, Boter str aal, 15, Yper
Rédaction, Administration et Publicité 15, rue au Beurre, Ypres
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I
Abonnement 8 fr. 50 per jaar Buitenland 13 fr.
Journal hebdomadaire
de 1’Arrondissement d’Ypres
Organe d© l’Associatiors des Sinistrés»
des Clubs Yprois, ©tc.
Abonnement 8 fr. 50 par an Etranger 13 fr.
Qu’oi
lende
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15, rue au Beurre, YPRES
21, rue d’Ypres, PÜPER1NGHE,
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L’assemblée du x6 Novembre, convoquée
par le comité de l’association Commerciale et
Industrielle pour protestercontrela négligence
de l’administration des Ponts et Chaussées
dans la question de la remise en état du
canal d’Ypres a l’Yser, a/décidé de faire
présenter a la signature de tous les habitants
d’Ypres et des communes intéressées des
pétitions de protestation contre cette négli
gence.
Il nous semble inutile d’insister sur l’impor-
tance de cette pétition. Chacun comprendra
son devoir et joindra sa signature a celles de
tous ses concitoyens. Il faut que la protesta
tion soit unanime, il faut qu’elle soit le cri
d’alarme de toute une population.
- Weekblad -
voor het Arrondissement Yper
der Vereeniging der Geteisterden,
der Ypersche Clubs, enz.
pression des fortifications enlevait a la ville
une sécurite dont, de ce temps la autant que
maintenant, elle pouvait apprécier la valeur.
Les vieux avaient encore a la mé moire les
actes de banditisme des armées de la Révolu-
tion, qui apportaient la liberté aux rations,
comme les révolutionnaires rouges souhaite-
'raient de le faire actuellement. A cette ques
tion de sécurité s’ajoutait celle. de l’octroi
dont la perception était facilitée par les portes,
et le chemin de ronde, celle de l’eau potable,
dont la ville était privée par la suppression
des fossés. Et malgré tous ces inconvénients
provoqués par la suppression de l’enceinte
fortifiée, M. van Renynghe s’inclinait devant
le fait, a condition qu’Ypres conserve sa gar-
nison. C’est une garnison qui doit faire vivre
la ville et faisant appel aux membres de la
Chambre, M. van Renynghe les adjurait en
ces termes, qui révètent une actualité dou-
loureuse et que l’on voudratt réentendre aux
Chambres en 1924 Messieurs, je crois op-
portun de faire observer ici que cette ville
doit vivre en grande partie de sa garnison et
que, jadis si animée, elle menace de devenir une
solitude. Les habitants sont dansla plus vive
consternation, et, je dirai plus, ils montrent le
plus vif mécontentement
Une ville, dont les beaux monuments
attestent la grandeur de ses ancêtres, a le
droit et le devoir de protester de toutes ses forces,
d la face du pays entier, contre la situation afjli-
geanie que le gouvernement vent lui faire. Pour
la dédommager des sacrifices qu’elle et ses
habitants se sont imposés, il faut plus que des
promesses il faut des faits positifs, efficaces et
prompts
Et maintenant que cette ville est ruinée par
la guerre, qu’il faudrait non settlement lui
rendre ses moyens d’existerce d’avant-guerre,
mais faire l’impossible pour lui en procurer
(i’autres, le gouvernement n; lui rend ni sa
garnison.. ni son école, le gouvernement gas-
pille d’excellentes terres pour faire un champ
d’aviation, quand il auiait pu en utiliser de
mauvaises aux portes de la ville. Mauvaise
gestion contre laquelle la vilie a le droit et
le devoir de protester a la face du pays en
tier au sujet de laquelle elle a le droit et le
devoir d’exiger que ses mandataires proues-
tent et mènent campagne. Car, beaucoup plus
qu’il y a 70 ans, les habitants se sont imposés
de lourds sacrifices afin de restaurer leur ville,
et ont droit non a des promesses, mais a des
faits positifs, efficaces et prompts. Chaque
adjectif a sa valeur. Ch. v. R. V
Les articles non signés sont refusés
ttr onderteekening aan te bieden aan al de in
woners dvr stad Yper en der belanghebbende
gemeenten.
Wij achten overbodig aan te dringen op de
belangrijkheid van deze petitie. Iedereen zal
het als een plicht aanzien door zijne handtee-
kening zijn protest bij die van al zijne mede
burgers te voegen.
Het protest moet algemeen zijn, het moet
de noodkreet zijn van onze geheele bevolking.
Ce n’est pas la première fois que la ville
d’Ypres se voit menacée dans sa prospérité
par la suppression de sa garnison. Liée vis-a
vis des autres puissances, la Belgique avait
dü procéder au démantèlement de ses places
fortes. Ce qui n’alla pas sans entrainer de
vives protestations au sein des admin s ra
tions dont les villes étaient menacées. Et pour
Ypres on alia même plus fort on voulut
retirer la garnison. Mais ceux qui représen-
taient de ce temps-la les intéréts de l’arron-
dissement protestèrent avec une telle énergie,
que gain de cause leur fut donné. Difference
d’efficacité entre l’énergie et l’inertie.
Nous ne pouvons que citer les paroles de
nos représentants. M. Vandenpeereboom di-
sait leg juin i853 Retirer subitement les
o-arnisons aux villes qui en sont en possession
depuis longtemps, c’est les exposer a une ruïne
certaine. Je suis convaincu que le gouverne
ment ne voudra pas que, dans un moment oü
le pays entier n’attend de l’avenir que bonheur
et prospérité, quelques contrées déshéiitées
seules vivent a se préoccuper tristement du
sort fatal qui leur semble réservé
Dans la séance du 2£ décembre, avec mo-
dération, mais vigueur, M. Charles van Re
nynghe défendait notre garnison, a propos de
protest la mème question du démantèlement. La sup-
d00rVer^a^er'n8 van 16 November, be-
r ('eri Handels-en N ij verhei dsbond
^turetl°lesleeren tegen de nalatigheid der
Ehq]^an ®ruKgen en Wegen in de zaak
vaart van Yper naar den
estoten eene petitie van protest
II est franchement regrettable de constater
quecertaios habitants semblent donner raison
au Gouvernement qui adopte de plus en plus
me politique de maratre a l’égard des régions
dévastées. Au lieu de critiquer les agissements
d’un Gouvernement qui après avoir donné une
grande impulsion a la reconstruction des ré
gions dévastées, ne fait rien pour faire renai-
trela vie dans ces régions, nos défaitistes, nos
rhéteurs de cabaret sont toujours la. Pendant
la guerre, les stratèges de tout poil démon-
traient a qui voulait l’entendre, que l’État-
Major et les Généraux auraient eu besoin de
leurs lumières et leurs voix se faisaient enten
dre avec d’autant plus de force, qu’ils ne ris-
quaient pas leur peau et que leur précieuse
santé était a l’abri des rhumes et des rhuma-
tismes.
Tout le monde est d’accord pour déplorer
l’exode des families ouvrières, mais se fait il
qte quelques énergiques se mettent en tête de
faire renaitre l’industrieet veulent malgré tout
lamener la vie dans nos centres, les critiques
pleuvent, l’ceuvre a créer est destinée a l’in-
succès disent ces défaitistes, et eet insuccès
Que d’aucuns prédisent et que d’autres espè-
fait l’objet des conversations de nos
Saillants conservateurs.
S> nous mettons le doigt dans la plaie et si
«ous stigmatisons l’attitude indéfendable de
^concitoyens, qui feraient mieux de quitter
Jos regions inclémentes pour aller vivre a
Gedans lesgrandes villes, c’est uniquement
P°Urprotester et pour laire connaitre al’opi-
°n publique que la majeure partie des habi-
n s COntinue a ne pas désespérer de l’avenir
c°mpte sur sa ténacité pour obtenir le ré-
Dtat désiré la reconstitution intégrale de
^centre.
i_/V
Jtl nous donne notre canal, qu’on nous
notre garnison (nous constatons avec
Que la presse de la capitale est muette
ga/81 PaS Payée pour nous défendre et
feitV]0118 rest't,ie tout ce ^a’sa’t ^a pr°s‘
Ou 6 notre région et la vie reviendra.
'tfai o *1 G°UVernement qui a des millions pour
nous d0"S routes d’Anvers et de Bruxelles
^ntè] Une de bonnes routes et permette a la
iti. banqaise de reyenir s’approvisionner
titant usa.?e des. défaitistes terminons en
«|)Oie Proverbe arabe Les chiens
la caravane passe
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Men kan Inschrijven in alle Belgische postkantoren
On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges
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