Caisse Commercial de Routers Voorheen G. DE LAERE C° lil HALFEVIAANDELUKSCHE REKENINGEN Tijdperk van 10 tot 26 December5,00 t. h. I lil en I C9>ssaireS prendre l-, j’autres QU1 ,rneut Commissariats rale revirements apportés dans l’application de la loi depuis un an, nous nous tournons vers le Gouvernement et nous lui disons que nos sinistrés, qui ont tout sacrifié er) 1914 et pendant toute la durée des hostilités pour le triomphe du droit et de la justice, compren- nent mal a présent que ce bel idéal semble battu en brêche pour des raisons d’oppórtu- nité. Nous demandons a ce que les derniers soient traités comme les premiers quant a l’application de la loi et avec le même esprit d’équité Qu’en matière immobilière, maintenant com me au début, les sinistrés soient indemnisés intégralement, même pour les honorairés d’architecte qu’ils ont a débourser conformé- ment au barê’me de l’association. Qu’en matière de reconstruction par l’Etat l’indemnité forfaitaire de l’article 14 soit payée au propriétaire délogé comme elle l’a été avant janvier 1924, l’indemnité de l’article 14 étant entièrement indépendante desindem- nités de réparation prévues par les articles i3 et i5 de la loi et visée par l’article 2 des con- trats de reconstruction Qu’en ce qui concerne les dommages agri- coles et les cessions on abandonne toute réduction de principe ou de parti pris et on en revienne a ia saine interprétation de la loi Qu’il n’en soit pas autrement pour le libre remploi et pour le remploi pour marchandises ou matières premières Que les Commissaires de l’Etat. soient moins asservis par des circulaires ou des instructions qui mettent leur conscience en opposition avec la ligne de conduite qu’on leur impose et que leur róle soit ramene a ce qu’il était au début. Nous demandons enfin que l’instruction des affaires se poursuive dans un esprit plus pratique et moins tracassier qu’elle ne se fait actuellement, et que l’on cesse d’ajouter aux sinistrés, dont ils ont été victimes, des dépla- cements et des recherches onéreuses pour les sinistrés sans aucun profit pour la bonne marche de leur affaire. Que non settlement le marchandage en vigueur actuellement auprès des Commissaires de l’Etat soit aboli, mais que des sanctions soient prises contre ceux d’entre eux qui induiraient volontairement le sinistré enerreur sur l’étendue de ses droits ou recourraient a des moyens de pression pour l’amener a s’in- cliner devant leurs propositions. Que l’on revienne en un mot sur les erre- ments qui petit a petit ont vu le jour. Tous les sinistrés ont également souffert, ils ont tous droit d’étre traités de la même fagon Le moment est propice si l’on veut, en Haut Lieu effacer l’impression dèsastreuse laissée par les dernières mesures appliquées et ramener le calme dans l’esprit des sinistrés pour fmir en beauté la t'ache que le Pays s’était imposée des le retour de notre vaillante armée dans un beau sentiment de solidarité. Bruxelles le g novembre 1924. ^===Jfc=== ai’ATTENDEZ pas la dernière semaine pour commander vos CARTES DE VISITE, demandez-les de suite au bureau de ce journal, i5, rue au Beurre, i5, Ypres. ^(ê^Pf==6) ,^t^,f======^ Fangesloten bij de BRNQUE DE BRUNELLES (Kapitaal 200,000.000 Reserven 55.650.000) -- Rekeningen 6 maanden 5,25 p. h. 1 jaar 5,543 p. h. A présent il est influence par le milieu dans lequel il se présente, il est intimidé, il s’expli- que mal le plus souvent, ne comprenant pas toujours le sens des questions qui lui sont posées. II est abandonné a lui même ct si ce n est un homme d’affaires il se laisse aisément convaincre même s’il est dans son droit. Gare a lui s’il a a faire avec un Commissaire de l’Etat peu scrupuleux, car il sera roulé. Or, des Commissaires de mauvaise foi il existe. ...D’autre part même sans avoir a faire avec un Commissaire de mauvaise foi, avec ce système d’instruction en chambre, le sinistré bon enfant et craintif, abandonné a lui même, se laisse influencer par des arguments que le Commissaire lui donne comme convaincants et qui ne le sont pas du tout, en les faisant appuyer au besoin par un de ses collègues occupé dans le même bureau. ...Si des faits semblables se passaient déja il y a plusieurs mois que ne doit-on pas redouter pour les sinistrés pris de panique depuis la nouvelle des restrictions qui ont ete apportees temporairement au mode de paie- ment et qui, se figurant que bientót ils ne recevraient plus rien du tout, étaient enciins a sacrifier la moitié de leurs revendications pour ne pas perdre le tout, se disant avec le proverbe un tien maintenant vaut mieux que deux tu l’auras Que ne doit-on pas redouter, dis-je, de ces tractations en chambre oü le sinistré est laissé a lui même, a présent que depuis quelques semaines les Commis saires orit été réunis pour recevoir de nouvel- les instructions verbales dont bien des Com missaires honnêtes ont été eux mêmes écoeu- rés et dont plusieurs ont préféré renoncer a leur mandat plutót que de s’y soumettre ...D’autre part nous savons que des- Com missaires plus consciencieux dont le mandata été renouvellé pour un an ont été prévenus que néamnoins ils pourraient être remerciés au 3i décembre si d’ici la leur travail ne donnait pas entière satisfaction a radministra tion centrale 1 Que signifient de semblables menaces si elles s’adressent a des Commissaires dont l’activité est favorablement connue dans les milieux sinistrés Tous ces procédés qui sont connus de ceux qui touchent de plus prés aux dommages de guerre et qui sont tout au moins soupgonnés par tous les sinistrés en presence des mar- chandages dont ils sont actuellement l’objet, écceurent nos populations éprouvées et nous font un devoir de protester de toutes nos forces contre semblables agissements Au moment oü il ne reste plus qu’une petite minorité de sinistrés a indemniser, nous demandons aux dirigeants de mieux se rappe- ler les misères dont ils souffrent depuis 1914. Nous réclamons l’abolition de ce système nefaste des circulaires et instructions verbales qui tendent constamment a de nouvelles restrictions et qui, sapant les droits reconnus par les lois aux sinistrés, aboutissent a des différences de traitement et multiplient sans cesse entre eux des inégalités. Nous demandons qu’on en revienne, tant pour les transactions que pour lés affaires soumises a l’appréciation des Cours et Tri- bunaux a l’ancienne jurisprudence qui était bien établiedans un bel esprit d’indépendance. Conscients des inégalité.s créées par tous les T 1 H j T les décisions qu’ils doivent dans des cas déterminés, il en est i ne sont pas moins fondées et qui neut soit la faqon de procédsr dans les ^niésariats de l’Etat, soit la faqon géné- 'je procéder au travail, qui sont impo- x Commissaires et qui sont un obstacle ’instruction pratique et rapide des affaires. QUelques mots d'abord sur les question- qui sont adressés aux sinistrés par les loyés des Commissariats pour la forma- Ldes dossiers. Quand on a sous les yeux les dits question- ajres qui ne comprennent pas moins de i5 ou 16 questions imprimées plus encore par- foisune dizaine d’autres questions ou deman- jeS qui sont ajoutées au bon plaisir des em- lovés, on se demande vraiment si ceux-ci ne pourraient pas consacrer plus utilement leur temp» qu’a réclamer des indications aussi saugrenues. ..Franchement, si Messieurs les employés (jes Commissariats de l’Etat n’ont pas autre chose a faire qu’a adresser de semblables questionnaires, ne ferait-on pas bien de les supprimer Cela permettrait en ces temps oü l’on parle tant d’économies de rétribuer davantage ceux qui produisent un travail plus sérieux. Et cela éviterait en outre bien des tracas et bien des pertes de temps aux pauvres sinistrés qui sefigurent qu’ils ne seront pas indemnisés s’ils ne fournissent les pièces qui leur sont si stupidement réclamées et que bonace»»nt ils essayent de se procurer. La loi ne dit- elle pas qu’en matière de dom- mages de guerre les simples présomptions resultant de la vraisemblance du dommage, des circonstances générales dans lesquelles il s’est profluit, de la valeur habituelle des objets réclamés, peuvent suffire a faire la religion du Tribunal ...2’) La facon dort pratiquent actuellevitnt lts Commissaires On a trouvé qu’au début leur organisation n’était pas assez administrative et qu’ils échappaient trop a la paperasserie, le grand dada des organisations centrales. Après les avoir astreints a remplir eux mêmes des questionnaires sur leur propre travail, a faire des rapports, des statistiques, que sais je qui leur prenaient et leur prennent encore chaque semaine toute une journée de travail sans profit pratique (car les Commissaires ca- rottiers ont vite fait de trouver un moyen de rédiger une semaine ou deux d’avance les raPports sur leurs travaux des semaines suivantes), on leur a assigné des heures de bureau qui prennent 1c reste de leur temps et ^instruction des affaires se fait actuellement en grande partie en chambre. C’est beaucoup Plus commode évidemment, mais cela ne fait Pas l’affaire des sinistrés. Dans le temps un Commissaire se déplagait pour une dizaine ou Une Quinzaine d’affaires, maintenant ce sont lx ou quinze sinistrés qui, outre leurs dom- ®ag^s de guerre, doivent encore perdre des löurnées a se déplacer pour venir trouver le °®missaire de 1’Etat a son bureau. e système est peut être meilleur pour mais il est beaucoup moins bon pour le sinistré. Caissons de cóté les pertes de temps et ne COnsidérons que l’instruction même des affai- ei(et la solution proposée pour le sinistré. n se rendant a domicile le Commissaire enait des renseignements de toute la familie au besoin il lui était aisé de les vérifier sur D Ce ou interrogeant l’un ou l’autre voisin. Ollc plus de sérieux dans l’instruction et in\S süretó pour l’Etat, si l’on veut être We. n’étj'même y avait intérêt, car il Cq Pas abandonné lui même devant le .^’ssaire de l’Etat. Le rec'évant chez lui Son ait m^eux a l’aise, exposait plus aisément <dS et au besoin se faisait assister d’un I Cot]g)re de Sa familie ou d’un homme de I sitioanCe baidait a comprcndre le» propo- s üu les arguments du CommiMiaire. rit ill 15 IF 3E I I

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Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 3