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5e Année, N° 37 - 2 7 Décembre 1924
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r Jaar, N° 37 - 27 December 1924
Un droit de réponse
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Beheer, Opstel en Aankondigingen 15, Boterstraat, 15, Yper
Redaction, Administration et Publicité 15, rue au Beur re, Ypres
ce
assez
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Fédération des Sinistrés
de l’Arrondissement d’Ypres
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journal hebdomadaire
de 1’Arrondissement d’Ypres
Organ© de i’Association des Sinistrés,
des Clubs Yprois, etc.
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Weekblad - -
voor het Arrondissement Yper
Orgaan der Vereeniging der Geteisterden.
der Yper sc he Clubs, enz.
La dernière réunion mensuelle des délégués
des clubs de sinistrés a eu lieu le dimanche
21 décembre 1924, a i5 heures, a l’Hótel
Continental place de la Gare, a Ypres.
Le procès-verbal de la séance précédente
est approuvé.
Le Président, M. l’Avocat A rthur Butaye,
relate sommairement la manifestation de
reconnaissance organisée, le Dimanche 14
décembre, par la Fédération Nationale des
Sinistrés ét les Coopératives de dommages de
guerre, en l’honneur de M. Jean Kestemont,
directeur de la Fédération des Coopératives,
qui vient de se retirer.
M. Butaye fait part a l’assemblée des entre-
vues qu’il a eues avec les hauts dirigeants de
la Fédération Nationale des Coopératives,
tels que MM. Levi'è, Ministre d’Etat, Buyl,
Richir, Rombouts et autres.
Les dernières restrictions existant
encore a l’égard des industriels et des
fermiers.
Une instruction, en date du 12 novembre
1924, stipule notamment En ce qui con-
cerne les dommages industriels et commerciaux
dont le montant total, dépasse i5.ooo frs, il con-
vient de surseoir d I’envoi des titres jusqu’d ce
que nous ayons repu du Département des instruc
tions complémentair es.
Les délégués sont d’accord pour declarer
que cette instruction doit être abrogée^ sans
aucun délai.
La Fédération fera une démarche pres
sante auprès du Ministre compétent pour voir
réinstaurer le régime d’avant le ir février
1924, c’est-a-dire le paiement des titres se
rapportant a des dommages commerciaux,
industriels ou agricolesdont lemontant, valeur
1914, n’atteint pas 100.000 francs.
Les journaux nous apprennent a ce propos,
que le Gouvernement vient de déposer un
projet de loi ayant trait a l’emprunt conclu
aux Etats-Unis.
L’article premier de ce projet de loi stipule
En attendant le placement de l’emprunt a
6 p. c. émis, conformément a la loi du 27
mars 1924 par l’Association nationale des in
dustriels et des commergants pour la repara
tion des dommages de guerre, le gouverne
ment est autorisé a mettre a la disposition de
cette Association un capital équivalent a 5o
p. c. du ou des emprunts qu’il contractera a
l’étranger en vertu des lois de Budget, sans
que ce capital puisse dépasser cinquante mil
lions de dollars ou leur équivalent.
L’emprunt serait done utilisé notamment
pour consolider la part ie de la dette flottante
constituée par les titres de dommages de
guerre remis aux industriels et commergants
sinistrés.
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1’articL
Veuil],
Publier
J^méroet agréer
^Ures.
Échange des titres
Dans La Région d’Ypres du i3 Décem
bre 1924 a paru un avis aux détenteurs de titres
nominatifs, au sujet duquel certains délégués
demandent des precisions.
II résulte des renseignements recueillis que,
dans l’intérêt de la bonne marche du service,
il est trés désirable que les détenteurs de.
titres nominatifs a échanger contre des obli
gations au porteur, observant autant que pos
sible les délais de présentation determines
dans l’avis dont question ci-dessus.
II est loisible aux dits détenteurs de se pré
senter eux-mêmes dans les bureaux de l’Agent
du Trésor ou de charger une tierce perfeonne
d’efl'ectuer le dépot.
Pour le retrait des obligations au porteur,
les ayants-droit n’auront qu’a suivre les in
dications du fonctionnaire précité qui leur
remettra, le cas échéant, au préalabte, les
formulaires (affranchis des iormalités dn tim
bre et de l’enregistrement) a signer «pour
procuration
La question des briques
Des membres attirent 1’attention de 1’as-
sembjée sur la fameuse question des briques
et donnent lecture des citations suivantes du
journal bruxellois La Libre Belgique
Scandaleuse incurie
Soixante-deux millions de briques perdues 1
Sous ce titre, nous avons exposé nos
lecteurs l’incurie du ministère des affaires
économiques qui laisse s’effriter dix millions
de briques a la gare de Thiméon-Gosselies.
Il parait que ces dix millions de barques
qui avaient suscité notre indignation n®‘ sent
qu’une paille dans 1’ensemble du pays. En
effet, on nous signale qu’a Anhée-sur-Meuse,
prés de Dinant, ifexiste un stock de qttünze
millions de briques
Non seuiement, deux gardiens sont prépo
sés a la garde de ce joli paquet, mais 1’Etat,
commq a Thitnéon, paye de fortes indeianités
pour 1’occupation du terrain après les üèlais
d’enlèvement fixés.
Et, nous dit-on, les entrepreneurs, qui
paient les briques a raison de 120 foancs
minimum, ne veulent pas des briques éta$stes
a 90 francs
Et d’un.
Savez-vous, nous écrit-on, d’autre part,
qu’a Gouy-lez-Piéton, il y a dix millions de
briques en train de pourrir
Et de deux.
Savez-vous que. dans un hameau de Wau-
thier-Braine, il existe des fours de briques qui
se trouvent dans les memes conditions Ici,
il y en a vingt-sept millions
Et de trois.
Si nous comptons bien, cela fait, en tout,
avec celles de Thiméon soixante-dwux
millions de briques.
Si nous appliquons le même calcul a toates
Bruxelles, 18 décembre 1924.
Monsieur l’éditeur du journal
La Région d’Ypres
Vous m’adressez dans votre numéro du l3
décembre courant, une diatribe aussi spiritueile
que courtoise, ce qui n’est pas peu dire.
Seuiement, elle est mensongère et e’est
qui m’engage a la rectifier.
Que j’ai manqué d’égards vis a vis des
membres du Collége Échevinal et du Prési
dent de la Chambre de Commerce d’Ypres,
au cours de leur récente visite, voila qui sur-
prendra tous ceux qui me connaissent et con-
laissent mes sentiments pour cette ville
d’Ypres, a laquelle m’attachent tant de vieux
etchers souvenirs.
L’auteur de l’article doit d’ailleurs
mal s’y connaitre en fait d’amabilité
II est faux de dire et d’insinuer que j’aurais
refusé les travaux nécessités par la remise en
état du canal, auquel les Yprois tiennent a si
juste titre.
J’ai dit au contraire, qu’au cours de l’exer-
cice prochain, si, comme je l’espèrë, les
Chambres m’accordent les crédits sollicités,
le canal serait remis en état sur une partie no
table de son parcours et que deux ponts
seraient reconstruits. J’ai ajouté qu’au cours
de l’année suivante, les écluses de Boesinghe
seraient construites et le canal achevé.
Permetter-moi de rappeler que je mérite
peut être mieux que les injures de votre jour
nal, se prétendant l’organe des sinistrés de la
region d’Ypres. J’eus en effet, l’honneur et la
j°ie, de présider, comme ministre de l’agri-
culture, a cette résurrection rapide des cam
pagnes dévastées, que des journalistes ont
saluée de ces mots Le miracle des Flan
ges. Ce sera l’un des meilleurs et plus pré-
€>eux souvenirs de ma carrière.
Je puis vous assurer que tout Yprois qui
mhonorera d’une visite, sera toujours fort bien
accueilli, a quelque classe sociale il appar-
tienne. II n’en est qu’un quejepréfére ne plus
recevoir c’est le personnage indélicat et mal
e®bouché qui, sortant de chezmoi, a commis
articleauquel je réponds.
Veuillez vous prie, Monsieur l’Éditeur,
cette réponse dans votre prochain
mes salutations les meil-
BRU ZETTE
Min. de l’Agric. et des 1 rav. pub.
D. L. R. - Cette intéressante lettre sera
Cobiinentée dans notre prochain numero. Pour le
cMistatons que si les Hauts Personna-
^es’ qui aiment tant Ypres, font si peu pour la
^re revivrg, rien d’étonnant que les autres ne
}assent rien.
Naamlooze artikels geweigerd
Les articles non signés sent refusés
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Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren
On peut s’abonner dans tous les bureaux de poste Beiges
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