Apropos de la Lettre Fuzette
adressée au Conseil Communal d’Ypres
A propos de la lettre Foröiomme
adressée au Conseil Communal d’Ypres
dépendances, entre Boe-
^onderlffncge pachten
in
y a
qui
Donnons d’abord cette lettre
Ministère de la Defense Nationale
Bruxelles, le 10-12-1924.
Messieurs,
Au cours de l’entretien que j’ai eu avec
vous le 3 Décembre dernier vous m’avez
exprimé le désir de voir créer un aérodrome
sur le territoire de la ville d’Ypres vous
m’avez aussi prié d’examiner la possibilitê du
transfer! a Ypres de certains établissements
de l’Intendance établie a Roulers et dont les
baux viendraient a expiration prochainement.
J’ai l’honneur de vous faire savoir qu’a mon
grand regret la creation d’un aérodrome a
Ypres ne parait pas d’intérêt immédiat, tant
au point de vue militaire que civil.
En etfet, pour ce qui concerne l’Armée,
nous possédons en Flandre l’Aérodrome de
Courtrai (Wevelghem) oü se trouve in»tallée
l’Ecole d’aviation pour ce qui regarde
1 aéronautique commerciale, une plaine devia
tion a Ypres ne pourrait se justifier qu’en
qualité de terrain de secours pour la ligne
Bruxelles-Londres via Calais. Or, dans ce
cas, elle icrait double emploi avec l’aérodrome
In de A males de la Société d’emulation
1848, blz. i53 vindt men het verhaal van
een zonderling gebruik dat hier in de middel
eeuwen in voege was
Void d’abord cette lettre
Ministère de F Agriculture et des Travaux Publics
Bruxelles, le n Décembre 1924.
Monsieur le Représentant,
Satisfaisant amdésir que vous avez exprimé
lors de l’entrevue que nous avons eue en mon
cabinet, le 3 Décembre courant, j’ai l’honneur
de vous confirmer que je me propose de
poursuivre la restauration du canal d’Ypres a
l’Yser de la manière suivante
I. Pendant l’ahnée 1925.
Reconstruction en béton armé des pents de
Drie Grachten et de Steenstraete.
Remise en bon état de la cunette de la voie
navigable et de sas
singhe et l’Yser.
L’exécution de ces travaux est subordonnée
a l’octroi en temps voulu des credits par la
Legislature et, en ce qui concerne les pouts, a
la mise a la disposition de mon Département
des terrains nécessaires.
L’acquisition de ces terrains doit être faite
a l’intervention de l’Administration des Do-
maines. D’après les renseignements que je
possède, ces négociations relatives aux ter
rains destines a l’établissement du pont de
Drie Grachten paraissent en bonne voie.
J’espère done que mon Administration
pourra disposer au commencement de 1925
des parcelles intéressées dans la construction
de l’ouvrage.
II n’en est pas de même, en ce qui concerne
les acquisitions a faire pour l’ouvrage de
Steenstraete.
J’ai insisté auprès du Département des
Finances, pour obtenir a bref délai la dési-
gnation d’un fonctionnaire qui serait chargé
des négociations et je ne doute pas qu’il sera
fait droit a ma demande.
II. Pendant les annees 1926 et 1927.
Remplacement de l’écluse de Boesinghe,
détruite pendant la guerre, par deux écluses,
situées l’une vers 1’emplacement de 1’ancien
ouvrage et 1’autre en amont de la ligne de
chemin de fer.
Remplacement du pont détruit de Boesin
ghe par un pont fixe.
Restauration de la cunette de la voie navi
gable entre Ypres et Boesinghe.
L’exécution de ces travaux est subordonnée
aux mêmes conditions que celle des travaux
du littera I, savoir le vote des crédits et
l’acquisition des terrains, en temps voulu.
Vous avez bien voulu, lors de notre entre
vue, vous charger d’informer les divers inté
ressés des intentions dont je vous fais part
ci-dessus je crois done pouvoir me dispenser
de répondre directement aux requêtes qui me
sont parvenues a ce eujet.
Veuillez agréer, Monsieur le Représentant,
l’assurance de ma haute considération.
Le Ministre,
Bn RU ZETTE.
a Monsieur COLAERTmembre de la
Chambre des Représentants d Ypres.
La note ci-dessus constitue une déception
de plus pour tous ceux qui s’intéressent au
relèvement de notre chère contrée.
Dans sa lettre du 5 décembre dernier au
Comité du Handels- en Nijverheidsbond
le Ministre disait
Het bouwen dezer nieuwe bruggen nood
zaakt het aankoopen van gronden de onder
hand elingen inet hunne eigenaars zijn in gang».
Dans sa note nouvelle Monsieur le Ministre
reconnait que les négociations relatives aux
terrains destines a l’établissement du pont
de Drie Grachten paraissent en bonne voie.
J’espère doneque monadministration pourra
.disposer au commencement de IQ25 des
parcelles intéressées dans la construction
de l’ouvrage
Ik zoek Gij zoekt Iedereen zoekt
Wat Wel een geschenk om aan te bi£"
den. Ja, zoo iets niet te duur, nuttig, en
dat toch goed presenteert en dat is
moeilijk Breekt uw hoofd niet en loopt
eens tot aan het Carillon op de Markt bij
Van Neste, daar hebt gij keus genoeg, 111
alle prijzen en in volle vertrouwen.
-
d’environ 35
de Courtrai, distant d’Ypres
kilomètres seulement.
En ce qui concerne les établissement»
Intendance de Roulers, les batiments oc -
par l’Usine de Réparation des objets dk^68
pement usages ne sont nullement loués
ont été acquis par l’Etat, par acte de ventT'5
date du 23 Juillet 1920. en
L’appropriation des batiments a leur desti
nation et l’aménagement des ateliers de l’us'
ont coüté environ 100,000 frs.
Le transfert de cette usine dans une
ville occasionnerait, sans utilité pourl’armée
des frais trés importants et entrainerait un
chómage trés préjudiciable au Trésor.
Au surplus, Roulers est une ville oü il
beaucoup de main d’oeuvre ouvrière, ce
est favorable a l’exploitation de nos étabïw-
sements.
Veuillez agréer, Messieurs, les assurances
de ma considération trés distinguée.
Le Ministre de la Defense Nationale,
(s) P. FORTHOMME
«Vee VictisLa curée a eu lieu
1920 Vous arrivez trop tard Telles sont
en résumé les réponses de Monsieur le Mi
nistre de la Défense Nationale.
Cette faqon de répondre est sans doute ad-
ministrativement bonne, elle est peut-être
militaire, elle est certainement trè« dure, elle
n’est en tous cas pas Beige.
La lettre du Ministre nous montre toute
l’importance que l’autorité militaire attache
a ses propriétés nouvellement acquises et
dont l’acquisition et l’aménagement ont servi
a augmenter notre dette publique. Aussi per-
sonne ne pourra t-il comprendre l’abandon
dans lequel cette même autorité laisse ses
propriétés d’Ypres et des environs, propriétés
qui lui appartiennent depuis toujours et dont
les frais d’aménagement auraient pu être per-
tés au compte des sommes recouvrables sur
l’ennemi.
Il nous peine aussi de constater que l’auto-
rité militaire ignore la crise que notre ville
traverse et dont la main d’oeuvre ouvrière, et
surtout les families nombreuses, se voit obli-
gée de reprendre le chemin de l’exil faute de
travail.
Tous autres commentaires sont superfit».
Les faitsbrutaux sont la en 1919, Sa Majesté
et plusieürs Ministres ont promis la restaura
tion compléte. En 1924, l’autorité militaire
reconnait qu’elle nous a complètement oubliés.
Nous osons espérer que eet oubli ne se pro-
longera pas indéfiniment et qu’un jour pre-
chain cette même autorité comprendra son
devoir vis-a-vis de notre malheureuse cité.
Il nous peinerait de devoir constater que
no'us avons été trompés.
Il n’en est pas de méme, en ce qui concerne
les acquisitions d faire pour l’ouvrage de Steen-
straete
En d’autres mots, les terrains sont presque
acquis pour le pont de Drie Grachten mais
ri'en n’est encore fait pour celui de Steenstraete.
C’est ridicule
Quant au canal supérieur tout n’est encore
qu’a l’état de projets. C’est pour les années
1926 et 1927 ...ou suivantes.
Monsieur le Ministre a insisté auprès du
Département des Finances, pour obtenir a
bref délai la désignation d’un fonctionnaire
qui serait chargé des négociations et je ne
»doute pas qu’il sera fait droit a ma demande».
Nous espérons que cette demande recevra
un accueil favorable et accélérera les travaux
d’expropriation mais nous avons déja eu tant
de déceptions, tant de promesses jamais réali-
sées, que plus d’un d’entre nous considère
plutót cette phrase comme une nouvelle échap-
patoire, dont le Ministre fera usage, le jour
oü nous serous, une fois de plus, obligés de
lui prouver qu’il a failli a ses promesses.
Non, nous ne sommes pas contents et si
Monsieur le Ministre voit des poings qui se
lèvent et entend des colères qui grondent ce
n’est pas sans raison.
Que Monsieur le Ministre n’oublie pas que
nous aurions aussi pu, comme tant d’autres
concitoyens, aller nous établir dans une des
villes favorisées par le sort de la guerre ou
par les travaux nouveaux que le Gouverne
ment y exécute en ce moment et laisser aller
a l’abandon ce lambeau de la patrie dont a
Bruxelles on se fatigue.
Mais nous avons considéré comme un de
voir de nous atteler a la renaissance de notre
contrée. Sa Majesté et plusieurs Ministres
nous avaient, d’ailleurs, promis solennelle-
ment la restauration compléte...
Et depuis lors que de lettres, que de péti-
tions, que de démarches infructueuses Le
développement de 1’industrie et du commerce
se trouve paralysé, toute initiative se trouve
arrètée nous voyons s’ériger ailleurs des
usines destinées a Ypres. Nous voyons des
commerqants et des industriels attendre de
puis des années le moment de reconstruire le
long de notre voie d’eau leur magasin ou leur
usine... Nous voyons notre classe ouvrière
repartir en exil... Tandis qu’ailleurs nous
voyons aisance et prospérité, ici nous passons
en efforts stériles les plus belles années de
notre vie, en lutte contre 1’inertie gouverne-
mentale.
La patience a des limites, M. le Ministre,
la patience a des limites.
zijn
de
en igig)_
zoo had de abdij van Zonnebeke het recht, als rente
voor eene hoeve van vijf bunders, op 10 November van elk
jaar, vijftien kapoenen te ontvangen, die moesten gebracht
worden ’s morgens tusschen elf en twaalf uur, in drie
kooien, op eene overdekte kar die moest bespannen
met twee paarden van gelijke kleur, met belletjes aan
schoften een man van voren op de kar gezeten en de flui
spelende, vroeg de toelating om het neerhof binnen
rijden na hetwelk de paarden in galop tot aan de gi°°
zaal moesten loópen, derwijze dat het voorste van den
s®l er binaen stak.