I I 11 t I 5e Année, N° 39 - 10 Janvier 1925 Jaar, N° 3 9 - 10 Januari 1925 r Beheer, Opstel en Aankondigingen 15, Boterstraat, 15, Yper Redaction, Administration et Publicité 15, rue au Beurre, Ypres Huldebetooging Adolf BUYL i Abonnement 8 fr. 50 per jaar Buitenland 13 fr. Abonnement 8 fr. 50 par an Etranger 13 fr. K Federation des Sinistrés de F Arrondissement d’Ypres Les commissaires de l’Etat, l’intérêt Public et le Pouvoir de transiger Journal hebdomadaire de ^Arrondissement d’Ypres Organe de l’Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. voor het Arrondissement Yper Orgaan der Vereeniging der Geteisterden, der Ypersche Clubs, enz. De aanstaande maandelijksche verga dering der Afgevaardigden der Bonden zal plaats hebben den Zondag 11 Januari a. s. om 14.30 uur, in het Hotel Continental Statieplaats, YPER. DAGORDE 1) Proces-verbaal der voorgaande zitting. 2) Mededeelingen. 3) Nog de beperkingen tegenover de landbou- en de handelaars. 4) De Gemeentewegen. Wenschen der Clubs. De Gemeentebesturen der plaatsen waar geen bond bestaat alsook al de Coopera- l'even worden verzocht afgevaardigden naar deze vergadering te zenden. Alle geteisterden hebben vrijen ingang. De Voorzitter, Arth. BUTAYE, Advokaat, Yper. I done, aux termes de eet article II d’intérêt public. Nous supposons que c’est paree qu’elle s'e rapporte a une matière d’intérêt public, d’ordre public. Or, une matière d’ordre public ne peut faire l’objet d’une transaction elle n’est pas dans le commerce. Done, on ne peut transiger sur la matière des dommages de guerre. Voila la conclusion logique oü Ton arrive en admettant que le commissaire de 1’Etat soit exclusivement chargé de défendre les con clusions que comma.nde l’intérêt général. En regard de cette conception, que ren- controns-nous D’abord, la loi elle-même a mis les indem- nités dans le commerce, par son chapitre des cessions. Ensuite, toute une série de textes réglamen- tent depUis 1’origine le pouvoir de transaction des commissaires de 1’Etat. D’abord 1’article 42 de la loi du 25-4-1920 Le commissaire de l’Etat est autorisé a. transiger avec le sinistré sans homologation du tribunal quand la demande ne dépasse pas 10.000 francs. La transaction est toutefois soumise a 1’approbation du ministre des affai res économiques. Puis 1’article 2 de la loi du 23 oct. 1921 L’article 42 de la loi du 25 avril 1920 est abrogé et remplacé par les dispositions sui- vantes Le commissaire de l’Etat est autorisé a transiger avec le sinistré sans homologation du tribunal, lorsque la demande ne dépasse pas 5o.000 francs. La transaction est toutefois soumise a 1’approbation du ministre des affai res économiques. Enfin, l’article 4 de la loi du 19 Aofit 1923 Peuvent être réglées par transactions, conformément a l’article 42 de la loi du 25 avril 1920, modifié par l’article 2 de la loi du 23 octobi e 1921, quel que soit le montant de la demande 1°) Les reparations er> nature. 2°) Les reparations dues aux provinces, aux communes, aux établissements publics, ainsi qu’aux entreprises qui exploitent une concession sur le domaine public les répara- tions a accorder aux victimes civiles de la guerre les reparations a accorder pour assu rer la restauration agricole des terres. Partout se trouve la réserve de 1’approba- tion de la transaction par le ministre des affai res économiques. Est-ce en vue de 1’objection que nous avons formulée que cette clause a été introduite et l’Etat, en se réservant d’admettre ou de reje- ter par 1’organe de son gouvernement les transactions conclues, a-t-il voulu montrer qu’i! était lui mème juge souverain de 1’appli- cabilité du principe d’ordre public qui se poserait tout de suite en cette matière C’est-a-dire, 1’Etat est-il jugelui-même de ce Nous lisons dans un arrèt de la cour de cassation du 29 novembre 1923 Attendu que chargé par l’article II des lois coordonnées par l’arrêté royal du 25 avril 1920 de faire valoir les conclusions que commande l’intérêt général, le commissaire de l’Etat ne défend pas les intéréts privés de l’Etat qv’il est investi, comme le rap- pelle l’article i3 d’unemission se rattachant directement a l’exécution des lois sur les dommages de guerre, mission a laquelle il ne peut renoncer, ni personne pour lui qu’il ne peut done ni abdiquer la faculté d’interjeter appel avant de l’avoir exercée, ni faire abandon d’un appel régulièrement formé qu’en conséquence, le désistement de cette voie de recours ou 1’acquiescement resultant d’une execution du jugement sans réserve, si même elle était son fait, ne pour- raient lui être opposés et n’entraineraient pas la déchéance de 'Rappel régulièrement formé par lui en vue d® sauvegarder l’inté- rêt général. Si ce point de vue fait jurisprudence, que va devenir le pouvoir de transaction des com missaires de l’Etat Aux termes de l’article 2 044 du code civil, la transaction est un contrat par lequel les parties terminent une contestation née ou préviennent une contestation a naitre. Ce contrat suppose des concessions réci proques, car l’article 2 04 5 ajoute que pour transiger, il faut avoir la capacité de disposer, des objets compris dans la transaction. De quels objets peut-on disposer 1 La réponse se trouve au titre des contrats en général. L’article 1 128 nous renseigne II n’y a que les choses qui sont dans le commerce qui puissent être l’objet des conventions. Puis l’article 1 i33 La cause d’une con vention est illicite quand elle est prohibée par la loi, quand elle est contraire aux bon nes mceurs ou a l’ordre public. Les indemnités a allouer pour dommages de guerre sont dans le commerce, aux termes des articles 55 et suivants de la loi du 6 sep- tembre 1921 sur la cession et la mise en gage. Cependant, aux termes de l’article II de la loi du 25 avril 1920, elles concernent l’inté- rêt général ou public. Ici se pose la question un peu épineuse de savoir si eet intérét public se confond avec l’ordre public. Ces termes si souvent employés ne sont nulle part définis dans les lois. Le point de vue de la cour de cassation tend a les confondre. En fait, iis le sont presque toujours. La mission des commissaires de l’Etat est Zondag 4 Januari 1925 vierde Elsene haar Urgemeester, den heer Adolf Buyl, die Sedert meer dan 25 jaren lid is van haar ^eenteraad. De onpartijdigheid, de rechtschapenheid en e vaderlandsliefde van den jubilaris werden geprezen. En niet zonder reden. "He/ Ypersche dat zoo dikwijls het flink Pareden van volksvertegenwoordiger Adolf Y1- ten voordeele van de geteisterden heeft 6r Oi)digd en naar waarde geschat, houdt |/"’an den vriendelijk-en en verdienstelijken Y r8eiüe,ester van Brussel’s voorstad Elsene W geluk te wenschen. En nog vele jarenj La prochaine réunion mensuelie des Délégués des clubs de sinistrés aura lieu le dhnanche 11 janvier 1925, a 14.30 heures, al’ Hotel Continental Place de la Gare, YPRES. ORDRE DU JOUR 1) Procès-verbal de la séance précédent te. i) Communications. 3) Encore les restrictions a l’encontre des for mers et des négociants. 4) Les routes communales 5) Vccux des Clubs. Les Administrations communales des loca lity oü il n’y a pas de clubs de sinistrés, ainsi que toutes les Coopératives, sont invitées ienvoyer des délégués a cette réunion. Tous les sinistrés sont admis. Le Président, Arth. BUTAYE, Av., Ypres. Federatie der Geteisterden van het Arrondissement Yper |H’ LA V Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren On peut s’abonner dans tous les bureaux de poste Beiges Naamlooze artikels geweigerd iiiiimiii»itui» mum 1 I B! Les articles non signés sont refusés It

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Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 1