L>a misère des MnZ out Les Sinistrés Francais en Belgique et les Sinistrés Beiges en France Janni^’ Six -- |,„r a«" oubliés, plus qu’abandonnes, 1 setn°tfe les noms s’effacent ne s’alignent P uaJJdDOuS coeur d’ancien combattant se serre q Ik zoek Gij zoektIedereen zoekt 1 Wat Wel een geschenk om aan te bieden. Ja, zoo iets niet te duur, nuttig, en dat toch goed presenteert en dat is moeilijk Breekt uw hoofd niet en loopt eens tot aan het Carillon op de Markt bij Van Neste, daar hebt gij keus genoeg, in alle prijzen en in volle vertrouwen. oü les ressources n’auront pas été restituéès, l’ceuvre de la restauration sera frappée de sté- rilité et la reparation n’aura été, pour les si nistrés, qu’une duperie. Je signale a l’attention de nos gouvernants et cette idéé et ces revendications. Puissent- ils après en avoir fait l’examen, se decider aux promptes et décisives réalisations. Ce ne sera pas trop pour balayer l’atmosphère qui règne souvent dans nos villes aux briques trop neu- ves et aux tuiles trop rouges - la lourde at- mosphère des nécropoles. Max GLORIE P1US inique moisi de k c ia nier en Halie, aux Dar. faite au lendemain de la guerre, dans une re gion complètement dévastée, suivant. un plan d’ensemble. La naissance de certaines villes s’est ainsi effectuée d’une faqon brusque, rapi- de, anormale, nullement a la manière des villes qui se sont formées au cours des ages, au fur et a mesure des ressouices et des b’esoins. En ce qui concerne nos régions dévastées, on a songé aux beso ns, mais la question des res sources semble avoir été négligée. C’est ainsi que beaucoup d’Yprois en sont se demander aujourd’hui s’ils ne sont pas in- stallés dans une ville de décor, dans une ville sans lendemain et sans avenir, en laquelle l’achèvement des travaux de construction en- tretient encore un restant de vie factice. Il n’en faut pas plus pour créer une atmosphère de malaise et d’inquiétude. On ne s’étonnera plus dès lors que les plus hardis, les plus entreprenants réagissentcontre ce pessimisme débilitant en réclamant avec obstination lestravaux eneore a effectueret les ressources vitales a faire renaitre. Que réclament-ils au juste et, avec eux, la population tout entière Ils réclament tout d’abord une garnison. C’était une des ressources de la ville. 11 im- porterait de la lui rendre. Des démarches furent faites en ce sens au- près de M. Forthomme. Jusqu’ici, elles n’ont pas abouti. L’attribution a la ville d’Ypres d’une garnison irait, parait-il,«a l’encontre des principes essentiels qui ont provoqué la répar- tition des casernements lors de la réduction de l’armée, consécutive a sa réorganisation Ypres est ainsi sacrifiée au même titre que d’autres villes. Des difficultés d’ordre prati que ont été également invoquées. L’idée suggérée de créer a Ypres un aéro- drome et d’y fixer certains services d’inten- dance ne rencontra pas un accueil plus favo rable. En vain a-t-on fait observer qu’il existe a Ypres de vastes terrains et de nombreux bail ments a la disposition de l’armée, alors qu’ail- !eurs de nouvelles installations se font, et en tout cas se sont faites, a grands frais. Certes, quand l’intérêt, de la défense natio nale est en jeu, les intéréts d’une ville sont bien peu de chose. Qui nous dit cependant qu’a force de bon vouloir on ne finira pas par découvrir que ces deux sortes d’intéiêts ne sont pas inconciliables Ils réclament aussi le rétablissement du canal d’Ypres d l’Yser. A maintes reprises des cre dits ont été votés a eet effet, mais les travaux en sont toujours au point de départ. Les Yprois ont manifesté a eet égard le plus vif mécontentement. M. Ruzette, lui même, n’a pas trouvé grace a leurs yeux. C’est que ce canal, indispensable a la prospérité de la ville, ce canal toujours a venir, est devenu, aux yeux des habitants de la région d’Ypres, un symbole de promesses irréalisées et d’es- poirs cruellement déqus. En ce qui concerne les routes, observations analogues., II ne faut pas que la ville d’Ypres, centre de tounsme et de pélerinage, demeure inaccessible. Il ne faut pas que, par suite du mauvais état des routes, la clientèle franqaise soit détournée et d’Ypres et de la Cote beige. Telle est l’expression d’un sentiment unanime- ment partagé. Je me borne a noter ces quelques points, et ce ne sont pas les seuls. Qu’on sache cepen dant que d’autres localités formulent des re vendications analogues. C’est ainsi que la ville de Messines réclame avec non moins d’insis- tance que Ylnstitut royal de Messines soit éta- bli non plus a Lede mais a Messines même, oü il a toujours été fixé jusqu’après la guerre, oü il doit être fixé si l’on s’en rapporte aux titres de sa fondation. L’idée maitresse qui inspire toutesses reven dications, c’est qu’il faut non seulement recon- struire les villes et les villages, mais qu’il faut aussi, dans la mesure du possible, leur restituer les ressources qu’ils avaient avant guerre et qui sont nécessaires a leur prospéritépartout M. le Sénateur A SOU a posé la question suivante d M. le Ministre des A ffaires Etran- gères «J’ai attiré, a plusieurs reprises, l’attention du gouvernement sur le traitement différent, en matière de dommages de guerre, dont sont l’objet les sinistrés francais en Belgique et les sinistrés beiges en France. En ce qui concerne le remploi, les Fran cais sont traités chez nous com me les Beiges, tandis qu’en France, a la difference des na- tionaux, les sinistrés beiges sont astreints au remploi identique et sur place. Cette exigence conduit souvent a des con- séquences ruineuses et même déraisonnables. Les journaux ont cité, par exemple, le cas d’un sinistré beige, associé dans une entre- prise avec des Franqais, qui s’est vu privé de toute indemnité paree que ses associés, in- demnisés eux, avaient décidé de reconstituer leur industrie a trente kilometres de l’ancienne usine. Non seulement la presse s’est élevée contre cette absence de réciprocilé, mais les conseils municipaux, notamment celui de la ville de Lille, ont émis des veeux dans le même sens. II y a quelques mois, le gouvernement beige a répondu qu’il avait engagé d’actifs pourparlers avec le gouvernement franqais en vue de porter remède a eet état de choses. M. le ministre voudrait il me dire quel a été le résultat de ces pourparlers et gü en est actuellement cette question, qui préoccupe au plus haut point nombre de nos compa- triotes établis en France. M. le Ministre Paul HYMANS a répondu Les difficultés signalées par l’honorable membre sont dues au fait que certaines dispo sitions de l’arrangement franco-belge du 9 octobre 1919, sur la réparation réciproque des dommages de guerre sont interprétées diffé- remment par les juridictions beiges et franqai- ses. Aussi, pour éviter les anomalies qui résul- lent de cette situation, mon honorable prédé- cesseur a proposé au gouvernement francais, a la demande de M. le ministre des affaires économiques et dans l’intérêt des ressortis- sants des deux pays, de donnef aux articles 2 et 3 de l’arrangement une interprétation ana logue en Belgique et en France. Cette interprétation aurait pour avantage de permettre notamment a nos compatriotes sinis trés en France de se conformer plus facile- ment a l’obligation du remploi. Les différentes administrations franqaises intéressées poursuivent en ce moment l’exa- mende ces propositions.Ces études prendront peut-être uncertain tempsencore, étant donné la complexité de la question et le nombre des administrations appelées a se prononcer. Rien ne sera, en tous cas, négligé de notre part pour en hater le résultat. Extrait de La du 10 Janvier 1920. La France a, en 1914, subi k des assauts. Durant cinquante deux 1 du Nord aux Vosges, en Belgique en Gréce, en Serbie, en Roumanié danelles, le sang Franqais a coulé Des milliers et .des milliers de mo payé de leur vie la Victoire. rts Qu’avons nous fait pour eux Che comrne si leur gloire était trop vaste6n°Us> si les croix de bois de.vaient être u’ne^T' et une offense pour les municipalité/"6 les entretenaient d’autant plus pieusem qu e es savaient toute la reconnaissan qu elles devaient éternellement garder a c qui avaient défendu leurs antiques libertés^ comrne si Ie passant attardé avait pu mtsun/ le prix de la Victoire chez nous, en qu^ heux particulièrement significatifs on les parqués dans de froides et immense® nécra poles pour que leurs corps, rangés a l’infin| montent dans l’oubli, une garde impression’ name dont la tragique grandeur ne se mesu- rera que de loin paree qu’inaccessible. Ainsi l’a-t-on voulu 1 D’aucuns diront.poor que certains s’enrichissent a ces relèves macabres. Mettons que ce soit par économie et, pour mieux les soustraire a l’oubli. Pauvres morts vous faut-il done étre plus de dix mille pour que l’on ne vous oublie point. Mais passons pour n’avoir pas a faire état d’un faux sentimentalisme qui, lui aussi, a sa part de responsabilité. Chez nous, passe eneore. Mais a l’Etran- ger La des hommes sont morts non seule ment pour défendre leur Patrie, mais avec une idéé, la Cause de la Civilisation. Nous avons conté jadis (1) avec quelle piété nos camarades de Constantinople entre- tiennent les ossuaires des Dardanelles sont rassemblés les ossements de tous Is malheureux camarades auxquels aucune sepul ture n’avait pu être donnée et qu’il ne fut pas permis d’identifier. Nous voudrions aujourd’hui, grace a l’obli- geance de noire camarade Edmond Boom, de Comines, avoir une pensée spéciale, po® ceux des nótres tombés en Belgique, surcette terre que nous chérissonsa l’égal de la prance. La aussi des chevaliers francais du Droit sont tombés. Qu’en avons nous fait de ces héros, de ces martyrs Edmond Boom, qui a vu, va nous le dire. Trois mille des nótres reposent dans terrain inculte qui a nom cimetière MilH^ Francais de St-Charles Ypres. A cinquante metres de la route, rien nefatt prévoir qu’il y a la un immense cimetière e La porte d’entrée si l’on peut dire tombe eo ruine et la partie ouvrante n’a aucune attac permettant de clore le cimetière. Le premie, chien venu ou le plus vil ivrogne peut pen trer et prendre ses ébats Au fond du cimetière quelques tó es front forment une immense caisse laquelle on aperqoit des cercueils vi es’^^ ou huit qui achèvent de pourrir avec es avoisinantes. ar;e5 A part un petit monument offert p habitants d’Ypres a l’armée framjaise on peut chercher en vain tin f1’11 France pour le cimetière franqais Peu de tombes entretenues, dix pe^, le souvenir du ier novembre et ce ^-erte par novembre, se résumé en unegeibe 0 le comité d’initiative Beige du nie\on unpó' 1920 et une couronne de la Commis riale des sépultures militaires bril Rien a nos morts de leur I ays' >1 SOUS di ■ial imp®' (1Voix du Combattant du 12 mars I-'2‘ Voix du c^bQttQnt

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 2