Nolf est Hotel - Mershelynck et et contre 3 son? est en Les nouvelles sont meilleures il parait que ce n’est qu’a titre de dépot provisoire que la ville de Bruxelles a requ les collections du Musée. Nous pouvons compter sur M. Ie Ministre des Sciences et des Arts. Maintenant, pour que nous ayons nos justes apaisements, que le Gouvernement donne ordre a l’architecte Cloquet de commencer sans retard les plans de reconstruction de l’Hótel Merghelynck, et que les travaux sui- vent incessamment. mobilier -pres. NIEDIVS VAN DEN DAG» dans de nombreux cas, la conscience de nos juges. Le désintéressement de nos quoiidiens ou leur silence prémédité constitue l’écran pro- tecteur derrière lequel se commettent les plus injustifiables méfaits. Une a une, on a sapé les colonnes sur les- quelles s’étayaient jadis notre prospérité et notre richesse. L’impossibilité de reconstruire certains im- meubles par suite de jugements injustes, con- traires a la loi, l’autorisation de transfeit en d’autres régions de plusieurs de nos indus tries, le retard apporté dans la réfection de nos routes, l’inexécution des promesses rela tives a notre canal, le depart sans espoir de retour de notre bataillon et de notre célèbre école d’équitation, le vol (non, le terme n’est pas trop dur) de notre École de bienfaisance, de l’Institution Royale de Messines, voila partiellement établi le bilan des méfaits que nos gouvernants ont commis contre notre ville. Et ce bilan est enfin couronné par l’enlève- ment de notre Musée Merghelynck et son transfert dans la capitale. Ce nouveau crime marquera t-il la fin des coups qui, cauteleusement, sournoisement, ont été portés contre l’oeuvre de notre renais sance Nous ne le croyons pas. Qu’ont fait nos mandataires pour s’opposer a cette lamentable suite de manoeuvres sub versives sous lesquelles doit infailliblement succomber notre chère cité que nous avions espéré voir renaitie, grace a notre travail et a notre ténacité Quand done ont-ils pu sauvegarder nos droits Quand done ont-ils suffisamment revendiqué les institutions et les voies et moyens qui constituaient la base principale de notre pros périté Quand done ont ils protesté avec assez d’énergie contre l’inexécution des lois qui avaient été instituées en vue de relever nos ruines L’Ypersche insérait tout dernièrement un article émanant d’un de nos plus sympa- thiques collaborateurs, intitulé C’est bien fait 11 incriminait les sinistrés eux mêmes pour la juste raison qu’ils n’avaient pas su choisir les hommes assez énergiques, volontaires et puissants, imbus de leurs devoirs et de leurs obligations et conscients de la charge qu’ils avaient assumée en acceptant leur mandat. C’est bien fait Le mot était dur mais combien vrai. A présent, il n’en sera plus ainsi. L’électeur, devant l’urne, saura se souvenir de ceux qui, toujours, se sont trouvés a ses cótés, dans les circonstances heureuses com- ine dans les évènements malheureux. L’heure est aux décisions énergiques. Les termites creusent leurs galeries. BRUYÈRE. Nous lisons dans L'ETOILE BELGE JLe Musée Merghelynck a Bruxelles Les journaux ayant annoncé que les col lections Merghelynck seraient prochainement confiées a l’administration communale et ex In het lezen wij Het Merghelynck-Museum M.de senator Ernest Nolf heeft, in een pers gesprek, verklaard dat er volstrekt geen spraak is dat de merkwaardige verzameling van het Merghelynck-Museum van Yper, voor goed te Brussel zou blijven. Het testament Merghe lynck is uitdrukkelijk Yper moet eeuwig durend in het bezit van deze voorwerpen blij ven e« zij moeten daarbij in het hotel Mer ghelynck zelf berusten. Het is op die voor waarde dat M. Merghelynck zijne prachtige verzameling meubelen en voorwerpen uit de XVIII' eeuw aan de Akademie van België ver maakt heeft. Men weet dat bij de beschieting van Yper de voorwerpen die het Merghelynck-Museum versierden, gered werden en naar het Petit Palais te Parijs verzonden. Na den oorlog werden zij naar Brussel overgebracht en op geborgen in de kelders van het Museum van ’t Verjaringspark, waar zij, aan de vochtigheid blootgesteld, beschadigd werden. De Stad Brussel deed ze dan naar een hotel der Eik- straat overbrengen, waar zij goed beschut en bewaard worden. Zij verblijven daar maar VOORLOOPIG. Er is volstrekt geen spraak dat de merkwaardige verzameling te Brussel zal blijven. Eens de Vleeschhalle, te Yper, herbouwd, zal niemand eraan kunnen denken daar aan het Museum Merghelynck de plaats te ontzeggen die het toekomt. Wij hebben Donderdag de gelegenheid ge had M. de senator Nolf en ook M. de minister Nolf over deze kwestie te spreken. De eerste bevestigde ons de verklaringen van zijn pers gesprek en de tweede deed opmerken dat niet de Regeering maar wel de Akademie van Bel gië in de zaak van ’t Museum Merghelynck uitspraak te doen heeft, doch dat het in alle geval bepaald zeker is dat de merkwaardige verzameling slechts VOORLOOPIG aan de zorgen van de Stad Brussel toevertrouwd werd. Nu weet men, waaraan zich te houden. Enfin LA DERNIÈRE HEURE im- prime ce qui suit Les Déménagements du Musée Merghelynck II doit réintégrer sa bonne ville d’Ypres Mais pas tout de suite Des notes tendancieuses ou dictées par une connaissance inexacte des faits ontétépubliées, ces jours derniers. II en résulterait que le Musée Merghelynck aurait été offert par l’Académie des Beaux-Arts a la ville de Bru xelles. Ypres, berceau de cette merveilleuse collection de meubles et d’objets du XVIII' siècle, en serait ainsi dépossédée. Rien n’est moins vrai, nous a déclaré M. le sénateur Ernest Nolf, qui est particulière- ment au courant de cette question. Merghe lynck a doté la Ville d’Ypres de ses collections qui sont de véritables trésors artistiques. Son testament est d’ailleurs d’une précision abso- lue Ypres doit posséder a perpétuité ces objets et ils doivent, au surplus, rester dans l’hótel Merghelynck même. Noussavons que notre sénateur tout acquis a notre ville d’Ypres. Nous savons aussi, (1-jnterview prise P* réputé Jean Bar en témoigne clan qu’il souffre des vexations et des injus donton nous abreuve depuis cinq ans lesquelles il ne cesse de lutter. Et nous mes persuadés qu’il fera tout ce qul$ son pouvoir pour faire réintégrer dans ville le musée qu’on cherche a nous Mais ne pourrait il user de son in pour obtenir du Ministre des bcie Beaux-Arts une déclaration solenne une quelle les choses seraient mises au p fois pour toutes détente Cette déclaration amènerait un® jeS dans les esprits justement surexci dép nombreuses spoliations dont n?us -ent trés été victimes et les Yprois lui se reconnaissants de sa démarche. uxejleS> Car même un dépot provisoire a puiS' rue du Chéne, serait déja une spo bofls que nous avons dès ma’n orov<s0lfe locaux, a Ypres même, oüce dep sera beaucoup mieux a sa P*a‘ e’ypj-es, Pa d’Ypres doivent se trouver a ailleurs. Voila qui est net. La confusion dans laquelle pourrait s’expliquer par ce fait r- ghelynek, qui était un collectionneu légua a l’Académie de Belgique Son f mais, a la condition expresse que'1]"1^1 restat a perpétuité a Ypres et dans i’k ‘We son propriétaiie avait passésavie» plus, il laissait a sa femme, la SUr' Merghelynck, l’usufruit de l’hótel etT"^6 musée. II voulait formuler, par la 6 S°n bien arrêté de doter Ypres de ses coluJ68* L’Académie royale serait done non ave°nS> a se declarer propriétaire et dispensatriceT ces bier.s je m’empresse d’ajouter qu’elle songe nullement, - pas plus d’ailleurs que Ville de Bruxelles qui, en offrant l’hótel de 1 rue du Chéne, pour le dépot de ce i n’a point l’intention d’en déposséder Y Le musée en voyage Voici exactement la situation. Au moment du bombardement d’Ypres, on s’empressa de sauver les objets qui garnissaient le Musée Meighelynck. Ils furent envoyés a Paris et i istallés dans le Petit Palais oü ils firent l’admiration générale. Mais pres ne devait connaitre que des revers. Le Musée Merghelynck, fut détruit de fond en comble. La guerre terminée. il n’était done pas possible de songer a faire réintégrer ses anciens locaux par ce riche mobilier. 11 fut envoyé a Bruxelles. II se trouve, en ce moment, dans les caves du Musée du Cinquan- tenaire, oü, cela va de soi, il se détériore lamentablement. Emue, la Ville de Bruxelles veut bien lui donner l’hospitalité a l’hótel, d’ailleurs exquis, de la rue du Chéne. Mais, faut-il le dire? II ne s’agit la que d’une hospitalité éphémère. On reconstruit, en ce moment, la Halle aux Viandes a Ypres dès que ce monument sera reconstruit, le Musée retrouvera son droit de cité. Et personne ne songera a le lui contester ce serait, d’ailleurs, une tentative de spoliation et elle échouerait fatalement. Une ville sacrifiée M. Nolf ne peut admettre les mutilations dont Ypres-la-grande-Martyre la guerre linie, a été la victime. Après avoir dédaigné les droits des siens a la restauration, on lui a enlevé son école régi- mentaire, son école d’équitation, son école de bienfaisance, l’Institut de Messines, et, dans un autre ordre d’idées, son canal, ses routes et peut-étre, domain, son tribunal Haro sur Ypres Haro sur la vaillante cité des Flandres qui fut la plus meurtrie et dont le sang coula par toutes les veines, tel semble étre le mot d’ordre Avouez, conclut juste ment M. Nolf, que c’est profondément injuste et que nous méritons plus d’égards. JEAN BAR. °n est tombé lUeM.Mer. averti, posées dans l’hótel patricien de la rue du Ché ne, il y a lieu de préciser a ce sujet que l’Aca démie royale de Belgique, a laquelle ces collections furent léguées avant la guerre, n’entend nullement faire abandon de ses droits de propriété c’est a titre purement provisoire qu’elle commet ce dépot a la ville de Bruxel les, a la lois pour soustraire ces précieux objets d’art aux risques de détérioration qui les menacent dans les caves des Musées du Cinquantenaire et pour perinettre au public de les voir dans de bonnes conditions. L’Académie se réserve de rentrer en posses sion des collections Merghelynck dés qu’elle disposera d’un immeuble digne de leur servir de cadre.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 2