III ill n Wl III H li I lil i i#l III I III m F Il Mil h hi De Baksteen van den Staat Titres Nominates Intéréts 1 a i I de Ke®- Jen er tot i 'm budget des a pu être oü personnellement j’ai rendu compte de l’audience accordée par le Ministre des Affai re ïa séance de la Fédération du 9 précédent, J Vande .Lanoittc s koffies zijn de beste. ii J I 1 La question des abris. M. Deleu, bourgmestre de Messines, fait aiors d’une faqon claire et précise ce qu’on peut appeler l’historique de la démolition des abris bétonnés Si 1’on consulte La Region d’Ypres du l5 novembre 1924, donnant le compte-rendu vernemen over ‘n de pro- lit res Économiques a quelques délégués des sinistrés, dont je faigais partie, l’on peut voir que M. Moyersoen a déclaré que les proprié- taires qui avaient été indemnisés pour les abris se trouvant sur leurs terres, devraient eux-memes se charger de lai re démolir ces abris. Cela ne laissait-il pas comprendre que les propriétaires ont le droit de donner 1’autori- sation de démolir des abris se trouvant sur leurs terres Eh bien, il se présente ce cas-ci des loca- taires, occupant les terrains, les cultivant, autorisés par le propriétaire a démolir des abri» se trouvant, sur les terres qu’ils louent et qu’ils occupent, se sont vus diesser procés verbal pour ce fait. Le propriétaire a cependant tout intérèt a ce que ce soit l’occupant de la terre qui démo- lit 1’abri, car il est tout aussi intéressé que le propriétaire a ce qu’il n’en reste rien dans le sol et que le terrain ne se trouve pas encom- bré de blocs de débris. Le fait de dresser procés-verbal est d’autant plus regrettable qu’il s’agit ici d’honnétes loca- taires, de gens respectables. Ceux-ci seront vraisemblablement punis tandis qu’actuelle ment, aux environs de Hollebeke il en est qui détruisent des abris a l’aide d’explosifs, enlè- vent le fer pour le vendre el laissent les champs encombiés de gros blocs de béton recouvrant une superficie plus étendue que celle de l’abri lui même D’après mes informations, ch st le service des Domaines qui a entrcpris une nouvelle méthode pourl’enlèvement des abris bétonnés. La ville de Messines ayunt demandé l'auto- risationde faire disparaitre un abri se trouvant sur le tracé d’une route a rec mstruire, a requ du Vérificateur de l’Enregistrement la réponse sui vante Suite a votre lettre du 17 courant, qui m’est parvenue par l’intermédiaire de la Direction provinciale de l’Enregistrement, j’ai l’honneur de vous faire connaitre que je pro cédé le 3o courant (janvier) a la vente publique de tous les abris de la province, divisée en cinq secteurs, a eet effet. II m’est done impossible de prendre votre demande en considération.» Sur la proposition de M. Deleu il est décidé de demander au Ministre des Finances de preset iie Que les communes doivent être averties, en temps opportun, de l’enlèvement des abris bétonnés et être mises en possession d’un exemplaire du cahier des charges 2°) Que l’entrepreneur chargé de la démoli tion doit faire disparaitre tons les abris indis- tinctement 3°) Que l’entrepreneur doit également enle- ver tout le massif en béton et rétablir les lieux dans leur état primitif 40) Que des mesures rigoureuses soient prises pour preserver de tout dommage les immeubles voisins'et de faire verser en outre par le soumissionnaire un cautionnement en garantie des dégats éventuels. Il est décidé, au surplus, de faire de nouvel- les instances auprès du Ministre des Affaires Économiques si l’enlèvement des abris béton nés n’était pas poursuivi avec toute la célérité desirable. La réalisation des titres sans remploi contre des prestations en nature. Un échange de vues, trés intéressant, a lieu a ce sujet. Des investigations ont été faites et seront continuées. Le résultat pourra vraisem blablement être communiqué lors de la pro- chaine assemblee. Il sera demandé au Ministre des Affaires Économiques si les titres au porteur, a rece- voir pour les indemnités sans remploi, pour- ront servir a payer les contributions. reques. Certaines de ces réponsts sont satis- faisantes, d’autres le sont moins et donneront lieu a de nouvelles demandes. Encore des mesures restrictives. La Coopérative pour dommages de guerre Ypres et les environs a fait publier une note de laquelle il résulte que tous les tiir.s nominatifs, délivrés pour dommages de guerre soumis a remploi et se rapportant a des dom- mages commerciaux, industriels ou agricoles, y compris les immeubles qui y sont affectés, ne sont pas payés actuellement si le dommage total, réparation et indemnité complémen taire, dépassent ensemble les i5.ooo francs. Les titres, introduits en vertu de la circu laire du 3o octobre X924, sont renvoyés avec la mention qu’ils ne peuvent être rendus payables pour le moment. La Coopérative précitée s’est vu renvoyer de la soite des titres dont le montant s’élève a un million six cent septante trois mille sept cents francs 1 La Fédération se doit de protester contre ces mesures restrictives, d’autant plus que le Gouvernement ne peut pas prétendre mainte- nant qu’il ne possède pas d’argent. Car il en a. En voici la preuve Lc Depute M. du Bus de Warnajfc a posé le 28 janvier dernier la question suivante a M. le Ministre des Finances L.e budget des dépenses recouvrables de 1924 indiquait comme prévisions de recettes une soinme de i.5oo millions de francs repré sentant le produit attendu des livraisons alle- mandes en nature et des vet sements allemands en numéraire. L’exposé général du budget laissait en tendre que ce chiffre était donné plutót com- me affirmation de droit qu’a titre devaluation budgétaire propremênt dite. L’honorable ministre n’est-il pas encore en état de faire connaitre jusqu’a quel point le montant des recettes pré vu au dépenses recouvrables de 1924 atteint MTheunis a répondu le 3 février dernier II est exact que la prévision de recette de i.5oo millions figurant au budget des dépen ses recouvrables de 1924, n’avait aucun ca- ractère rigoureux. L’exposé général du budget qui date d’oc- tobre 1923, en donnait la raison en ces termes: En ce qui concerne les livraisons alle mandes en nature et les versements allemands en numéraire, il apparait clairement qu’aucu- ne évaluation sérieuse, même approximative, de ce qu’ils seront en 1924 ne peut être tentée a i’heure actuelle Le gouvernement, en conséquence, avait inscrit comme prévision de recette une somme équivalente au solde de notre priorité au 3i aoüt 1923, calculée au taux trés modéré de 2. fr. 75 c., pour un marc-or. En réalité, les prévisions budgétaires ont été dépassées. Les versements effectifs faits dans la caisse de l’Etat au titre de produit des livraisons allemandes en nature et des versements en numéraire a rattacher au bud get de 1924 atteignent, en effet, 1.821 millions en chiffre rond. De ce total, une somme de 409 millions représente la contrevaleur des livraisons en nature Cette intéressante question sera discutée plus amplement lors de la prochaine réunion, laquelle sont invités, dès a présent, les déle- gués de toutes les coopératives de l’arrondis- sement. sufJam D<MUtie PERIQUET a Posé la question 'ante a M. Ie Ministre des Finances La plupart des jugements des tribunaux de ommages de guerre, tout en accordant répa- tion du dommage cause aux sinistrés, accor- en egalement les intéréts sur les sommes a verser en vertu de Partiele 5o de la loi. Le epartement des finances paye ces repara tions avec une lénteur désespérante, et les interets dus encore plus lentement. La plupart des sinistrés sont obliges d’em- prunter de l’argent en attendant que l’Etat >e ”e vcu,Me bien les payer et pour ces em- prunts, ils payent des intéréts de 6, 6 1/2 et ^i’Ea'°rS qu'!'s ne recevront que 5 p. c. De plus, d’une piece venant de la Trésore- j rie des dommages de guerre, que j’ai en ma possession, lorsque l’Etat beige paye ces intéréts aux sinistrés, il leur retient la taxe inobilière, soit 2 p. c. sur la somme d’intérêts. Je prie l’honorable ministre de me dire si réellement cette situation facheuse existe, et, dans 1’affirmative, je lui demande de mettre fin a ce scandale et de rembourser ce qui a été retenu indument aux sinistrés. 3/. le Ministre a répondu La liquidation des allocations pour dom- mages de guerre s’effectue par les soins du département des affaires économiques. Celui-ci, dans un certain nombrede cas, requis de l’administration de la drésorerie et de la Dette publique, la délivrance de titres nominatifs ces opérations sontconiplètei«ent jour en ce qui concerne mon départeinent' La liquidation des intéréts afférents aux titres nominatifs incombe a la Trésoreii6, Q s’occupe actuellement du reglement des ii^ réts pour le second semestre I924- n pas possible de payer a date fixe et a tou’ bénéficiaires en meme temps les sonrrnes Dur reviennent de ce chef. Ces intérêtS/ceS. dus, suivant le cas, aux titulaire®) aU's,gn. sionnaires ou aux créanciers-gagisteS' ^grtS) suit que, pour chacun des compteS des renseignements doiventêtredéman De heer Minister van Economische 7 bekende dus dat de Staat nog over o ^en Hoen stuks baksteen beschikte. Men opgemerkt hebben dat er geen gewT gemaakt van voorraden in de Proving werpen, dan wanneer het algemeen bekeer dat de Staat in de Rupelstreek en in de pen millioenen steen heeft besteld Vem' in 1924 elk jaar aanbestedingen werden uit^ schreven voor het vervoer van dezen f86' naar de Verwoeste Gewesten. een Is al deze Boomsche en Kempische stee aan den man gebracht, des te beter en da" getuigt zulks voor de goede hoedanigheid dezer steensoort. In het tegenovergesteld val ware het van belang te vernemen welke hoeveelheden steen de Staat i vincie Antwerpen nog beschikt. Intusschen mag men zich er ook over ver wonderen, dat de Staat zoo weinig initiatief aan den dag legt om zich van zijne voorraden steen te ontmaken. Gewis is er veel slecht^ steen onder 264 millioen die over het land verspreid liggen men mag nochtans aanne men, dat minstens de groote helft daarvan nog goed bruikbare steen is, die mits een weinig reklaam en eenige vergemakkelijking van leverings- en ven oervoorwaarden alras koopers zou vinden, zonder te gewagen van de talrijke openbare werken waar het al of gedeeltelijk gebruik van dezen steen kan wor den voorgeschfeven. Doch daartoe wareeene verstandhou ling tusschen de verschillende ministerieele departementen noodig, en dat is iets wat de Staat zelf nooit heeft kunnen beweikstelligen 1 De Bouwkroniek (8-2-25). Bil if I ijl II

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 2