Caisse Commercial de Roulers Voorheen G. DE LAERE G° I Dm h Achat de dommages Beste SpeHewerkpapier HALFMAANDELIJKSCHE REKENINGEN Tijdperk van 25 Februari tol lö Maart 5,00 t. ti. U" Les Trésors d’Ypres H I I La Caserne Onze Soldaten Une bonne nouvelle 1 jaav On nous a dit jusqu’ici que la caserne restate sans toiture paree qu’au ministère de la guerre les uns voulaient y mettre une terrasse, les autres une toiture. Il n’en est rien. Nous avons publié la semaine dernière la réponse du ministre de la Défense nationale qui est bien catégorique. C’est le ministre des affaires Economiques seal qui est responsable de l’état scandaleux de let caserne. Il n’y a plus raoyen désormais de nous induire en erreur, ni de rejeter la faute sur un autre ministre. L’administration communale sait désormais a qui elle doit s’adresser. Les sinistrés qui seraient désireux de négo- cjer leurs dommages pour Ypresdans les con ditions les plus favorables peuvent s’adresser sous les initiales C. P. P. V. au bureau du journal. patrimoine artistique is in de Boterstraat t’Yper, bij C. Dumortier. Rekeningen 6 maanden n. h. 1 jaar p. b. de jadis Au surplus, il est inadmis ible que les pouvoirs publics semblent ignorer que Mme la douairière Merghelynck, est encore en vie, doftiiciliée au chateau de BeauvOorde, sous Wulverghem, et garde, toujours intacts, ses droits d’usufruitière. Si un accord est a éta- blir, c’est done avec elle seule, plutöt qu’avec la ville de Bruxelles. C’est ce que les Yprois n’ignorent pas, et de la, ce tollé général contre les tendances centralisatrices de 1’Etat et cette levée de boucliers, dans la presse locale, en faveur dü retour des collections,. Pyrès... i( Hous lisons dans le Le Matin d’Anvers Le Musée Merghelynck Aangesloten bij de BANQUE DE BR(J£ELLE5 (Kapitaal 200.000.000 - Reserved 55.650.000) congestionner eet immeuble d’une véritable pléthore d’antiquités pour les mettre harmo- nieusement en place dans le cadre somptueux de 1 hotel édifié de 1774 a 1'776, sur les plans de 1’architecte Gombert, de Lille. A défaut de mobiliers et d’objets d’art de 1 importance de ceux que 1’on admire dans la collection Richard Wallace, a Londres, ou dans la collection André, a Paris, M. Merghe- lynck, pris de la manie du bibelot du XVIIIe siècle, fit des acquisitions en nombre trop considerable, et Ce fut au détriment de la pureté même de sa reconstitutiorIl n’en garde pas moins le mérite d’avoir été, en quelque sorte, un précurséur, en notre pays, en matière d’organisation de musée, et il sut réaliser, un des premiers, ce concept, si logi- que, qui consiste a placer 1’objet d’art dans le milieu pour lequel il a été créé. C’est sur ce. principe qu’ont été aménagés le Musée Gruut-, huise, a Bruges, et, plus tard, le Musée Mayer-van den Bergh et celui du Steen, a Anvers, certaines salles du Cinquantenaire, a Bruxelles, et qulques musées de province. Chacun sait le triste sort qui fut réservé, lors des premiers bombardements de 1914 au Musée commutial, aux Archives, les plus riches du pays, aux trésors des églises et des convents, comme aux nombreuses collections particulières. Nous n’avons pas a établir ici les responsabilités que 1’on connait, du reste, mais simplement a faire ressortir que, si après la destruction des collections publiques, celles du Musée Merghelynck furent, en partie, sauvées, ce fut grace a. 1’initiative de Mme la douarière Merghelynck. Avec un désintéressement dont on ne pourrait trop faire l’éloge, elle négligea l’évrcuation du riche mobilier artistique de son hotel particu lier, dont elle élait propriétaire, poür sauver lés collections du Musée, dont elle n’était cepen- dant qu’usutruitière, la nue propriété en ayaht été léguée, a l’Etat.C’était certainement 14 un louable effort pour arriver a reconstituer, après guerre,l’ceuvre si intéressante,créée par son mari. Mais, hélas I on ne disposait plus, eii.ee temps la, des moyens pour sauver la totalité des collections, et ce n’est qu'une minime partie de celles ci qu’il fut possible d’expédier a Paris, et d’exposer, au Petit- Palais, en 1916. Survint 1’armistice, et les caisses prirent le chemin de la Belgique, oü asile leur fut donné dans les sous-sols du Cinquantenaire, que 1’on dit, depuis peu, humides. Les journaux de la ca pitale nous ont appris qu’un accord venait d’intervenir entre 1’Etat et la ville de Bruxel les pour aménager ces objets en un musée temporaire, a I’hotel Hoffmann, a Bruxelles. L'expérience est la pour démontrer tout le danger qu’offre, le plus souvent, chez nous, le caractère provisoire d’une mesure. Si les sous-sols du Cinquantenaire offrent un réel danger pour ces objets, qu’on s’empresse done de les réexpédier a la ville d’Ypres. En atten dant que 1’Etat ait satisfait a son obligation de réédifier I’hotel Merghelynck, füt-c'e même sans le luxe de décors de jadis, la ville d’Ypres possè ie déja des locaux assez vastes et assez secs pour abriter ceS collections. La ville martyre a déja été frustrée de sa garnison, de son école de bienfaisance et d’autres institu tions. Lui enlèvera-t-on encore les tristes c.paves de son glorieux I i Ml 1 Woensdag morgend was men bezig afme tingen te nemen op het dak onzer voetvolk- kazerne. Volgens het schijnt is men vast besloten in ’t kort het dakwerk aan te vangen, ten einde klaar te wezen voor de komst onzer piotjes. Of de kaki-mannen hier wel gekomen zullen zijn hoeft niet gezegd te worden. Dank, heer Minister, hertelijk dank, indieh dit verwezentlijkt moge worden. Baas van ’t Tapperije. [a Trésorerie, après l’expiration de chaque 5ÊInestre, au bureau central des cessions et nantissenaents, inst’tué par la loi du 10 mai 1919. Ces précautions sont prises dans l’inté- rétdestitulaires mêmes qui, sans ces garanties, ne trouveraient point a mobiliser leur créance auprès des prêteurs de capitaux. Nous lisons dans les quotidiens Voles navigables des environs d’Ypres L’Office des régions dévastées vient de remettre au Ministère des Travaux publics 5o a 60 mille tonnes de briquaiilons provenant des ruines d’Ypres. Espérons que cette remise facilitera et ac- tivera les travaux de réfection de l’Yser et dq canal d’Ypres a l’Yser, et notamment des chemins qui les longent. A lloiis, Messieurs du Ministère des Travaitx publics, n'en restez pas ld et monirez que vo.us des aussi capables que vos confrères du Ministè) e des Affaires Economiques de produjre un mi-, racle dans les Flandres. Toute la population du pays dévasté a les yeux fixés.sur vous. A 1'oeuvre done L’oeuvre remarquable d’un archéologue de province. Un joyau de Ia ville martyre. Ce que 1’on compte en faire Ua procédé inadmissible. Sous ce titre paraissait, l’autre jour, dans les journaux un article annongant le transfert aI’hotel Hoffmann, rue du Chène, a Bruxel les, des épaves sauvées, lors des bombarde- ments, du musée Merghelynck a Ypres. Relevons-en d’abord, quelques inexactitu destrop flagrantes pour qu’elles puissent con- tihuer a s’accréditer. Le Musée Merghelynck ne fut point institué, comme on l’a dit, peu avant la guerre par la familie Merghelynck, qui l’habitait rarement, lui préférant lesséjours aux champs et les voyages...» Tout d’abord, il ne s’agit pas d’une familie Merghelynck, éprise de villégiature et de tou- risme, mais d’un archéologue de province, en- nemi des voyages et des relations mondaines, qui voua toute son existence 4 des travaux d’érudition, spécialement a.la généalogie et a l'héraldique, Messire Arthur Merghelynck, écuyer, chevalier de l’Ordre de St-Jacques de Portugal, etc., membre du conseil héraldique de Belgique et de nombreuses sociétés savan- tes du pays et de l’étranger. C’est lui qui fut le fondateur de ce précieux Musée, et nous crayons ne pouvoir mieux faire que de tram-, crirecequ’il écrivit, en 1894, en tête del’album de son Musée, devenu aujourd’hui, une publi cation introuvable Animé du désir de sous- traire au vandalisme mercantil et ignorant l’ancien hotel de familie, et de rendre, en me nie temps, un hommage mérité au bon goüt de ses auteurs, nous, l’arrière petit-fils du ba’is'- Seur, nous regardames comme un devoir d’em- pêcher celui-ci de devenir la proie de quelque marchand, en quéte de locaux spacieux, des tination, qui, parait-il, lui était réservée, et nous en limes l’acquisition de la main a la ■nam par acte du i5 avril 1892. Le but que nous nous proposions, était ^alementde mettre en relief, par une restau- ration a laquelle. nous avons réservé tous nos s°ins, les jolies choses des époques Louis XV etLouis XVI, que renferme Ja maison de nos ancètres, et de sauver ainsi, momentanément lu®oins, un immeuble présentant, comme en Senible et conservation, un spécimen de la se- c°nde moitié du XVIIIe siècle, peu coinmun nos jours, même dans nos grande s villes, on en cmiptait, cependant, jadis, comme 5llj0Urd’hui, taut de splenrlides demeures. Ce n’est pas a cette seule oeuvre de savante restauration que devait se borner le plan con- Par l’homme de goüt qu'eiaitM- Meighe- ^ck. Né collecliotmeur, au goüt sür et alfiné, ®P.óclectisme s’ptendait des arts dumoyenagv 'btde Renaissance, dont il avait réuni de si auxspécimens a son chateau de Beauvoordi .^’aux arts francais du XVIIIe siècle, em- reint«de la plus Loble éiégance. Dans son °lel Particulier de la rue d’Elverdinghe s’en- I SaW tr.obq- ct bibelots des époques ltou‘sXV et Louis XVL 11 rui iut aisé de de- i 1

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Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 3