pres revolt auj ourd’hui la visite du Rol I Yper ontvangt heden het bezoek van don Koning I I 5e Année, N° 4 5 - 21 Février 1925 Visite du Ftoi 1 4 I jaar, N° 45 - 21 Februari 1925 Ih Yl I i I lil 11 lexte de la Supplique leer, Opstel en Aankondigingen 15, Boterstraat, 15, Yper Rédaction, Administration et Publicité 15, rue au Beurre, Ypres Les articles non signés sont refuses aswauan Naamlooze artikels geweigerd -r- ,a ville d’Ypres aura l’honneur de recevoir ourd’hui, samedi, a 2 1/2 h., la visite de Majesté, accompagnée de M. Moeyersoen, jistre des affaires économiques. 'ouvons nous espérervoir donner satisfac- 1 a nos justes griefs, et mettre fin a la ation de nos droits et a la méconnaissance los intéréts les plus légitimes i oui, que Sa Majesté et son Ministre int les bienvenus parmi notre bonne po- ation si loya'le et si éprouvée. Abonnement 8 fr. 50 per jaar Buitenland 13 fr. Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren Abonnement 8 fr. 50 par an Etranger 13 fr. On peut s’abonner dans tous les bureaux de poste Beiges Journal hebdomadaire de 1’Arrondissement d’Ypres Organs de Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. 11 I jl de Votre tróne, les doléances et les vocux de notre population. Depnis des siècles, SIRE, notre cité est une place de guerre importante, souvent elle servit de boulevard aux défenseurs denos libertés commu- nalei comme aux défenseurs de la Flandre et du pays. De i8r5 d 1825 notre ville fut en tour ée de fortifications nouvellés, de nombreux établisse ment militaires y furent créés, une garnison assez nombreuse y fut entretemie depnis lors, place de guerre avant tont', notre ville ne songea pas a se créer une industrie, la garnison procu- rail, d une partie notable de notre population, des moyens d’existence. Le séjour de cette garnison était un si grand bien pour tous, que nous n’hésitdmes pas, SIRE, d faire, sur le budget de la commune, une dépense de 5oo.ooo francs afin dfiméliorer vos établisse- ments militaires et dans l’espoir de conserven ainsi d’après la promesse formelle et écrite d’un de vos ministres, une garnison convenable. Aujourd’hui la place d’Ypres est abandonnée, désarmée, démolie, condamnéec’est ld, peut- étre, une nécessité d’in tér ét générat que nous devons subir, mals est-il juste, SIRE, que la ville d’ Ypres, ainsi expropriée pour cause d’uti- lité nationale ne refoive aucune indemnité Est-il équitable qu’elle perde méme la majeure partie de sa garnison et l’École d’équitation dont la suppression parait résolue. Aujourd’hui, SIRE, par suite des mesures militaires prises, un grand nombre de families de notre ville sont ruinées le découragement est general. Plus de la moitié de noire population ouvrière est émigrée en France, d’oü ede rapporte chaque semaine du pain d la familie, mais aussi des idéés pen Beiges. SIRE, dans la situation fdcheuse oü elle se trouve. la ville d’ Ypres tourne avec confiance ses regards vers vous elle espère que vous ne refu- serezpas de lui faire rendre la garnison, qu’elle a perdue et de faire réparer ainsi lespertes qu’elle subit dans l’intéret de tous. Elle est convaincue que Vous ne permettrez pas que sous Votre règne une cité jadis floris sante et dont l’histoire occupe une large page dans l’histoire de la Flandre, tombe au rang d’une simple bourgade rurale et que la ville d’Ypres, settle dans un moment oü 'l’allégresse est génerale, ait d se préoccuper de la triste position que l’avenir prépare a sa population. SIRE, cette suppliante requête, qui semble avoir été établie pour décrire la triste et péni- ble situation que l’absence de notre garnison, - Weekblad - voor het Arrondissement Yper Orgaan der Vereeniging der Geteisterden. der Ypersche Clubs, enz. de notre canal et de nos diverses institutions nous impose, fut adressée par nos édiles communaux, les Vander Stichele de Maubus, Alphonse Vanden Peereboom, Merghelynck etd’.autres, a notre premier Souverain, fonda- teur de notre dynastie, le grand LEOPOLD I, en date du 4 avril i853. A la suite de cette supplique, le deuxième régiment des lanciers fut envoyé en notre ville. En invoquant cette requête pour nos besoins actuels, nous joignons la voix de ces illustres morts a la notre et supplions humblement Votre Majesté de vouloir user de ses pouvoirs pour nous sauver de la ruine qui nous menace. Car depuis plus de six ans, nous nous heurtons au mauvais vouloir des Pouvoirs Publics, dans la lutte que nous soutenons pour la reconnaissance de nos droits. SIRE, 1’on nous refuse le retour de notre garnison, 1’on discute l’utilité de notre canal, notre Ecole de bienfaisance, qui fut instituée par Arrêté-Royal en date du 28 juillet 1894, nous est ravie. Sacrifiés pendant la guerre, nous continuous a être sacrifiés pendant la paix. Est-il admissible, SIRE, que pendant qu’- une partie de la population du pays traverse une période de richesse et de prospérité, grace a la grandeur de notre sacrifice, nous soyions forcés de nous débattre; sans la moin- dre lueur d’espérance, contre l’étreinte de la misère, tout en étant astreints aux memes charges, aux memes impóts Puisque nous avons soulevé le voile du passé en invoquant la requête des grands hommes qui ont gouverné, jadis. notre barque communale, permettez nous, SIRE, de citér a Votre Majesté une paitie du discours pro- noncé par feu notre député Alph. Vanden Peereboom, au cours de la séance des'Cham- bres en date du 9 juin i853. On me répondra peut-étre qu’un peuple, en cas de guerre, doit savoir sacrifier une partie du pays pour sauver le reste, comme dans un grand in een die, un capitaine de pompiers doit avoir le courage de faire la part du feu. Je comprends parfaitement, miéux que persomte, eet argument, et bien que l’arrondissement qui m’a envoyé dans cette enceinte soit destine d étre'la part du feu, d étre sacrifié, je m’y soumets si l’intérét général l’exige. Mais, je vous le demande, si une partie du pays est exposée d étre dévastée en temps de guerre, n a-t-elle fas le droit de réclamer quel- ques compensationsen temps de paix, je ledeman- de si, dans l’opinion de la Chambre, il ne serait pas 'i:s!c que les villes expe-sé-s d de pnreils dc- sera présentée a Sa Majesté aujourd’hui, >ée par un grand nombre de nos plus ables concitoyens Yprois SIRE, Belgique entière en ce moment se groupe «ir du tróne de Votre Majesté, un grand 'emmt est a la veille de s’accomplir, le 'der Héritier du premier Roi des Beiges a> le g de ce mois, atteint l’dge fixé par la dilution, pour prendre part d la direction tffairej du pays. ■amajorité politique de l’héritier présomptij est saluéepar les acclamations générales a nation... 'vmettes, SIRE, a l’organe légal d’:tre des es les plus patriotiques, permettez au Conse.il filial de la ville d’Yores, de méler sa voix Sneert d’allégresse. fffs si l’avenir de la Belgique,, au point de National et politique, parait d tous comme d ^•sans nuages, si pour un grand nombre de ^lés la prospérité matérielle méme promet ^er toujours croissante, il n’en e<t pas de llle’ SIRE, pour la ville que notes avons ^’ir d’administrer. Ici la prospérité maté- féécroit chaque jour et le découragement le ‘^r°fond envahit tous les rangs de la popu- 1011, jadis lors des joyeuses entrees des erains, ou lorsque un autre événement poli- rtyandait l’allégresse dans le pays, les ^1>es el les états de Flandre se permettaient ^^Ser ^ectement au Souverain, les doléan- besoins des populations, et de solliciter ^ér' '^wveMion du Prince. des anciens magistrals L PreY perm’ettez nous 1.. ez, ,- de la com- aussi, SIRE, de eelt:' cirConsiance solennelle, au pied HET I fPERSCH

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 1