Visite du Ftoi
Discours de M. COLAERT, Bourgmestre
recon-
i
Atnéri.
'esser a la
1 attendant
quel-
Sa Majesté le Roi a fait une courte appari
tion a Ypres samedi dernier, 21 février.
Dès 2 1/4 heures, les enfants de toutes les
écoles étaient réunis sur la Grand’Place, de-
vantl’Hótel de Ville, entourés d’un bon nom-
bre de curieux. Au premier étage, de l’Hótel
de Ville, se trouvaient les Autorités commu-
nales, les principaux lonctionnaires, quelques
présidents des principales sociétés.
II était 3 h. 10 m. quand l’auto de Sa Ma
jesté, venant de la Porte de Menin, déboucha
sur la Grand’Place et s’arrêta a l’entrée du
batiment communal au milieu des acclama
tions de la foule. Dès son entrée dans la
grande salie du premier, le Roi se fit présen
ter une partie deS personnes présentes, puis
il écouta le discours du bourgmestre, y répon-
dit, et se fit présenter les autres personnalités
Yproises. Le tout ne dura que 10 minutes,
après quoi il qditta la salie pour se rendre a
pied par le Nieuwerck a la Cathédrale. Il en
traversa rapidement les chantiers, et, arrivé a
la Place Vanden Peereboom, prit place dans
son auto. Celle-ci traversa lentement la foule
anxieuse de voir le Souverain et qui se pres-
sait pour l’approcher le plus possible et l’ac-
clamer.
Arrivé au coin de la rue de Lille l’auto
accéléra un peu son allure et disparut bientót
sur la route de Warnêton. II n’était pas 3 h.
45 minutes.
Nous donnons ci-après le discours de M.
Colaert. Celui de Sa Majesté ne nous étant
pas parvenu, nous en donnons le résumé.
La supplique des notables Yprois fut pré-
sentée a Sa Majesté par M. Vermeulen Hec
tor, au moment oü, au cours des presenta
tions, le Souverain venait de lui serrer la main.
Nos leqteurs en ont lu le texte qui a paru dans
notre dernier numéro.
gene reeds werd verwezenlijkt. Het betreft
vooral op dit oogenblik, de ware krisis welke
in de verwoeste gewesten heerscht, waar alle
poging om ze op nijverheids- en handelsgebied
te doen herleven, stop gezet en in gevaar
gebracht wordt, ten gevolge van de niet-beta-
ling in specie der oorlogsschade-vergoeding.
Zou men, indien de geldelijke last te groot
is en moet beperkt worden, niet kunnen terug-
keeren tot het stelsel dat in het verbond der
cooperativen in vóege was, waar men de titels
voor alle nijverheid of handelsschade, en
waarvan de waarde 1914 geen too.000 be
droeg, in specie uitbetaalde
Wij veroorloven ons, SIRE, aan.Uwe Ma
jesteit, die wij innig danken voor Haar bezoek
aan de goede stad Yper, de vrees en de hoop
uit te drukken van eene bevolking die, door
alle wettehjke middelen, tot haren vóóroorlog-
schen voorspoed wil terugkeeren.
De Koning zal ons hier in willen helpen.
Hij weet dat wij trouwe onderdanen zijn en
onbeschroomde voorstaanders onzer nationale
instellingen.
Leve de Koning en de Koninklijke familie
Het antwoord van den Koning
De Regeering houdt zich voortdurend bezig
met de belangen der stad Yper.
Indien de belangen van ’s Lands verdedi
ging kunnen overeenstemmen met het herin-
richten van een garnizoen te Yper, zal de
Regaering gelukkig zijn U voldoening te kun
nen schenken.
Indien de Wetgevende Kamers de noodige
kredieten stemmen voor het herstel der vaart
zal men ’t toekomende jaar met het bouwen
der sluizen kunnen aanvangen
Indien de Kamers de Amerikaansche leening
bekrachtigen zullen de geteisterden zich mo
gen wenden tot de Maatschappij voor Krediet
aan de Nijverheid. Denijveraars zullen onder-
tusschen nog wat geduld moeten hebben.
De Regeering is bezorgd om het herstel der
Verwoeste gewesten.
SIRE,
Comme toujours la ville d’Ypres est heu-
reuse de recevoir la visite de son Roi, surtout
au moment oü l’administration communale
s’apprête a entrer en jouissance de son Hotel
de Ville, installé provisoirement dans l’an-
cienne et célèbre Chatellenie sortie enfin
de ses ruines.
Comme Sa Majesté peut s’en convaincre
nous sommes loin de'ces jours de deuil et de
détresse oü le Roi vint nous voir et nous en-
courager dans nos baraquements, au milieu
de nos décombres presque fumants encore,
oü nous cherchames des abris.
Ypres voulait renaitre a la vie, en dépit de
ceux qui préféraient maintenir la cité dans
l’état oü quatre années d’un bombardement
continuel l’avaient laissée, en dépit aussi de
ceux qui voulaient déplacer son enceinte,
comme si nos 18.000 habitants allaient con-
sentir a devenir des mendiants ou des vaga
bonds.
Nous avons tenu, a l’exemple de notre Sou
verain qui montra, Lui, sur le champ de ba-
taille, que ceux la finissent par triompher qui
ont le courage de défendre leurs droits et de
mourir, s’il le faut, pour la Justice.
En parcourant aujourd’hui nos places et
nos rues le Roi pourra se convaincre que
l’effort, tenté et considéré par d’aucuns com
me surhumain, aboutit enfin a une résurrec-
tion présquè compléte de notre antique et
glorieuse cité. Mais soyons justes l’eflort
a été encouragé par le Roi et secondé par son
Gouvernement dans la mesure du possible.
Nousne récriminons pas. Mais pouvons nous
faire observer respectueusement au Roi que
nous avons perdu notre Ecole de Cavalerie
qui faisait notre orgueil, notre Ecole Régi-
mentaire et notre Garnison, notre Ecole de
Bienfaisance et notre Canal d’Ypres al’Yser
sources de prospérité pour une ville dont le
seul effort, dans l’état actuel de la restaura-
tion, n’est pas capable de refaire sa situation
d’avant la guerre.
Et nos Halles, l’ame de la cité, en verrons
nous tout au moins reconstruire bientót son
majestueux Beffroi, avec son carillon et son
horloge souvenirs imposants d’un passé de
prospérité et de splendeur
L’avenir de la ville dépend autant des répa
rations encore a faire que de celles qui sont
réalisées. II s’agit surtout en ce moment de la
crise grave sévissant dans les Régions dévas-
tées oü tout élan pour les faire revivre indus-
triellement et commercialement se trouve
arrêté et compromis par suite du non paie-
ment en espèces des indemnités pour domma-
ges de guerre. Si les charges pécuniaires
étaient trop grandes et s’il fallait les limiter,
ne pourrait-on revenir au système en vigueur
a la Fédération des Coopératives oü l’on
payait en espècos les titres pourtoute indem-
nité industrielle ou commercialedont lavaleur
de 1914 n’atteignait pas cent mille francs
Nous nous permettons, Sire, en remerciant
Votre Majesté de sa visite a sa bonne ville
d’Ypres, de Lui signaler les craintes et les
espoirs d’une population qui veut renaitre,
par tons les moyens légitimes, a la prospérité
d’avant la guerre. Le Roi voudra bien nous y
aider. Il sait que nous sommes ses fidèles
sujets et les défenseurs résolus de nos institu
tions nationales.
Vive le Roi et la Familie Royale
Résumé de la réponse du Roi
Les intéréts de la ville d’Ypres ne cessent
de préoccuper le gouvernement.
Si les intéréts de la défense nationale peu-
vent se concilier avec le rétablissement de la
garnison a Ypres, le gouvernement sera heu-
reux de pouvoir vous donner satisfaction.
Si les Chambres votent les crédits néces
saires pour la réfection du canal, nous pour-
rons dès l’année prochaine commencer par la
construction des écluses.
Passage du Roi a Warnêton
Venant d’Ypres, samedi dernier, le
arrivé a Warnêton un peu après 4 eU
fut requ par les autorités Commun
s’arrêta un instant devant les
l’Eglise et aux bords de la Lys
son avis sur le mauvais état 1
d’Ypres a Warnêton, et annon<?a Qu
sur la Lys serait commencé et aci
de la présente année. p
Cette annonce fera le plus ®ran
ny
de
u expriina
de 1» r°“‘
Ie Pont
;hevéaucours
daisir
Si les Chambres ratifient l’emprunt
cain, les sinistrés pourront s’adre-
Société de Crédit a l’Industrié. En r
les industriels doivent encore patienter
que peu.
Le gouvernement tient a coeur la
struction de la Région dévastée.
Bezoek Z. M. den Koning te Staden
Tijdens het bezoek van Z. M. den Koning
Staden, op Zaterdag 21 Februari ig25, heeft de
heer AMPE, burgemeester, volgende aanspraak
gehouden
SIRE,
Diepgelukkig voel ik mij de tolk te wezen
van al de Stadenaren,UweHoogheid temogen
verwelkomen in ons midden.
Uw bezoek van i5 Maart 1921, is reeds een
eerste bewijs geweest van Uwe belangstelling
in onze dierbare gemeente. Toen was alles
nog naakt en droevig in ’t dorp. De herop
bouw was wel begonnen, maar de puinen
overal rond getuigden nog van de vreeselijke
ramp die de oorlog over ons had gebracht
Doch Uwe Hoogheid sprak ons moed in en
beloofde een nieuw Staden, schooner en
bloeiender dan weleer.
Inderdaad, hoopvolle dagen volgden en
naar ’s Konings belofte, werd de schadever
goeding regelmatig uitbetaald en de huizen
herrezen uit den grond
Gedurende het jaar 1928 nogtans wierd de
wet op oorlogsschade deerlijk verminkt door
ministerieele bepalingen en omzendbrieven...
en een nieuwe ramp stond de geteisterden te
wachten Het bezoek der burgemeesters uit
de verwoeste streek bij Uwe Majesteit, te
Brussel, herstelde weer den vroegeren toe
stand, doch het was maar tijdelijk. Nogmaals
werd er aan de wet geknoeid en gewijzigd,
weeral ten nadeele der geteisterden.
SIRE,
Het volk van Staden heeft me gesmeekt de
volgende grieven aan Uwe Majesteit voor te
leggen
1) Dat de laatste gedeelton van vergoeding
op oorlogsschade, waarvan het wederbeleg
bewezen is, rapper zouden uitbetaald worden;
2) Dat de afkoopers van oorlogsschade (ces-
sionnaires), naar luid der wet, zouden gelijk
gesteld worden met den schadelijder zelf
3) Dat de geteisterden, voor dewelke de
Staat de gebouwen zelf heeft hersteld, hetzij
met het stelsel Renkin of l’entre-aide
eens voor goed zouden worden gerust gesteld
en aan de belofte van de Ministers Nieuw
huis voor oud huis zou worden voldaan
4) Dat de titels betreffende handel en nijver
heid, zouden worden betaalbaar gemaakt.
Wat wij Uwe Hoogheid afsmeeken is geen
gunst, maar een rechtmatige toepassing der
wet.
SIRE,
Het volk van Staden is een neerstig en
bedrijvig volk. Eerder dan te klagen—wanneer
zijn rechten worden geëerbiedigd za^ ^et
werken tot welzijn en voorspoed van zlJn
gemeente en van geheel het land, tot roem en
luister van de Koninklijke Familie en voor^
herstellen van de algemeene rust en een rac
Gelieve de onderdanige gevoelens te aan
veerden van al de inwoners der geiTiee"
die al haar betrouwen op Uwe Majesteit se
Leve de Koning Leve de Koninklijk
Familie Dg purgemeester.
(KuKTE INHOUD)