II ■III «I if Wi I lil I i i BIB i f 11 il f liii La restauration des Régions dévastées 11 !i I Iffll |j p 1 JI 1 «I fp i ui L I H 3 mill POUR NOS HÉROS Inauguration dm Memorial a Brasschaet de I 'Mill'Ll .0 iBii ÜJ iM m O H U E 0^ T qui aurait dü être élevé a Ypres ments bien peu louables de la part de ceux qui, ayant vécu la guerre au front, sont le plus a même d’avoir connu le martyre de notre ville et d’avoir vis-a vis d’elle des senti ments autres que ceux dont ils font en ce moment étalage. Nous n’insi-stons pas sur la valeur des arguments qui militent en faveur du retour de notre garnisan. Nous nous bornons a enregis trer l’aveu de l’État-Major qui trouve des fonds pour ériger des casernes la oil il n’y en avait pas en 1914. Ce n’est que lorsqu’il s’agit de iendre a Ypres martyre ce qu’elle avait avant Sa guerre, que les ressources manquent I Étrange mentalité Mais nous puisons dans l’histoire mème de notre héroïque cité, notre espoi'r dans un ave- nir meilleur. Nous y voyons combien souvent les opinions des Etats-Major ont varié a notre égard... et nous continuous la lutte. L’Amicale des Marechaux-Ferrants del’Ar- mée Beige annonce qu’elle procèdera le i,5 mars prochain a l’inauguration du mémorial en souvenir des 19 maréchaux-ferrants Ghe- vaert, Dumonceau, Van Poppel, Rosar, Char les, Quittelier, Hannon, Robin, Potier, De- deurwaerder, Schmitz, Van Cauteren, Das- cotte, De Smaele, Carpent, Daineffe, Van den Briessche, Gillardin et Vanhecle, morts pendant la campagne 19141918. Cette cérémonie aura lieu a Brasschaet- Polygone, dans la cour de 1’École de maré- chalerie. Des discouis y seront prononcés dans les deux langues nationales. Tous ces braves ont regu leur instruction a notre École de maréchalerie, école créée a Ypres vers 1847 et dont les batiments avaient été construits par notre Administration com munale avec nos deniers. De mème que tout sinistré ressent un serre- ment de coeur lorsqu’on lui parle de 1’Institut de Messines a Lede, de même tout Yprois regrettera que le monument des braves de 1’Ecole de maréchalerie se trouve a Bras schaet, alors que cette école existait jusqu’a la guerre a Ypres, et qu’elle aurait du y être réinstallée. ‘i||| 'Nous reproduisons ci-dessous, les discours prononcés par MM. les Sénateurs NOLF et STRUYE, au cours des séances des 24 et 20 février i()25. (Budget du Ministère des Affaires Economiques et des dépenses recouvrables. Discussion générale) M. E. NOLF. Pour des raisons de tré- sorerie, le gouvernement fut amené, le ier février 1924, a payer en titres un certain nom- bre des dommages qui, jusque-la, avaient été réglés en espèces. «Ces restrictions visaient a la fois les dom- m'ages mobiliers et immobiliers des particu- liers et les dommages industriels, commer ciaux et agricoles. ■Jusqu’au ier février 1924, toutes les indem- nités dues aüx particuliers et sujettes au rem- ploi étaient liquidées a l’intervehtion de la Federation des cooperatives et il en était de même pour les dommages industriels et com- merciaux, lorsque la valeur de l’entreprise en 1914 ne dépassait pas 100.000 francs. A partir du ier février 1924, a la suite des restrictions apportées a la liquidation des indemnités, les paiements en espèces furent renvoyés par la Fé avec cette seule ment> -a déParteillen; :e ces Hlltli Cf M limités pour les dommages mobiliers (meubles meublants) a un décaissement maximum de 3o.ooo francs pour les dommages immobi liers (immeubles privés), aux indemnités allouees pour destruction compléte ou pour dégradations importantes, sauf lorsqu’il s agis sait d’une seconde résidence. Pour les cessionnaires de droits immobi liers, les meines regies étaient appliquées lorsque la cession ne portait que sur un im meuble, mais lorsqu’il s’agissait de cessionnai res de plusieurs immeubles, le paiement se faisait en espèces pour la totalité pour un immeuble et a concurrence de 5o p. c. pour un second immeuble, mais seulement au cas oü le premier immeuble devait servir d’abri au cessionnaire. Pour les dommages industriels et commer ciaux, les indemnités n’étaient réglées en espèces que pour les dommages d’un total inférieur a 5.000 francs, et pour les domma ges agricoles les paiements en espèces étaient limités a 5o p. c. des indemnités allouees pour dommages autres que ceux relatiis a la moins- value et a la remise en état de teries. Toutes les autres indemnités étaient réglées par titres non payables a la Federation des coopératives, avec cette réserve, touteiois, que les titres se rapportant a des dommages industriels et commerciaux pouvaient êtie mis en gage a la Société nationale du Ciédit a l’Industrie ou a l’Association des Industriels et Commergants. Ces restrictions provoquèrent une vive émo- tion dans les milieux sinistrés, et elles furent abrogées le 3o octobre 1924. C’était le retour au régime ancien, c’est-a- dire le paiement en espèces de toutes les indemnités dues aux particuliers et sujettes a remploi, et pour les dommages industriels et commerciaux le paiement en espèces lors que la valeur de l’entreprise en 1914 ne dépas sait pas 100.000 francs. C’était aussi l’engagement de régularlser les liquidations effectuées du ter février au 3l octobre 1924, en les soumettant au régime antérieur au Tr février 1924. La nouvelle en fut portée a la connaissance des coopératives‘locales par une circulaire de la Fédération, datée du 3o octobre 1924. Le régime ancien fut remis en vigueur et refonctionnait a la grande satisfaction des sinistrés, lorsque brusquement le bénéfice en fut partiellement retiré aux industriels et com- mergants. C’est a ce sujet que je désire inter- roger l’honorable ministre. Le 12 novémbre 1924 paraissait une circu laire de la Fédération des Coopératives, infor mant les coopératives locales qu’il convenait de surseoir a l’envoi de titres pour dommages industriels et cpmmerciaux dont le montant total dépassait i5.ooo francs, jusqu’a ce que le département ait donné des instructions complémentaires. En vertu de cette circulaire, qui est actuel- lement en vigueur, s’il s’agit d’une transac tion ou d’un jugement dont le montant total du dommage est de 10.000 francs, par exem- ple, comprenant 8.000 francs de dommages industriels et commerciaux, on paiera en es pèces ces 8.000 francs, paree que l’indemnité totale est inférieure a i5.000 francs. S’il s’agit, au contraire, d’une transaction ou d’un jugement dont le montant total est de 45.000 francs, comprenant 8.000 fr. de dommages industriels et commerciaux, les 8.000 francs précités ne seront pas payés en espèces, mais au moyen d’un titre, paree que ces 8.000 francs sont compris dans une indem- nité .totale superieure a i5.ooo francs. II est inutile de faire observer que cette mesure nouvelle, qui apporte une restriction sensible a la liquidation des dommages indus triels et commerciaux, atteint quantité de petits industriels et commergants. Elle jette le- désarroi parmi les sinistrés, qui se deman- dent pourquoi leurs titres èont refusés, alors que d’autres du même import sont payés. Aucune explication ne leur est fournie. J’ai la cenviction que ces - dignes d’intérêt, n’ont pas échappé tion de l’honorable ministre et qu nous apporter au cours dc cette i Octobre Fédéra- aux coo- la meme mention, est revenu a la coopéra. Les titres sont des Coopératives Des renseignements regus du t’ des affaires économiques, il résult, titres ne sont pas négociables actuellei Les titres qui se rapportent a la n' écoulée entre le Tr février et le 3t HriOcle 1924, et qui avaient été envoyés a la tion pour régularisation, font retour pératives locales avec C’est ainsi qu’il en tive d’Ypres pour 1.673.700 francs. Cette situation provoque le décöuragement entrave la reconstitution, et j’aiine i Croj que l’honorable ministre voudra bien nous faire a eet égard des déclarations rassurantes et préparen le retour au régime en vigeur avant le ier février 1924, Mui donnait satisfac- tion aux petits commergants et industriels Mais il reste aussi a régler la situation des industriels et des commergants dont la valeur de l’entreprise en 1914 dépassait loo.ooofr C’est le second point sur lequel j’entends attirer l’attention de l’honorable ministre. Ces industriels et commergants n’ontjamais été payés a l'intervention de la Fédération des Coopératives, mais leurs titres étaient mobilises t< mporairement paria Sociéte na tionale de Crédit a l’Industrie jusqu’au mo ment oü la loi du 27 mars 1924 permit la création de l’Association nationale des Indus triels et Connnei gauts. Depuis cette date, on peut dire que, d’une fagon générale, les industriels et commergants ne parviennent plus a rnobiliser leurs titres, ni pour leur outillage, ni pour leurs matières premières et marchandises, ni pour leurs?im meubles a destination commerciale et indus- trielle. Cette mobilisation aiajourd'hui n’est de régie que si ie montant total des dommages ne dépasse pas l5.ooo francs. La Société nationale de Crédit a l’Industrie n’intervient plus qu’a titre exceptionnel elle consent ou refuse les avances sollicitées. Chaque cas est examiné en particulier. Les uns réussissent, les autres n'obtiennent rien. C’est un régime d’incertitude, qui provoque le mécontentement, entrave, la reconstitution et rompt l’égalité qui doit exister entre les sinistrés. Le recours a l’Association nationale des Industriels et Commergants, d’autre part, n’est qu’illusoire, car le sinistré n’y obtient en échange de son titre que des obligations au porteur a 6 p. c., amorties a partir de IQ25, dans l’espace de trente ans, et qui ne seront jetées sur le marché qu'a partir de 1929, ce qui ne lui assure pas les espèces nécessaires a sa réinstallation. La situation actuelle appelle done l’inter- vention du gouvernement c’est ce qu’expose trés bien l’association commerciale d ïpreS dans une requête qu’elle vient d’adresser a la Chainbre, et oü il est dit Nous tenons a votre disposition des nonrs et des chiffres pour vous montrer que ceux qui, forts d’un jugement rendu en leur fa\eur par le tribunal des dommages de guerre, on trouvé du credit et monté leur affaire avan toute intervention pécuniaire de l’Etat so écrasés par leurs dettes en banque Qu$ d’autres, qui a la réception de leurs prem>® titres se sont mis a la tache, se trouvent tenant dans l’impossibilité de faire face a sollicitations, de plus en plus PressanteS’ e leurs entrepreneurs et fournisseurs d’autres, enfin, qui, ayant mgu une tranche et considérant ce premier Pal^”gur comme un engagement a liquider 0 dommage, ont hardiment entrepris vaux, se trouvent devant une affaiie montée, dont ils ne peuvent, faute veaux crédits, entrevoir ni l’achèvemen mise en marche - „Jons, J’ai la conviction quo ces consi- ’il tiendra 3 discus5’08 I H f x; t i ,1 EK H Wnt 1 3 a J 1 4 if

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Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 2