-.«-ttttssrc.""-1" 'f E™rghêm,"HoUpH„Tpe Ar- aPPOrte°' las^pa.hie d) u celles-ci aient été retenues, puisque l'Ecole de cavalerie a été reformée a Terveuren et non a Ypres. On pourrait admettre une me sure aussi radicale qu'injuste pour notre cité, s; le rendement de l'ancienne école avait été insuffisant. Or, sa renommee mondiale et ses succès, dus a ses travaux magnifiques, lui ont créée une auréole de gloire qui i'ejaillit tou- jours sur notre ville, étant donné que c'est encore sous le nom de l'Ecole d'équitation d'Ypres, q.ue ceux qui l'ont connue désignent cette brillante institution. Aussi est-ce avec une joie réconi'ortante que nous entendons trés souvent les anciens de cette école sans exception aucune, tant officiers que gra- dés et soldats, répéter sans cesse en parlant de leur séjour a Ypres Ah, quel bon temps on a passé a Ypres Quel beau travail on y accomplissait et combien cette belle ville avec ses beaux monuments était hospital.ere pour tous Que de beaux jours passés dans ses murs et que nous vou Irions les revivre Hélas, tout est fiai semble-t-il er. ii quel prix payous-nous l'jbsence injustifiée d'une garei- son. Démontrons que le déplacement de l'Ecole de cavalerie nous x été non seulement préjudiciable, mais qu'il a coülé un prix exor bitant et non justifié au trésor. Eu eliet, après un séjour de quelque temps a Tervueren, l'école a été transferee a Brasschaet, oü il a fallu la construire de toute piece. Com me la situation choisie est éloignée de toute agglo- mération importante, il a fallu construire des batiinents et habitations particuliers pour as surer le logement aux i fficiers, sous officiers mariés et céiibataires qui font partie du per sonnel de l'école soit comme élément perma nent instructeur soit comme élève. Cette seule obligation a entrainé une dépense considéra- ble qui aurait pu être évitée. A litre de ren- seignement le Ministère de la Défense Natio nale a fait construire 2z villas accolées, luxueuses et qui ont nécessité une dépense de 145.000 fr. chacune, soit au total 3.190 000 fr. et i5 villas simples de 75.000 fr. chacune, au total 1.125.000 fr. Ces seules habitations ser- vent presque exclusivement au logement des officiers-instructeurs (cavalerie et artillerie) et officiers des services (commandant de place, aumónier, directeur des magasins a fourrages, etc.) Au chiffre total de 4.3i5.ooo fr., il faut ajouter les dépenses pour la construction de pavilions servant a héberger les officiers élèves mariés et céiibataires. A ce propos certains officiers mariés, pour éviter l'encasement de leur familie préfèrent habiter les environs tels que les villages de Brasschaet, Donck et Capellen. Cette consta- tation nous laisse deviner la dépense énorme qui a été faite pour obvier au manque de logement. N'était-il pas plus simple pour l'Etat de récupérer ses droits en tant que dommages de guerre et de faire recotistruire l'an-ienne école a Ypres sur son emplacement de jadis. Cette solution aurait permis aux autorités compétentes de refaire l'école sur des plans nouveaux de manière a satisfaire aux conditions qu'une expérience solide, as sise sur une pratique de longues anuées, avait indiqué avant-guerre. La reconstruction aurait pü se faire aussi rapidement que possible et aurait trés probablement pü être terminée pendant le séjour provisoire de l'école a Ter vueren. Nous laissons a la sagacité des lec- teurs le soin d'estimer la somme qui aurait pü revenir au Ministère de la Défense Nationale pour 1) La reconstruction des batiments militai- res couvrant 1 Ha. 69 ares 34 ca. 2) La remise en état des terrains dont la superficie se monte a 21 Ha. 99 ares 40 ca. Pour notre part nous osons certifier que pour une étude judicieuse d'un plan tout a fait approprié aux conditions exigibles d'une bonne école et en ne relevant que les bati ments strictement nécessaires, l'Etat aurait fait une économie énorme. II lui suffisait de reconstruire les locaux de l'ancienne école et non de luxueuses villas telles que celles de Brasschaet. La dépense qui en est resultee et dont nous avons parlé plus haut aurait pu e évitée. A cette époque Ypres sortait <e ruines avec une rapidité qui a étonni e monde entier. Depuis longtemps et avant l'installation de l'école a Brasschaet, a vi pouvait offrir des maisons et des appar e ments aux officiers et sous officiers mariés e céiibataires tout comme avant-guerre a prix mieux en rapport avec la modicite es prébendes militaires. Or, 1 absence de garni son a Ypres cause a ses habitants un préju ice tel que la plupart désertent la ville ou n reviennent plus. Triste recompense de ses sacrifices pendant la guerre. Nous concevons que dans la situation actuelle i! soit difficile, après tant de dépenses, a revenir sur un fait accompli, mais il serait injuste de ne pas compenser le prejudice fait a notre brillante cité en nous rendant une garnison. La caserne d'infanterie qui est reconstruite peut héberger un bataillon comme avant-guerre qu attend le Ministère de la Défense Nationale pour nous donner satisfaction? Le nombre de loge- ments disponibles actuellement a ü'prcs peut faire de la garnison la seule en Belgique oü tous les officiers et gradés sont assurés de pouvoir habiter la localité a bon compte. Cette situation privilégiée est unique dans le pays. Pourquoi le Ministère de la Défense Nationale ne met il pas en valeur les terrains militaires dont il dispc se pour yorganiser un terrain propre a notre avia'ion militaire II est encore temps de récupérer, mm seulement ses terrains, mais de profiter des droits aux dommages de guerre pour construire les ba timents nécessaires a recevoir les effectifs de l'aviation qui a notre avis seraient mieux que dans certains endroits, oü ils ont été placés. Nous espérons que nos représentants sau- ront mettre nos renseignements a profit et qu'ils auront a coeur d'obtenir enfin satisfac tion pour notre belle ville. VInauguration du Monument aux Victimes de la Guerre de Ploegsteert Belle Manifestation Franco-Beige Ploegsteert, jolie commune située a proxi- mité de la frontière frangaise, a quinze kilomè- tres d'Ypres, vient, a son tour, de glorifier ses héros et ses martyrs, étendant son hom mage aux Frangais fixés sur son territoire qui, appeles sous les drapeaux de la Répu- blique, ont consommé le suprème sacrifice. Dès l'aurore, des arcs de triomphe, faits de verdure, sont dressés rue d'Armentières on y lit, entre autres dédicaces Gloire aux Allies qui ont défendu notre liberté Toutes les maisons, mème les plus modestes, ont arboré, qui le drapeau noir, jaune, rouge qui l'emblême frangais et anglais. A 10 heures, l'église est trop petite pour contenir la foule accourue pour entendre la messe solennelle, chantée a la mémoire des victimes de la guerre. j. L a Lyre des Flandres fait entendre divers morceaux, puis M. l'aumónier militaire Dumon, de la garnison de Bruges, en un eloquent sermon, exalta l'héroïsme du soldat e ge et 1 esprit de sacrifice de la vaillante population qui, durant quarante.hujt nte connut toutes les horreurs de la guerre recoit laUb'deAa grand'messe' monument regoit la benediction des mains du dévouè pasteur de a commune, M. l'abbé Vynckier La chorale communale interprète ensuite' avec beaucoup de talent ensmte> tate. magnifique can- La cé^monie officielle Ypres, Kemmel, Messines, Wyts mines, etc., le salut des soeurs bei Tout le long de la rue d'Arment lonnent les sociétés d'anciens c mutilés, fanfares, chorales, etc., de plus de cinquante. A i5 heures, le général De RUP camp de Sa Majesté Albert bourgmestre, M. Verbeke, du colo sir Needham, attaché d'ambassadi les; de MM. Ie commandant M sentant le gouvernement frangai maille, commissaire d'arrondissemi Verwilghen, haut commissaire ro fonction a Ypres .Esquelin, c principal des D. G. a Ypres Vei missaire d'Etat, secrétaire D. G Dumon, aumónier militaire Vvi de la paroisse Selosse, vicaire Larnote et Charlet et conseilleis ci le comité du monument et organis fête; Charles Conem, conseiller géi d'Armentières, etc. passé en revut tés puis le cortège se forme p devant le monument. Les autorités arrivent bienlöt fa solée les drapeaux, fanionsetori sociétés y forment une garde d'hor Le monument, dü au statuaire Beule, est d'un style sobre et élég; Le soldat beige y est représenti naturelle, brandissant, d'une main fensive et, de l'autre, montrant le devoir de chaque cóté, gravés dan les noms des soixante dix huit hi et des quatrevingt-douze victimes Au nom du comité, M. Turpin rt généreux donateurs qui ont contrib tion de ce monument rappelle le: soldat beige et l'endurance de la population de Ploegsteert qui, ava comptait plus de cent families fra remet le monument en garde au> communales. M. l'échevin Lamote, au nom d des victimes civiles, remercie le commune d'avoir bien voulu comm le monument la mémoire de ces frappés par la mort au cceur de par l'obus ennemi, en dépit de toul ventions internationales. Le bourgmestre prend ensuite dit toute sa fierté et sa satisfactie représentant de la valeureuse co prie le représentant de Leurs surer les- souverains de l'aftectioi vouement inébranlables de ses comme de lui-même. A ce moment, le monument se ralement de lleurs apportées par des écoles, les délégations diver ciétés et les parents des victimes 1 Le colonel Needham gravit al ches du monument et dépose un< couronne de fleurs. Ce geste est ment applaudi. Prenant alorsla clare que l'alliance consacrée entre les deux nations amies e tible et inviolable. Le God save the King la fanfare de Ploegsteert et rep par les enfants des écoles. C'est au tour du commanda magnifier l'amitié indéfectible d tions voisines. II glorifie le héros de Liége, qui permit rieuse la nation beige, pet'*f mais grande par sa vaillance Kemmel, dit-il, a vu, en rani Beiges, Anglais, Frangais, lutl-e durable et équitable, comme P°j Cela ne peut s'oublier. I'tefnl les héros et leurs families. Ca Marseillaise vibre el311" que les applaudissements Paft parts. Ce général de Ruette, t"^s e Cloegsteert, a ses enfants t"0 d honneur et aux victimes eiv'

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 2