MjUBCHE PEERDENMARKT ac Jaar, N° 9 - 13 Juni 1925 6e Année, N° 9 - 13 Juin 1925 Belgique et Rüemagne Weekblad - voor het Arrondissement Yper Qrg&nxi der Vereeniging der Geteisterden. der Ypersche Clubs, enz. journal hebdomadaire de 1'Arrondissement d'Ypres Organe de l'Association des Sinistrés,. des Clubs Yprois, etc. Beheer, Opstel en Aankondigingen 15, Boter straat, 15, Yper Abonnement 8 fr. 50 per jaar Buitenland 13 fr. Men kan inschreven in alle Belgische postkantoren Federatie der Geteisterden van het Arrondissement Yper De aanstaande maandelijksche verga dering der Afgevaardigden der Bonden zal plaats hebben den Zondag 14 Juni a. s. om 15 u. stipt, in het Hotel Continental Statieplaats, YPER. DAGORDE 0 j) Proces-verbaal der voorgaan.: e vergadering. 2) Mededeclingen. 1 3) De herinrichting van den veestapel. F 4) Het kosteloos vervoer der bouwstoffen voor het herstel der landelijke wegen. 5) De overname der huizen herbouwd door den Staat. 6De kwestie der onderstanden. 7) Wenschen der Bonden. De Gemeentebesturen der plaatsen waar nog geen bond bestaat alsook al de Coöpera tieven worden verzocht afgevaardigden naar deze vergadering te zenden. Al de geteisterden hebben vrijen ingang. De Voorzitter, Arth. BUTAYE, Advokaat, Yper. Federation des Sinistrés de I'Arrondissement d'Ypres La prochaine reunion mensueile des jPélégués des clubs de sinistrés aura lieu le oimanche 14 juin 1925, a 15 h. précises, hl Hotel Continental Place de la Gare, VPRES. ORDRE DU JOUR F rocès-verbal de la précêdente reunion 2Communications. J) Ca reconstitution du cheptel. I 4) Le transport gratuit des malc'rianx pour le I r^ablissement des chcmirs agricoles. F Cf repkise des mat'sóns rcconslruites par i lEtat. La question des abris. 7) Vccux des Clubs. lij-j 5 -^^mmistratioHs communales des loca- que n 3 ^aS C'U^)S sinistrés,#ainsi h env °UteS 'es Lloopératives, sont invitées le<,0;°'U l ^es délégués a cette réunion. Tous es sinistrés sont admis. Le Président, ,^___^Arth. BUTAYE, Av„ Ypres. S T A D yper Op t PïllJSKAMPEIf a«sdag, Woensdag 24 Juni 1925 RédactionAdministration et Publicité 15, rue au Beurre, Ypres Abonnement 8 fr. 50 par an Etranger 13 fr. stad yler gegeven door de °L banden Peereboomplaats. Les grands organes de la Presse Beige ne laissent pas passer un jour, et ils ont raison, sans faire ressortir comment l'Allemagne manque aux engagements les plus clairs qu'elle a pris envers les puissances punition des coupables par la Cour de Leipzig, demilitari sation du pays, paiement des indemnités, rien de tout cela n'a été observé, La plus mauvaise volonté se manifeste dans tout ce que fait le gouvernement boche, qui pour ce motif est devenu le plus méprisable et le plus méprisé de tous les gouvernements. Les bo- ches le savent, mais ne s'en formalisent aucu- nément. Que leur importe l'estime des autres Que leur importe un engagement juré Pourvu qu'ils parviennent a ne pas payer, a se refaire leur armée, a ne pas condamner les excès qu'ils ont commis, tous les moyens sont bons. Les signatures données ne sont que chiffons de papier. Oui, nos grands confrères des grandes vil les bqlges ont raison les boches sont et res- teront de misérables... boches. Mais n'y a-t-il pas des boches ailleurs qu'en Bochie Nous connaissons un pays qui, pour parve- nir a se défendre, a laissé dévasterune portion de son territoire mais en s'engageant a tout réparer, a tout remettre dans l'état antérieur, aussitót la guerre finie. Ce pays a, pendant tout le cours des hosulités, renouvelé a plai- sir eet engagement, et toujours avec la réso- lution intime, indiscutable, de ne pas faillir a sa parole. Avant mème que la guerre ne fut terminée, toute une législation était préparée pour cette oeuvre prochaine de la restauration de son territoire dévasté. Avissi la popula tion exilée s'empressa-t-elle, aussitót l'armis- tice, de rentrer, non pas dans ses foyers, il n'y en avait plus, non pas dans ses terres, il n'y en avait plus, non pas dans le centre de ses affaires, il n'y en avait plus, mais dans le plus épouvaritable désert que l'on ait. vu depuis que la civilisation règnait sur la terre. On vit des gens courageux se résigner aabriter leurs families sous destölesondulées, au milieu de fondrières pestilentielles, d'obus non explosés et de cadavres mi-enterrés. Et un miracle se fit en trois années de tra vail, la région semblait presque rétablie. Mais tout-a-coup eet élan s'arrèta, les cou rageux se découragèrent, les entreprenants cessèrent le travail, la désolation s'empara de tous les coeurs, et le retour des habitants cessa au lieu de se poursuivre, et bientót mème on vit se dessiner la préparation a un exode nouveau. Qu'était- il arrivé Ceci le gouvernement, lui, avait manqué cyniquement aux engage ments pris envers ces malheureux avec une mauvaise foi qu'il ne voulait pas mème dissi- muler, il leur chercha noise dés le début les réparations leur furent coutestées, le chan tage des transactions devint un eystême cffi- ciel ceux qui avaient eu confiance dans ce gouvernement n'étaient que des imbéciles, des citoyens de 3e classe, des parias, et en haut lieu on ne se gênait pas pour les qualifier de carottiers. Grands confrères de la Presse, il est inutile de vous dire, n'est-ce pas quel est ce gou vernement. Vous le savez bien, c'est le nótre, c'est le gouvernement beige qui, déli- bérément, a mangé sa parole, et qui, sachant bien ce qu'il faisait, a pris exemple sur la félonie de l'Allemagne Que lui importe, a ce gouvernement, de manquer a ses traités que lui importe que ses citoyens, sacrifiés d'abord, bernés ensuite, n'aient plus aucune confiance en leur propre patrie Pourvu qu'il puisse ne plus payer ses dettes, pourvu qu'il puisse se partager les dépouüles de ses sinistrés, et s'approprier ce qu'il doit leur rendre, qu'im- portent les engagements pris Les signatures données par la Btlgique a ses propres sujets, ne sont que chiffons de papier. Oui, il y a des boches ailleurs qu'en Bochie! Et ce qu'il y a de navrant, c'est que contre cette conduite-la la grande Presse n'a rien a dire. Rien, serait exagéré, mais presque rien. De temps en temps, un article compatissant, un aveu d'impuissance, une marque de sym pathie, c'est tout. C'est trop peu Nous avons eu tant de changements politi- ques, tant de ministres, de si longues crises gouvernementales. A t il jamais été question de rendre justice aux regions dévastées Et cependant, nous abandonner estinsensé. Que demandons-ncus? De nouvelles routes? denouvelles voies ferrées? de nouveauxponts? de nouveaux canaux? Non, rien de tout cela Nous redemandons nctre ancien canal. II est la, il n'y a qu'a le draguer, et en moins de deux ans il aura ra pp or té a l'Etat plus que n'aura coüté le travail du recrcusement. On le sait. Que ne bouge t-on a Bruxellcs Quand viendra enfin l'ordre de commencer les travaux Nous demantlons nos anciens ponts sur la Lys. Le 1/2 million que coütera chacun d'cux sera retrouvé en un an de temps par la reprise du trafic et les droits d'entrée. Nous demandons que nous routes soient remises en état carrossable. Cela ne coüterait pas la dixième p.artie de ce que coütera le nouveau grand boulevard de luxe qui reliera Anvers a Bruxelles. Nous demandons notre garnison La caser ne est la. On a clépensé deux millions h la reconstruire, mais on ne veut pas y mettre de toiture et on attend que la p'uie duciel fasse fondre a nouveau les murs reconstruits. Et que fait-on de la loi militaire II n'y a pas une troupe dans le rayon de 5o kilomètres t Nous redemandons nos institutions publi- HET YPERSCHE LA REGION D'V PR ES Naamlooze artikels geweigerd On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges Les articles non signés sont refusés

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