Corsets D.W. 11 lil 1 de ses forp< s. II inaugura en vétuste caserne se repeupler Verrons-nous a nouveau évoluer dans notre bassin, les cha- lands et les péniches Et a ce dernier sujet, je souris en songeant a la frottée que m'a vaiu l'article adressé il y a quelques inois a l'un de nos ex-ministres (celui dont l'ardente sympathie était acquise a notre chère cité)article reiatit au rétablis- sement de notre canal. Mais mon cceur ne se serre pas moins a l'idée que les événements, hélas, ont continué mes.appréhensions. A l'heure actuelle, les travaux n ont pas encore été entamés. Mes amis eux mêmes, a l'époque a laquelle je fais allusion, me tarabustaient au sujet de mon pessimisme et allaient jusqu'a me repro cher de ne pas njouter foi a la sincérité des declarations faites par mon éminent contra- dicteur. Et cependarit, i!s auraient dü se rappeler qü'avec certains hommes politique?, il est bon de suivre U-s préceptes de Saint 1 homas car l'expérience de nos misères nous a dé- mor.tré qu'on ne doit pas se fier aux belles parol-s ni aux xneilleures promesses. Depuis sépt ans, que d'eau bénite de cour, que de monnaie de singe Et c'est pourquoi, nous nous répétons tou- iours. Ce que nous avons dit hier, nous ie disons aujourd'hui, nous le dirons dethain pas de paroles, mais des actes. A lorce de frapper sur le même clou, nous finiront bien par l'en ■foncer. Car nos édiles sont plutót mal renseignés en ce qui nous concerne. Puur la seconde fois, depuis la corstiiu- tion du ministère nouveau, on a declare, en séance de nos chambres législatives, que nos régions dévastées sont, a l'heure actuelle, complètement reconstruites Et je crois en toute conscience, que ceux qui font une declaration aussi fonciérement erronée, sont sincères en la formulant. Je m'explique. Nos grands journaux ont annoncé la visite tres prochaine de nos ministres Poullet et Laboulle. Ainsi que cela s'est passé lors de la visite des sénateurs, des journalistes et ainsi que cela se passe a chaque visite officielle, notre premier magistrat et le f. fonction du H aut Commissaire Royal s'en iront tels des guides de l'Agence Cook, faire admirer par leurs hótes, a l'allure précipitée d'une limou sine 40 H. P., les constructions qui se dres- sent 1e long de nos rues principales. Un rapide coup d'oeil sur la Cathédrale St Martin, et, dix minutes après leur arrivée, Messieurs nos Ministres s'en retourneront avec la conviction sincère que tout est ter- mifaé et que 1' Ypersche se fait un jeu d'ob- séder nos braves fonctionnaires des A. E. de leurs lamentations non-fondées. Au diable ces éternels mécontents de sinis- trés et gloires soient rendues aux auteurs du miracle de la reconstruction des Flandres N'en déplaise a Messieurs les guides, c'est grace a la maladresse qu'ils déploient au cours de ces visites, qui pourraient avoir une si heureuse influence sur la destinée de notre viile, que ces faux bruits se font jour. Au lieu de montrer a ces Messieurs ce qui aétéréalisé parnüus, qu'ils leur montrent ce qui n'a pas été fait par eux nos artères se condares en ruines, nos usines et notre école de cavalerie avec ses dépendances en friche, 1 ïc<sant sa limousine ue i7o2;V2 'tiöris et le verrons-nous, iaissa gQn fécQnd mmlstère dans notre «WPe,i au garage, se diriger pédestrement, sans gu Westh( de notre ville, aux aucun, a travers les rues nos fins de se rendre compte du bien- one griefs. Et c'est pourquoi je vous dis Espérors. bruyère. Geen wor'k, brood ,702^ Quatre ans plus tard, il obtint au COn^°tl cure deTeteghem. qu'ils'empressacl^p contre celle de Caestre. Mais tojut mi pesait trop lourdement sur cette irae de contemplation et avide de solitude finit-il par se démettre en 1714 de s'adi pastorale. Autre Ruysbroek, il se reti^' J mitage de Sint-J an-ter- Biezen (St Joncs) territoire de Watou, oü il mourwj' novembre 1728. De son vivant même, il eut la feputa d'un saint et fut veneré comme tel. fie jours encore, la mémoire du Saint C den heiligen Pastoor est fidèlemen papiers Wij zijn er wel meê te Yper Geen vaar geen garnizoen, geen gesticht... t wor t ons langs alle kanten ontnomen en voor een gi 00 e onderneming die in gang is, zijn het bijna n al vreemdelingen die er aan werken. Ge moet eens gaan kijken naar Sint 1 aar no,£e par je peuple llamand. Les tenskèrk daar wemelt het van vreem en ter jajssa Grimminck témoignent du haut di wijl ons eigen Ypersch werkvolk zijn matten moet rollen om in Frankrijk zijn brokke brood te gaan verdienen. Vele menschen, en bijzonderlijk onder de grooten, hebben de treurige mentaliteit te denken dat alles oneindig beter is als het uit den vreemde komt. Daardoor worden wij op den duur de schaapjes van d'historie. Bfina al het werk dat bier nog gedaan wordt zien wij in handen van vreemden overgaan. Wij vragen ons af waar wij naartoe gaan i 't Is dieptreurig te moeten bestatigen dat onze kathedraal door de Yperlingen zelf niet mag opgemaakt worden en nochtans ons werk volk eischt geen grooter loon dan hetgeen vastgesteld is door de Provincie. Waarom dat werk dan niet bij voorkeur aan ons werkvolk gegeven Waarom al het beeldhouwwerk aan eene vreemde bende zoogezegde syndikalisten gegeven die na hun 8 uren werk aan de kerk nog op andere chantiers het werk van onze beeldhouwers gaan rooven Waarom t' Is effenaf onzinnig En zeggen dat sommige bevoegde over heden dat laten gebeuren 't is hoog tijd dat zij eens wakker geschud worden. Eene nieuwe Dood van Yper grijnst akelig in de verte. Zij nadert met rasse schreden. Zien zij dan den nood niet die ons werkvolk dreigt Of zullen zij wachten tot dat het te laat is Yperlingen waakt! Uw bestaan hangt er van af Vooruit ten strijde, onverpoosd 1 Zorgt voor werk, voor nering Gij hebt alles geofferd opdat de anderen zouden leven aan de anderen ervoor te zor gen dat gij op uwe beurt ook leven kunt. Poorteklokke Un Mystique Flamand: Grimminck Nous lisons sous ce titre dans La Bailleu- loise du 28 juin IQ25 Mardi 9 juin, M. l'abbé Raphaël Persyn, liceacié ès-lettreset ès-langues, vicaireal'Abee- le, a brillamment soutenu sa thèse pour l'obtention du Doctorat des Facultés catho- üques de Lille. Le jury était présidé par M. le chanoine Dehove, doyen de la Faculté M. ie chanoine Looten, professeur de langues et de littératures étrangères, président du co mité Flamand de France et M. le chanoine Lemanremplissaientlesfonctionsd'assesseurs. perfection auquel il était parvenu. Ces crits, rédigés en latin, en francais, et ei mand, constituent un journal spiritue précieux pour la connaissance de l'ame la pensée de son auteur. Grimminck 1 pas seulement un écrivain ascétique. II f véritable mystique, selon la plus stricte tion théolcgique il jouit de la vision di etimmédiate du Dieu que nous tieconnaii que par la foi et fut favoiisé de la intuiti%-e et expérimentale des mystère: nous crovons sans essayer d'en pénétri secrets. Originale et attrayante figure que cel ce successeur de Ruysbroek, contem; d'Alembert et de Diderot, égaré da Siècle des Lumières au seuil duT de la Déesse Raison Sou existence semble t il, une triple signification qui pas inutile de mettre en lumière. Ce qi sort tout d'abord, c'est le caractère pro ment catholique de la Flandre. Rienn'e significatif a eet égard que son état re au cours du i8e siècle. De toutes les n d'Europe, elle fut l'une des moins at par la corruption rationaliste et par la gande athée de l'Encyclopédie. Volta témoigne, non sans dépit. Lorsqu'ii tr; la contrée pour venir y rejoindre Mn Chatelet, il se plaignit amèrement véritable barbai ie qui y régnait. C ce que signifiait a ses yeux la civilisat Les Pays-Bas du Sud durent a cette he' barbarie de conserver intacte le' L'ame populaire pétrie de religion, imp' de surnaturel, portée a la speculation sentimentalisme, dès lors trés propre a sion du mysticisme, ne fut pas entami Flandre dut a eet heureux isolement de[ re avec Grimminck maint écrivain sf de valeur. Car Grimminck n'est pas un isolé, r son siècle, ni dans l'ensemble de 1 hist< Flandre. II n'est qu'un chainon de Tradition mystique Flamande, sl constatation qui s'impose après une lecture de la thèse du nouveau doe Hadewijch et Ruysbroeck en ont p( fondements. Une foule d'auteurs s transmis leur heritage sans défaillo-nC® en siècle. Karei-Lodewyk Grimminck naquit a Ypres le 28 mai 1676. II acheva ses études théolo- giques a la célèbre Université de Douai, notre canal sans eau, les murs de nos quais glorieuse rivale de Louvain et Mère de l'Uni- déchiquetés par la mitraille, notre caserne J versité catholique de Lille. La Flandre autri- jnachevéeetvide, l'emplacement de notre école de bienfaisance transformé en terrain d'agri- culture, et ils nous quitteront avec une opi nion toute différente de celle qu'ils se forment k la vue de nos grandes artères rebaties. chienne bénéficia des premières ardeurs de son zèle apostolique, pendant les quelques années de son vicariat aRamscappel. Mais ce fut en Flandre Iranqaise que s'écoula la partie essentielle de sa vie. C'est a notre petite Pro- Quoique tout semble se liguer contre nous, vince qu'il consacrason agemür et la plénitude espérons quand même. - - Nouveaux hommes, idéés nouvelles. a r"e ',lt"ee 4 Ypres de«ière l'hospice Nazareth, entre Peut-être trouverons-nous enfin un ministre Z ZnLJ, cbfiscient des devoirs qu imposent ses fonc- mystique flamand. {Note de la Region d'Ypres). Vandalenwe^ In den nacht van Maandag op Diu^ werden in den hof rechtover de statie. tal zoombedden platgetrappelff een^ laars uitgerukt en verscheidene kransen afgetrokken. Die schelmerij is zonder twijfel van zatlappen, want geen enkel v mensch zou voor zulke deugnieterll die Hopen wij maar dat de politie dellijk een ernstig onderzoek inste de plichtigen zal ontdekken. devoot M i O di E- zijn.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 2