*1 Beste Bpeilewerk papier
coriseiI Communal
de (a VSIle d'Ypres
Séance
du Samedi lr Aoüt 1925
séance est ouverte a 3 heures. Sont
MM- Colaert, bourgmestre, prési-
La
Prese Sobry, Vander Mersch, Declercq, éche-
dentl D'Huvettere, Bouquet, Iweins, Lema-
v!nS Qeiahaye, Van Nieuwenhove, Van
AHeynnes et Donck, conseillers Versailles,
^Absents MM. Delhem et Glorie.
m. Ie secrétaire donne lecture du
's-verbal de la dernière séance qui fut
Marquee par le départ de plusieurs conseil-
L protestataires.
g Colaert remet a M. le conseiller D'Hu
vettere la Croix Civique de I' classe pour
35 années de services administratifs. M.
D'Huvettere remercie M. le bourgmestre des
aimables paroles par lesquelles il vient de le
féliciter.
M. le bourgmestre remet a Madame Ver-
halle, directrice de l'école pour filles de la
rue St Jean, et a M. Desaver, instituteur de
l'école communale, la Médaille Civique pour
plus de 25 années de services rendus dans
leurs fonctions (Applaudissements).
M. Bouquet fait valoir le dévouement du
corps des pompiers lors de l'incendie a la
Porte de Menin, le 21 juillet dernier.
M. D'Huvettere estime que la ville s'impose
de grands sacrifices pour avoir des engins
des derniers modèles, et qu'il serait juste que
les compagnies d'assurances, qui ont tous les
bénéfices de l'héroïsme de nos pompiers,
interviennent dans les frais de la ville et du
corps des pompiers.
M. Colaert est du même avis, mais toutes
les sociétés s'y sont toujours montrées con-
traires. Nous avons a renouveler nos contrats
sous peu.
M. Van Nieuwenhove fait remarquer que
une des sociétés soumissionnaires offre de
ristourner chaque année io °/o de ses recettes
au profit de la caisse des pompiers
M. Colaert. Quand nous aurons a pren
dre une décision, nous en reparlerons
- M. D'Huvettere demande quand on re-
construira le Palais de Justice. II est urgent
que nous soyons assurés que le Palais sera
reconstruit ce qui en même temps assurera le
maintien du tribunal lui-même.
M. Colaert. II n'est plus question de
suppression du tribunal. Dans une quinzaine
de jours, il est a espérer que les formalités
préliminaires a la mise en adjudication des
travaux pourront être terminées.
M. Van der Mersch. L'arrèté Royal,
autorisant la cession du terrain a la ville, est
rendu. De plus, la ville a remis a l'Etat des
droits a dommages de guerre pour les francs
1.200.000 demandés. Le comité technique
examine en ce moment les plans, et sous peu
la mise en adju iication se fera.
M. D'Huvettere remercia M. le bourgmestre
et M. Van der Mersch des démarches laites
Par eux.
L'urgence est décrétée pour une ques
tion relative a la canalisation de l'eau dans le
Paddevyverstraat, sur laquelle M. l'échevin
declercq fait rapport.
Ca proposition de M. l'échevin Declercq
est admise
On passe ensuite aux objets a l'ordre du
jour
2Acquisition de terrains. II s'agit de
rebulariser quelques expropriations en ap-
Prouvant les decisions de paiement prises a ce
l^et l)ai Collége échevinal d'accord avec
intéressés. Certames expropriations don-
e"t lieu a de longues discussions.
e Oonseil decide d'exproprier l'assiette
bagC. em'n allant le long du tram depuis le
cheS'n natat^on jusqu'a la Bascule. Ce
fut créé et-c-mpierré pendant la guerre
par les Anglais. II rend de grands services,
et sera done maintenu dans l'avenir.
3. Maison échtsière d l'Étang de Dicke-
busch. De fortes réparations y sont néces
saires. II sera possible peut-être d'en couvrir
e coüt en recourant au Tribunal des dom
mages de guerre. La question seia examinée
a ce point de vue.
4- Propriétés communales Vente de ter-
ram. II s'agit d'un terrain qui sera mis en
vente publique sur une mise a prix de 40 fr.
5. Location du KattekerkhofLa
ville a la simple jouissance non la propriété
de ce terrain qui appartient a l'Etat. Cette
location offre des inconvénients paree que la
ville est tenue a tout instant de restituer ce
terrain dans son état antérieur. Sur la propo
sition de M. Colaert, on y plantera des arbres
qui rapporteront.
6. Contrat d'Electrification de la Ville.
Modification. M. l'échevin Van der Mersch
fait rapport sur la question. II s'agit du prix
au kilowatt de l'électricité fixé a 85 c. Cette
base pourrait être mitigée par une ristourne
éventuelle ou par une réduction a 80 c. au cas
oü l'éclairage des particuliers donnerait l5
kilowatt par habitant. C'est l'objet de l'art. 21
du contrat, mais depuis l'origine cette clause
a fait l'objet de discussions perpétuelles entre
la province et la société, et ces discussions
ne sont pas encore terminées. Or, nos com-
mercants et industriels Yprois réclament
paree qu'ils paient, eux, pour leur force mo-
trice plus que dans les autres localités, c'est
a dire 94 c. au kilowatt. La société fait des
propositions qui aiminueraient le coüt de la
force motrice mais par contre elle demande
au Conseil communal de renoncer, elle, a sa
ristourne éventuelle. Celle-ci est fort hypothé
tique, et l'honorable rapporteur est d'avis
que la ville peut y renoncer.
M. Lemahieuom voordeelig te zijn aan de
kleine nijverheid, is ook van gedacht dit
voorstel aan te nemen. Later misschien, zal
de landbouw ook van dezelve vermindering
in prijs kunnen genieten.
M. D'Huvettere vindt dat men rekening zal
moeten houden met de tusschenkomst van de
Provincie voor wat den landbouw aangaat.
De Provincie kan voor een derde tusschen-
komen in de kosten van de instelling van
lagere spanning voor de landbouwers indien
de gemeenten ook een derde zouden betalen.
Op die wijze, in de toekomst, zal het mogelijk
zijn van aan de pachthoeven ook de electrici-
teit te geven. Hij meldt als voorbeeld de
gemeente Handzaeme waar al de pachthoven
de electrische kracht bezitten.
M. Van Alleynnes. Nous demandons
tous une réduction. Mais quand nous deman
dons a M. De Brouwer noir sur blanc, nous
n'obtenons rien de positif. Que M. De Brou
wer nous donne un contrat clair et ferme,
mais nous ne pouvons accepter, comme il le
propose, que la compagnie d'électricité se
ïéserve le dróit de faire des propositions
spéciales avec chaque paiticulier. Ce serait
la lutte du fort avec le faible. Nous avons
renoncé a une arme sérieuse pour n'obtenir
que la vague promesse que la société voudra
bien traiter avec les particuliers. Cela ne donne
aucune garantie et nous ne pouvons avoir
confiance tant que nous n'avons pas un enga
gement formel.
M. Van der Mersch prétend qu'on peut
accepter la proposition de la société.
M. Van Nieuwenhove. Le gaz paie a la
ville une redevance pour le sous sob Que
paiera la société électrique Elle doit ristour
ner 3 °/o dés que la consommation sera de
5o fr. par habitant. Pourquoi y renoncer La
compagnie, elle, a intérêt a augmenter sa
consommation quelque soit le prix que nous
lui payons, paree qu'elle est tenue d'acheter
a la centrale une quantité annuelle déterminée,
quelque soit sa consommation réelle. II serait
done bon de faire venir ici notre conseil tech
nique, M. Braecke, qui doit avoir ses motifs
pour nous conseiller de ne pas renoncer a
notre redevance. Nous ne .sommes pas seuls
a être intéressés a augmenter la consomma
tion, la société y a le même intérêt que nous.
M. Van der Mersch insiste pour que le
Conseil prenne une décision immédiate.
La proposition tie modification, mise aux
voix, est admise par 9 voix contre 1 non et 2
abstentions.
7. Nouvelle route. Expropriation. II
s'agit de la route dont il a été question sous
le n° 2 ci-dessus.
8. Budget pour iga5 des Hospices.
Admis.
9. Budget pour ig25 de la Fabrique
d'Eglise de St Pierre. Admis.
10.— Tribunal des dommages de guerre.
Credits pour entretien et achat de mobilier.
Un credit de 8000 fr., au budget de 1926, est
admis après discussion.
MSobry s'y opposait parce que l'entretien
du batiment incombe a l'Etat.
11. Entretien des rues. Crédit.
M. l'échevin Declercq demande un crédit
de 25.000 fr. pour remettre nos rues en bon
état, crédit a imputer sur 1926.
M. Donck demande que ce soient les entre
preneurs, qui éventrent les rues, qui suppor
tent les frais aussi de les remettre en état.
M. Declercq. - A l'avenir, la ville fera elle-
même cette remise en état et présentera la
note aux entrepreneurs. Cela vaudra mieux.
M. Sobry vindt het gevraagde krediet te
hoog, dat moet gedaan worden door het
H. K. C.
M. Lemahieu pleit voor zekere landelijke
straten die in een erbarmelijken staat'zijn. Zij
zouden moeten door den Staat hersteld zijn
zooals zij waren in 1914.
Le crédit demandé est voté.
12. Règlemcni sur les sepultures.
Le gouverneur demande la suppression
d'un article de ce règlement.
La suppression est votée.
13. Ecole de musique. Crédit pour
achat d'instrumentsAdmis.
14. Caisse de prévoyance da personnel de
la Société des chemins de fier vicirtaux. De
mande d'un subside de 25 fr. par naissance.
M. Sobry. Si nous commenqons a entrer
dans cette voie, oü irons-nous Après eux,
tous les autres personnels administratifs
viendront demander la même chose.
Rejeté par 8 non contre 1 oui et 1 absten
tion.
Avant d'aborder les communications le
Conseil vote encore quelques homologations
de délibération des Hospices.
Puis M. Declercq expose que l'école de la
rue St Jean n'a pas encore de mobilier. Le
Haut Commissaire Royal a la charge de
l'achat de ce mobilier, mais c'est a la Ville a
en faire l'avance. Après quoi, le montant en
est ristourné. C'est la même situation pour
l'école de musique. Le crédit nécessaire est
de 25.oco fr.
M. Sobry s'oppose a la déclaration d'ur-
gence, parce que la ville doit payer a la Ban-
que les intéréts des sommes empruntées. On
lui fait observer que ces intéréts ne sont dus
que du jour de l'emprunt, mais pas du jour du
vote du crédit. Devant l'insistance de tous
ses collègues, M. Sobry renonce a son oppo
sition.
L'urgence est done votée a l'unanimité, et
le crédit de 25.000 fr. de même.
En ce moment, il est déia 6 heures. Mes
sieurs les conseillers, comme de juste, sont
fatigués et désirenf en finir. La plupart se
lèvent et veulent partir. Dans le brouhaha de
ce départ, M. le bourgmestre a beaucoup de
peine a donner des communications de diver-
ses mesures importantes et finalement la
séance est levée vprs 6 1/2 heures.
is in de Boterstraat t'Yper, bij C. Dumortier,
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