T U I IN D A O
s
si
Groot A.thletiekfeest
STAD YPER
1 9 2 S
FEESTWIJZER
Zaterdag 15 Oogst? O. L. V. H.
Om 14 Uo Prijskamp voor 't Lijavasschen
aan de Kaai.
Om 20 1/2 uurCONCERT GIL SON door
Ypriana op de Groote Markt.
PROGRAMMA.
Montreal, Marche, Gilson.
2. Richard IIIOuvértufie Gilson.
3. Gavotte M on sign oreGilson.
4. Retour au Pays, Gilson.
Fantaisie descriptive.
5. Marche CortegeGilson.
Zondag 16 Oog .t, om 14 1/2 uur
op het Stadium van C. S. Y„ Augustijnstraat
met de medewerking van
COURTRAI SPORT - C. S- MEENEN
R. F. C. BRUGGE
en STADE COURTRAI
Talrijke Loopkoersen
van 80 100 400 800 1000 i5oo
3ooo 5ooo meteis.
Hoog-, ver- en polstokspringen.
Gewicht- en schiefwerpen.
Aflossingkoersen 4 X 100 en 5ooo meters.
100 Deelnemers.
Dinsdag 13 Oogst
Om l5 uur Prijsdeeïiasg voor de leerlingen
der Stadsmeisjesschool (St Janstraat).
Maandag 24 Oogst
Om t5 uur Prijsdeelmg vooi de leerlingen
der Stadsknechtenschool.
Dinsdag 25 Oogst
Om i5 uur Prijsdeelistg voor de leerlingen
der Stadsmeisjesschool (Rijselstraat).
Aux Dames et Demoiselles,
anciennes êlèves de V École Communale Payante
rue St Jean
La Directrice invite les chères anciennes
Élèves d'avant guerre et celles de Paris-Plage
a la Distribution des Prix qui aura lieu le
mardi 18 aoüt, a 3 heures précises, dans la
salie Vieil Ypres place de la Station.
La grande Païië d'Ypres
Nous lisons dans le Soir du 4 aoüt 1025
Depuis quelques années on auti peu abusé
de cette expression Ia grande pitié. La gran
de pitié de nos églises, la grande pitié de nos
routes, la grande pitié de nos tramways, la
grande pitié de la jonction Nord-Midi, la
grande pitié de nos finances, la grande pitié
du traité de Versailles, ia grande pitié des
contribuables, et bientót la grande pitié de
nos députés. S'il est une occasion oü l'expres-
sion peut-être employée, c'est bien quand il
s'agit des villes sinistrées de 1'ancien front
Nieuport, Dixmude et Ypres.
Tandis que partout les terres ont été ren-
dues a la culture, nivelées après un travail
herculéen et donnent aujourd'hui une impres
sion de richesse et de prospérité magnifiques
tandis que les villages sont a peu prés entière-
ment reconstruits, nos villes, si l'on fait autre
chose que s'y promener en touriste et qu'on
pénètre dans l'intimité de leur vie, nos villes
sinistrées laissent une impression de tristesse
douloureuse.
Comment en serait-il d'ailleurs autrement
Ce qui assure la prospérité d'une ville, c'est le
commerce et l'industrie, c'est la presence dans
I ses murs d'institutions attirant autour d
I un contingent important de population,
fonctionnaires.
'Dans les villages, une fors es ra
reconstruites, rnême a la hate, e es -
déblayés, la population pouvait vivre su
fonds: Dans les villes, il n'en etait pas de
même. II n'a pas suffi de reconstruire c es ma
sons pour assurer aux habitants de quoi viv
et prospérer.
Pr< nons l'exemple d'Ypres que nous connais
sons plus particulièrement. Avant la guerie,
Ypres vivait bien. On y trouvait que ques pe
tites industries pour lesquelles routes, eanaux
et chemins de fer constituaient dts \01es re
communication faciles. On pouvait y amener
économiquement desmatières premières et es
produits trouvaient aisément des debouches.
Ypres avait un marché important et consti
tuait un centre commercial pour toute la con
trée. Ajoutons a cela que les monuments
moyenageux, les petites ru-es aux maisons cu-
rieuses, avec, assises sur leur porte, de vieil-
les dentellières a bonnet blanc, en iaisaient un
lieu reiativement important de tourisme.
Ypres avait une garnison, une école régi
mentaire, une école d'équitation, une école de
bienfaisance. Tout cela donnait a la ville de la
vie il y entrait de l'argenttous les oificiers,
les fonctionnaires de ces institutions louaient
des maisons, des quartiers, prenaient des pen
sions, vivaient en somme, et faisaient vivre
d'autres families.
Après la guerre, Ypres n'a plus retrouvé
ses anciennes industries son marché n a plus
retrouvé sa splendeur passée; les maraichers
ont pris le chemin d'autres villes pendant la
gueijre et après l'armistice. On n'a pas recon-
struit le canal qui assurait la prospérité au
commerce et a l'industrie on n a ren !u a
Ypres ni sa garnison, ni son école régimen-
taire, ni son école d'équitation, ni son école
de bienfaisance.
Beaucoup d'Yprois, rentiers, avocats, méde-
eins n'ont éprouvé, après la guerre, nulle
envie de revenir vivre dans les ruines et sont
allés se fixer a Bruges, Gand, Courtrai, Bru-
xelles, etc.
II n'y a rien d'étonnant done a ce que cette
ville traverse une crise bien douloureuse.
Beaucoup d'habitants qui étaient venus s'y
fixer la quittent faute de pouvoir y trouver
leur subsistance. Beaucoup de propriétaires
qui avaient reconstruit des maisons souffrent
dans leurs intéréts de ne pouvoir les louer.
Tandis que la plupart de nos villes regor-
gent d'une population excessive et seplaignent
de la pénurie d'habitations, Ypres se plaint de
ne pouvoir trouver des occupants pour celles
qui ont été reconstruites. Nous y avons vu des
rangées de dix, douze maisons inoccupées ou
inachevées. Nous avons constaté que c'étaient
surtout les maisons bourgeoises qui restaient
sans locataires. II y a, nous a-t-on dit, et nous
le croyons sans peine, prés de deux cent cin-
quante maisons vides, dont plus de cent cin-
quante sont des habitations bourgeoises. Situa
tion navrante Constater un mal ne suffit pas.
II faut essayer d'y trouver un remède.
N'y aurait-il pas moyen de rendre, ne füt-ce
que provisoirement, une garnison a la ville
Après la guerre, l'Etat a consacré un demi-
million a la reconstruction de la caserne. On
a érigé la maqonnerie, mis les boiseries, les
planchers, puis on a arrêté les travaux et laissé
le batimentsans toit. Conséquence la caserne
est en train de pourrir.
Ne pourrait-on rendre également a la ville
son école régimentaire et son école d'équita
tion Nous savons bien que le régime mili
taire est changé en Belgique et que la prepa
ration de nos soldats n'est plus ce qu'elle était
avant la guerre. Nous savons bien aussi que
nos officiers préfèrent s'excercer a l'équitation
aux environs de la capitale, mais ces préféren-
ces personnelles doivent-elles l'emporter sur
1 intérêt d une contrée qui a payé un lourd
tribut a la conservation de notre liberté
Ne pourrait-on rendre a Ypres son école de
bienfaisance Nous savons bi
que le régime de nos maisons deV
s'est modifié mais nous
l'école de bienfaisance d'Y
fondation faite par un riche habfi
et nous nous demandons
%,1
.au
savon.
'lans
tions il est bien correct de lui ,Ces^
petite source de prospérité etf
Ne pourrait on restaurer le
canal
lain
N'y a-t-il pas pour le pays
a consentir des sacrifices pour ]a
de ces cités de l'ancien front Co
r4
mettrait a de petites industries d
fixer dans la banlieue et même au J
liter la création de ces industries
Utl d®V0ir J
r^trtc
des gens qui vivaient heureux, des1"^1'^
prospéraient les hasards de la 1
qu'elles sont complètement anéantie"^
consentirait pas l'effort pour assurer]
vement Le pays n'a-t-il pas vis a v,^'
cités une dette aussi sacrée que viv
nos invalides? Ne sont elles pas aussi dj"
des mutilces de la guerre Toutjs les
que l'on peut invoquer contre le
Ypres des institutions qui y étaient
liées tombent devant le fait que le pays
a l'obligation morale de les aider a ser
de leurs ruines. Pitié done pour nos m
reuses cités de eet ancien front vers 1
pendant la guerre nous tendions une or!
inquiète et qui y ont tout laissé. Que Ij'
de notre liberté reconquise ne soit pas
par la souffrance prolongée de ceux qui 4
la triste aventure, ont tout perdu. ni
Koninklijke Hofbouw maatschm
van het Arrondissement Ypcr
HULDEGEDICIIT aan de Bestuutld
der Maatschappij
bij de inhuldiging van het Vaandi
ie krW I
Mijn herte trilt van vreugd, mijn ziel klopt vangenotjs
Bij dezen jubelzang op 't blijde hooggetij,
Daar ik de taak vervul, die vrienden mij opdroegen
Voor onzen bloemenkring, ons Hofbouwmaatschappj
En was mijn zang zoo vei als 't groensel onzer hoven,
Zoo lief in toonenklank als kleuren van 't gebloemt',
Zoo zoet in smaak als 't fruit, dat ons boomgaardsbeioij
Nog kan die zang den lof dier Maatschappij beroemd,
Naar recht en weerde niet op 't minste wedergeven-
Want hoe genoeg de zorg, het pogen en het werk,
Het willen naar vooruit, de drift naar hooger streven.
De tegenslagen soms in 't woelig worstelperk,
Meest toch de zegepraal met bonte bloemenkransen,
Met fruitgewas zoo schoon als vrucht van 't paradijs.
Met groensels opgezocht als wondre druiventransen
Om grootheid en om smaak, dank zij de teetewijs,
Hoe kan mijn huldelied dit alles wedergeven.
Als ik nog spreken moet, hoe bijna half een eeuw
Ons Maatschappij in lief en leed haar eigen leven
Geleefd heeft onverpoosd, en zonder veel geschreeuw
Haar eedlen weg insloeg Hoe moet ik nu nogspreb
Van 't hert dier Maatschappij, de ware broedermin,
Die bij haar leden nooit de vriendschap zou verbreken,
Maar allen aan elkaar verbond in wil en zin -
Dat kan geen menschentaal Maar menschentaal kants*
Hoe d'uitslag ons doet gaan met hoofden recht enfi»
Hoe d'uitslag d'ijver komt, den kloeken ijver loonen
Van onzer Maatschappij het Vroom en Knap Bestier
Daar zit een fijne man, een Robrecht Clinrtemii t
Die arrondissement en hofbouw samen mint,
En voor bestierenlast bij enten, bloem en taille
Verlichting en genot met goede makkers vindt.
Daar roeren in 't Bestier als nooit vermoeide mie'*11
Daar gonzen in het werk arts eene bljenvlucht
Een knappe August Bailleutde bloem der
Een Marcel Lauwers om zijne lauwerkroon
Qewonnen in den kamp van vruchten en van
Daar zie ik Julius Neels, daar een Ver;
hovenieren-
bloemen.
meersclt
Een Karei Swyngedouw drie rappe hoog Ie roe
Om tuinbouw-eere die hun mild ten loone vie I
En Leon Vandevoorde en Isidoor Dewildej
Hun naain zegt reeds genoeg, wat zij ons 1W
Geschonken hebben door een ijver, die nooil j I
Zooals Ferdinand Dethoor, die immer staat e
Van hem, die met zijn woord zoo leerrijk en
Het nut aan 't schoone past, pratijk aan ,etep 3
Daar niemand ooit zoowel voordrachten wi
Ais Meester ende Vriend, die goên Hector a I
Thans donder een hourrah 1 in ons juichen
Thans moet ik met vierende tonen bezinge^
En kronen met loover en bloemenfes'0
Valeer Bouckenooghe aan ons ai zoo f!ene^®
Wiens woorden en werken ons dalen als
Dien man met het herte zoo jeugdig