De uitbetaling der Oorlogsschi long de nos routes, que la. majeure partie des innomb rabies fours pournt, s'effriteet s ecroule lamentablement sous Taction du temps. Et vous vous- étonnerez en apprenant que 1'Etat refuse de céder quelques-unes de ces non valeurscontrela réalisation de l économie énorme que je vous détaille cbdessus. Iln'y a pas lieu, pourtant, de s'étonoer. L'Etat, donne a ce refus sa véfitable signification. Nos titres au porteur ne valent même plus de la poussière de briqu.es Après Tarrêt dans les paiements aux smis trés, n'est-ce-pas un élément de plus que l'Etat ajoute a la confirmation de sa bauque- route Et allons-nous assister, mipassibles, a l'ef- fondrement de tous nos espoi rs Non, non, mille fois non II faut que justice nous soit rendue, II faut que l'Etat s'engage a surseoir a tous les travaüx dont Textrême urgence ne se fait pas sentir. II faut que le règne du favoritisme prenne fin a l'effet de réduire les dépenses en élimi- nant le personnel inutile et superflu, et, par- tant de la, il faut que Ton mette un terme a cette couteuse plaisanterie de faire diriger cer tain bureau comprenant cinquante employés, par cinquante-quatre fonctionnaires supé rieurs. II faut, que le sinistré, qui depuis onze. ans a été traité en indésirable, en paria, soit mis sur le même pied d'égalité que le Beige d'au- dela du front. II faut, en un mot, que le pays remplisse d'abordvis-a vis de ceux qui ont été sacrifiés a l'intérêt général, les engagements qu'il a pris. Et jusque la, il faut que le Beige des régions qui ont été sauvegardés de la ruine, grace a notre sacrifice, remette a une époque ulté- rieure la revendication de faveurs nouvelles. Mais il est utile de lui expliquer la raison de eet atermoiement. C'est la la tache que doiven't s'imposer nos ministres. Que Ton dise a la population beige Vos maisons, vos foyers ont échappé a la ruine, au bombardement, a I'incendie parce- qu'il y a la-bas, dans un petit coin des Flan- dres, une petite poignée de compatriotes qui ont sacrifié leurs terres, leurs biens au salut du pays. Moins de six mois après Tarmistice votre commerce, votre industrie étaient plus pros- pères que jamais. Eux, depuis sept ans, ne connaissent que les luttes, les déceptions, la misère. Alors que vos industries ont été relevées immédiatement a coups de millions, leurs industriels n'ont pu obtenir les éléments né cessaires pour reconstituer leurs usines et le materiel leur est payé en titres sans valeur. Et nul doute que la population toute entière ne s'incline devant le devoir d'égalité que notre situation leur impose. Si notre gouvernement actuel se reconnait incapable de diriger sa barque dans cette voie que la plus élémentaire justice lui trace, si dans un but qui se devine trop bien, il préfère forfaire a l'honneur en sacrifiant nos droits a ses ambitions politiques, qu'il s'en aille 1 Car comme coróllaire a la phrase célèbre prononcée par notre Souverain en 1914, nous dirons qu'un pays qui ne remplit passes engagements s'expose au mépris et a la reprobation du monde. BRUYÈRE. Le scandaie tdkes Dommages de Giuierre Nous lisons dans La Province de Namur du ptardi 25 aoüt i()25 Depuis l'avènement du ministère socialo- catholique, le gouvernement ne paie plus les dommages de guerre aux sinistrés c'est la constatation que faitle journal La Region d'Y pres qui est l'organe de TAssociation des Si nistrés d'Vpres, journal ne s'occupant jamais de£~,,on est juste d'une fa.;on génm rale elle n'est pas cependant rigoureu exacte. On paie encore certain.pommages de guerre on liquide par éxemple e bras tous les petits dossiers pour perte vre ou de laine. Rien que dans arron ment de Bruxelles il y avait plus de cent cm quante mille dossiers de ce genie c ic es portes, objets quelconques en cuivre, ma e as de laine, etc. Ce sont la, les sinistrés les moms intéressants, ce ne sont même pas des sinis trés a proprement parler et la plupait e ces gens auraient fait d'un cceur léger le sacnl.ee des petites sommes que l'Etat leui evai Pourquoi paie-t-on ces dommages arce que c'est un moyen de satisfaire beaucoup e gens et aussi parce que dans les statistiques cela permet d'inscrire des milliers Je dossieis réglés. Le gouvernement de cette manière a l'air de continuer a liquider les domma ges de guerre. En réalité La Region d Ypres a raison les vrais sinistrés ne touchent plus rien. Quand on a ootenuun titre (après quel- les difficultés on ne peut plus arriver a le li quider. Pour ces dommages-la, la caisse est fermée. On répond qu'elle est vide. Mais pourquoi n'est-elle pas vide pour tous Pour quoi y a-t-il deux régimes, deux catégories de sinigtrés Le citoyen Destrée hanté comme les autres socialos par une idéé démagogi- que, écrivait un jour dans le P tuple qu on au- rait dü commencer par payer les petits sinis - trés. C'était une sottise, qui flattait les lec- teurs du Peuple. En réalité, payer les petits sinistrés les premiers c'était donner un tour de faveur a un tas de bourgeois qui avaient subi de petits dommages (cuivre et laine sur- tout) qui pouvaient parfaitement attendre et même a la rigueur se passer de cette indemni- sation- Quel est le bourgeois qui n'aurait pas fait d'un coeur léger le sacrifice de ces menus dommages si on n'avait pas crié sur tous les toits que tout le monde serait payé jusqu'au dernier sou Ce qu'il fallait payer d'abord c'étaientles dommages de sinistrés complets en respectant la priorité établie du reste par la loi (anciens combattants, etc.) Maintenant les malheureux qui viennent les derniers, qui ont attendu des années, subissent toutes les rigueurs et quand ils ont enfin un titre ce n'est qu'un chiffon de papier dont personne ne veut. M. Van de Vyvere a fait un grand geste en supprimant les restrictions qui avaient soule- vé tant de protestations. Mais ses bureaux les ont rétablies en catimini. Puis M. Poullet est venu. Lui, ne paie plus rien du tout, a i'exception des bourgeois de la capitale qui ont toujours la chance d'être prés du soleil. C'est un scandale. L'Etat, dit La Region d'Y- pres, se conduit comme un banqueroutier frau- duleux. Est-ce la ce qu'on appelle un régime démo- cratique II est joli P. B. Notre Canal Dans La Region d'Ypres du 1 aoüt ig25 notre éminent collaborateur Bruyère publiait sous le titre Espérons un excellent article dont nous extrayons le passage suivant Lorsque, il y a quelque quinze jours, je vous disais, ami lecteur, qu'il y avait lieu d'espérer quand même, en la restauration prochaine ne notre vieux canal, je ne pensais certes pas être aussi bon prophéte. Le ministre qui devait laisser la les usages protocolaires et nous arriver, en bon enfant tout rond, tout jovial, aux fins de se rendre compte de visu du bien fondé de nos reven dications, est enfin trouvé. a La visite de notre nouveau ministre des Travaux Publics Monsieur Laboulle, a laissé auprès de tous ceux qui ont eu la bonne for tune de Tapprocher, la meilleure des impres- sions. Pas de promesses, pas de vains dis cours, mais des paroles definitives qui ne peuvent laisser planer aucunT^ excellentes intentions dont notre égard. est ajj, rès au courant, du reste d T: qui nous est si chore, il a dévPl! ei0Ppé c i morales et materielles que ]uj table technicien les travaux a acc ~uvtt: r--J 'e, urouv pas homrne a reculer devant les seul d'avoir étudié, avaw Sa visit, fait projet qui nous conceine, prouv qu'ii t charge.' ""Pise Et c'est ainsi que dans tr0is aurons la grande joie de voir mettn°lS' dication le premier tronqon du c - Boesinghe. atla'jl8(| Les excellentes intentions du Mi ivaux Publics se réalisent parfait^ septembre prochain aura lie?,?'1 dication pour la remise en étatd' tat ion du bief inférieur de notre Vive le Ministre Laboulle Tra 18 Le mauvais exerr.ple Un lecteur est venu nous raconter petite histoirp bien typique dont il témoin. C'était le dimanche de Tuindag c0r d'habitude la fannlle avait été invitee At la conversation fut trés animée et il n'est étonnant que les principaux sujets furent désastreusesituation d'Ypres, lenon-paiö des dommages de guerre, le refus du tére des finances de recevoir en paiemen titres sans remploi, etc. II est encorea étonnant qu'on cassa pas mal de sucreg dos de ces braves messieurs Poullet et Jans A l'heure du café, les enfants pari jouer au jardin. Mais il n'en fallut pas 1 temps pour qu'il* rentrent tous enbroi Les cadets pleuraient a chaudes larme: racontèrent que les grands avaient pre de jouer ministère. On avait d'abord pour des eens et des sous, mais hienti deux grands, Paul et Jacques, qui s'ii laient Ministre des Finances et des Afi Economiques, avaient obligé les auti accepter des jetons en papier. Au règle de compte, ils refusèrent de les reprendi échange des écus, qu'ils avaient empocb «Je n'ai plus un centime pour aller foire pleurait la petite Louise. Ils m'ont pris tous mes sousdis petit Jean. N est-ce pas, papa, qu'on peut fail lorsqu'on est Ministre des finances fièrement le grand Paul. (hue fdllait-il lui répondre? nous a demi notre lecteur. Wij vernemen dat het Ministerie vanC wtzen, de volgende nota medegedeeld» aan de groote pers, door tusschenkonU het agentschap Belga r/r^ÉH; De laatste leening, in 1923 ^oort?^ tie der Coöperatieven voor Oorlogsdag gegaan, bijna uitgeput zijnde, is de ejè genoopt geweest nieuwe maatrege en fen om de uitbetaling der gens oorlogschade voort te zettenen de geteisterden toe te laten den hunner vernielde woningen te v0'tre.^ Daar er thans geen sprake kan zd roep te doen op het crediet, rad* eene nieuwe leening, heelt de 6^ sloten voorloopig voor de Pr'vate,°n de hetzelfde stelsel in te voeren welk reeds sedert eenigen tijd af handel en nijverheid toegepastwer^ Om deze verrichtingen te vef^e? alzo» heeft de Regeering eene °veree" ten met de Algemeene Spaar- en opdat deze met de particuli61'6^ lende zetels der Nationale Ban' e van hare beschikbaarheden, schotverrichtingen zou doefli deze'" als* tirmc pet ei 1 r- aui leg n - -1 "a. uev itt mn-olac Pt mofrtrmlL. "V<«U Ss v» «ne nAmmo o ror»n1öP .1 istf

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 2