l poullet, vous avez ètè payé... Payez nous aussi...
f, Poulletgij werdt betaald... Betaalt ons ook...
N° 23 - 19 September 1925 6eAnnée, N° 19 Septembre 1925
Le plus petit de nos sinistrés y a autant de droit que vous
De kleinste onzer geteisterden heeft daaraan zooveel recht als gij
Allez-vous-en
^ouveaux mandats
Nieuwe mandaten
- Weekblad - -
voor het Arrondissement Yper
Org&an <*er Vereeniging der Geteisterden.
der Ypersche Clubs, en?„
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journal hebdomadaire
de I Arrondissement d Ypres
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des Clubs Yprois, etc..
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,e Gouvernement envoie déja en paiement des indemnités
iettes a remploi des mandats en échange desquels l'Agent
Trésor remettra des obligations non négociables.
ne faut pas qu'un seul sinistré tombe dans le piège.
se faut pas porter ces mandats chez l'Agent du Trésor
jur recevoir du papier sans valeur au lieu d'argent qui
nl peut permettre de payer votre entrepreneur et votre
irchand de meubles.
Sinistrés, gardez ces mandats jusqu'a nouvel avis. Mais
les échangez pas, gardez vous en bien, vous seriez
lé.
De Regeering zendt reeds voor de betaling der vergoedin
gen onderworpen aan herbeleg mandaten in verwisseling
derwelke de Agent der Schatkist niet uitwisselbare schuld
brieven zal overhandigen.
Geen enkele geteisterde mag zich laten beet nemen. Men
moet die mandaten naar den Agent der Schatkist niet dragen
om waardelooze papieren te krijgen in plaats van geld dat
alléén U toelaten kan Uw aannemer of uw handelaar in
meubels te betalen.
Geteisterden, houdt die mandaten tot verder bericht, maar
wisselt ze niet uit. Wacht U daarvan, want gij zoudt bestolen
worden.
iom avez décidé, Monsieur le Ministre
ullet, de vous rendre dans nos régions
is le courant de la semaine prochaine, aux
3 de vous rendre compte de l'état des
instructions.
-'est la seconde fois, depuis votre avène-
nt au Ministère des Affaires Ecoaomiques,
e les quotidiens nous font part de ce com-
miqué.
Si votre seconde visite est de même nature
e la première elle ne vous ens-eignera pas
md chose, car, nous croyons vaguenient
us s°uvenir, que les sinistrés vous ont
endu et vous attendent toujours sous
rme.
Cest du reste, la meilleure mesure a adop-
et cela pour plusieurs raisons, parmi les-
riles hous ne tous en citeront que deux.
a première, c'est que vous aurez la pudeur
ne Pas venir narguer une population que
Us venez de vouer a la ruine par l'ignoble
rete uuuistériel que vous venez d'élaborer
!C votre compère des Finances.
a seconde, c'est que nous vous considé-
comme un personnage indésirable, mal-
tous les honneurs dus a. votre mérite d'as
'nt&S m°n^e ^es économes, pour l'intelii-
ir ,S^S'fme fiue vous venez de découvrir,
3fin 6^UlS ^imanche dernier, nous avons
int C°nna^ssance des conditions auxquelles
s°umis les fameux prèts de 8o dont
grande
Presse nous avait sommairement
entretenu, et personne d'entre-nous ne se
laissera prendre a ce piège grossier que vous
prétendez nous tendre.
Personne, et par conséquent, c'est l'arrêt
absolu dans la reconstruction, c'est la ruine
de nombreux propriétaires entrainant celle
des entrepreneurs et de leurs sous-traitants,
c'est demain, la mort de notre commerce,
c'ost enfin la faillite de nos espoirs dans la
rénovation de notre industrie.
Voila l'ceuvre, Monsieur le Ministre, que
vous venez de consonsmer.
Glorifiez-vous, votre but est atteint.
Car il entrait bien dans vos intentions,
n'est il pas vrai, d'établir le principe de ce
prêt dans des conditions capables de faire
reculer le plus optimiste d'entre nous.
Mais laissez-nous cependant nous étonner
de votre changement d'attitude depuis le mo
ment ou vous assumez la dignité de Minis
tre des Affaires Economiques et permettez-
nous de vous rappeler la phrase q,ue vous
prononqmtes un jour, lors d'uue réunion a
1'Hotel de Ville Je ne suis pas venu en
homme politique, ni pour faire des discours
je désire savoir en ma qualité de sinistré a
quel moment je vais ètre payé...
Peut-être ètes vous payé déja, mais alors
que faites-vous des principes de la solidarité
Peut-être n'avez-vous pas encore cté méglé
et dans un mouvement de générosité trés
louable désirez-vous faire don, des sommes
qui vous reviennent, en faveur du pays.
Ce geste est aertes trés joii et vous fait
honneur, mais il ne vous alloue pas le droit de
nous forcer a imiter votre exemple de désin-
téressement. Quoiqu'il en-soit, ce brusque
revirement est pour le moins étrange et a été
sévèrement commenté au cours de la séance
de dimanche dernier par les délégués des
sinistrés de la région.
Aussi sévèrement M. le Ministre que votre
transgression de la constitution qui reconnait
l'égalité de tous les Beiges.
Aussi sévèrement que votre méconnaissance
de la loi sur les dommages de guerre qui
reconnait la reparation loyale et rapide des
pertes directes subies par faits de guerre.
Aussi sévèrement que la conversion des
jugements rendus, en chiffons de papier.
Vos oreilles eussent été désagréabl'ement
impressionnées par tous les commentaires
auxquels a donné lteu l'inqualifiable acte que
vous venez de commettre.
Et c'est pour tout cela que nous vous con-
seillons de nous dispenser de votre visite.
A quoi pourrait-elle ètre utile
II parait que vous auriez l'intention de
passer la main, ce qui, du reste, répondrait
au plus cher de nos désirs.
Croyez-nous, ne tardez pas a donner suite a
cette excellente inspiration.
Votre courte presence a sufft a parfaire la
ruine de notre si éprouvée et si malheureuse
région et a vous acquérir une lamentable
célébrité cela doit vous suffire.
Allez-vous-en BRUYÈRE.
Zie Blad 2 Verslag der belangrijke verga
dering van Zondag laatst.
HET
^PERSCHE
LA RÉGION
D'VPRES