Corsets D.W.
Une reunion trés
""Maait
Audience Ministérielle (suite)
Protestation de Warneton
Bruxelles, I octobre 1925.
Monsieur l'Avocat,
Comme suite a votre demande d'audience,
i'ai l'honneur de vous faire savoir que Mon
sieur le Ministre vous recevra ainsi que les
Délégués de la Fédération, le mardi 6 octobre
a 2 heures, en son Cabinet, 28, rue de la Loi.
Veuillez agréer,. Monsieur l'Avocat, l'assu-
rance de ma considération distinguée.
Le Chef de Cabinet,
(s.) C. MÉCHANT.
A Monsieur Arthur BUT AYE,
Avocat
26, rue de Stuers, YPRES.
Messieurs les Délégués
En conséquence de l'avis de M. le Ministre
reproduit ci-dessus, vous ètes priés de vou-
loir bien vous rendre a Bruxelles, mardi
prochain. En cas d'empechement, vous vous
ferez remplacer par un ami.
La délégation se réunira a la sortie de la
gare du Nord, Place des Nations, dès l'arri-
vée du train de 14 heures, venant de Courtrai,
et se rendra immédiatement, sans aucun
délai, au Ministère des Affaires Economiques,
rue de la Loi.
Le Président de la Fédération,
Arth. BUT AYE, Avocat.
A Oinart! aussi
Mardi dernier, 29 septembre, la Chambre
de Commerce de Dinant a été reque par le
Collége Echevinal de cette ville qui a marqué
son complet accord avec le mouvement dans
l'arrondissement d'Ypres.
Le 18 octobrc, ct peut être encore le 11
octobre, tous les Colléges Echevinaux des
communes sinistrées de l'arrondissement de
Dinant se réuniront pour délibérer sur la
terrible situation qui est faite aux populations
sinistrées par la spoliation systématique de
leurs patrimoines.
Jamais protestation plus juste ne s'est
élévée contre les agis-seraents d'un gouverne
ment. Aux grands maux, les grands remèdes.
Te DixfYiucie
Te Dixmude is men ook vast besloten zich door
de Regeering niet te laten berooven van de recht
matige vergoedingen die aan de geteisterden
verschuldigd zijn.
Volgende omzendbrief werd gezonden aan de
Voorzitters der Coöperatieven van 'i arrondisse
ment V eurne-Dixmude alsook aan bijzondere
geteisterden.
Heropbouw van Dixmude
OORLOGSSCHADE
M.,
Dixmude, 26 September 1925.
De .gedane beloften en verzekeringen, dat
de vergoeding voor oorlogsschade voort
zoude uitbetaald worden, „mits zeffere kleine
wijzigingen, heeft 't grootste deel der geteis
terden in eene bedriegelijke rust gedompeld
Maar nu komt de droevige ontwaking en
bittere ontgoocheling
Meer dan ooit is het noodig, eens, hand in
hand te werken en alle krachten in te spannen
om die koord welke men ons rond den hals
snoert los te rukken.
In 't Ypersche is men volop aan 't werk,
zonder onderscheid van politieke denkwijze
springt men daar op de bres om hunne belan
gen te verdedigen.
Zal men mogen zeggen dat 't Dixmudsche
en 't Vcurnsche zich gezapig het vel laten
afstroopen Neen, Eendracht is macht, wij
ook, wij moeten het onze bijbrengen. Daarom
vragen wij Ued. de vergadering bij te wonen
op Zondag 4 October aan'staande, om 10 ure
's morgens, in De Vrede G'°°^ulqen te
Dixmude, ten einde de noodig
nemen om die werking te doen same
Aanvaard, M., de verzekering onze
aChting" c De Voorzitter,
De Schrijver, u o\raTJ
Georg. ROMMELAERE Arth. R
Aan den Heer Voorzitter
der Coop, voor Oorlogsschade te
Indien Dixmude en Veurne met ons willen
strijden, zullen wij zeker overwinnen.
Alles hangt af van de krachtdadigheid der
geteisterden en der gemeenteoverheden. On.e
mandatarissen in de Wetgevende Kamers moeten
'en zullen ons helpen.
Le Comité de la Société des Anciens
Combattants de Warneton fait parvenir aux
Ministres des Affaires Econemiques et des
Finances, MM. PouHet et Janssen, une pro
testation énergique contre les mesures arbi-
troires qui viennent d'etre prises en matièie
de ïèglement des dommages de guerre.
L'attention de leurs Excellences est s-urtout
attirée sur l'immense préjudice que provo-
quent oes procédures aux personnes a revenus
modestes.
N. R. Nous espêrons que les autres Fede
rations de Combattants suivront eet exemple.
Une étrange apparition
Des Yprois prétendent avoir vu samedi
dernier passer sur la Grand'Place d'Ypres
M. le Ministre Poullet, et qu'il est allé diner
chez notre bourgmestre, M. Colaert.
C'est trés probablement une erreur.
Personne en effet n'a été prévenu, aucun
sinistré ayant des p'aiements en souffrance n'a
été appelé a lui parler, et nul ne sait ni
quand ni comment il est arrivé et parti.
Visite Ministérielle
L®rs de son voyage a Ypres, M. le Premier
Ministre Poullet s'est rendu a la caserne
d'infanterie pour y inspecter les divers locaux
occupés notamment par les services du Tri
bunal de Première Instance.
A la vue des différents bureaux oü l'eam
coule le long des murs, M. Poullet a pu se
convaincre que le personnel y est exposé a
toutes espèces de maladies et que les archives
y courent de grands risques que ce n'est
done pas sans raisons, que le personnel se
plaint amèrement de l'insalubrité des locaux.
II est a souhaiter que M. le Premier Minis
tre prendra des mesures urgentes pour remé-
dier a bref délai a cette situation critique.
II est plus que temps, car cela dure depuis
bientót quaire ans
Un généreux pourboire
On nous rapporte qu'après son diner secret
chez M. notre Bourgmestre, M. le Ministre
Poullet allongea a la vieille bonne, en guise
de pourboire, une obligation 5 négociable
quinae jours avant le jugement dernier.
En fille intelligente, la bonne qui lit I'Yper
sche régulièrement et est par la au courant de
la valeur de ce papier de cabinet, l'a refusée.
EHe a eu tort. Elle eüt pu l'échanger a
Biuxelles contre 2 fr. 5o au guichet de M. le
Ministre des Fines swanzes.
Pauvres obligations, elles essuyeront en
core dans l'avenir beaucoup de... revers.
de voordeeligste
Samedi 19 Septembre ig25 ]e,
communales de l'Arrondissement
saient a 1' Hotel Continental v
attori
M. l'Avocat Arthur Butaye Pr~ -iprtS'
-■ esidentde|.
Fédération des Sinistrés, ouvr
e la
10 h. 3o et souhaite la bienvenue i
qui ont répondu a l'appel de la
Presque toutes les communes
pédér;
sitiistn
ce^
Arrondissement sont représentées
bien. Dans la dernière réunion de
tion, le Diinanche i3 Septembre d
bureau avait été chargé de re
nier. le
'echercher t
les moyens pour obtenir que l'0n en 0,18
4 un paiement effectif des reparations?'^
peut permettre aux vrais sinistrés de se
leur situation d'avant-guerre. ere^ire
Un de ces moyens consistait en la
cation des autorités communales pourT'0"
ter toute la gravité de la situation.
Depuis 4 a 5 mois le Gouverr
plus rien, absolument rien
six
au
nementnepile
At -At, A 1 j 11 a d'aiUeurs
decide de ne plus payer des indemnités p0
dommages de guerresi, bien entendu7
sinisti és acceptent bénévolement L G;t. V S
oiruatioB
nouvellement creee.
On ne paye plus rien, sous aucun prétexte
On vous donne des obligations qui ser0nt
échangées a partir de 1936, pour autant, bien
entendu, qu'elles sortent aux tirages annuels
En attendant, ces obligations ne sont pas
négociables. s
Cela n'empêche naturelle-ment pas que vous
devtz justifter le remploi endéans les
mois ou endéans l'année, ainsi que le stipu
votre jugement.
Cela n'empêche pas, également, que vous
aurez a payer votre entrepreneur, votremagon,
votre marchand de meubles.
Avec quoi Cela est votre affaire 1
Ces nouvelles mesures sont contraires
loi sur la reparation des dommages de guerre
et en contradiction flagrante avec les engage
ments formels du Gouvernement
Cela est tellernent vrai que les Ministres
Poullet et Janssen oat voulu doaner un sen-
blant d'adoucissement mais seulement
semblant aux nouvelles mesures qu'ils
prises.
Toutefois dit le Gouvernement - les
sinistrés se trouvant dans une situation
difficile, pourrónt obtenir sur le montant
de leurs obligations des avances a consentir
par la Caisse d'Epargae et d# Retraite
TouS les sinistré ont pris connaissance u
ces mesures nouvelles. C'est une vérit-ab
fourberie
En effet, les avances ne pourrort
consenties qu'eu matière immobilia
"•pour dommages privés ou agricoles, al®
elusion des dommages industriels et
commerciaux et pour autant que les 1»
demnkés soient sujettes a remploi.
Les négociants, commercants, fabricants,
petits et grands, doivent s'adresseralaaBal
que du Crédit a 1'Industrie si, bien enten
du, ils pos-sèdent des titres anciensavec
nouveau régime c'est ffni.
Les nouvelles mesures stipulenteno0^
Les demandes d'avance r.e sont ree j
bles qu'ap»"èc av»« favorable d? -
du Trésor, qu- consulte a cette tin
ceveur des contributions es ee(lul
cerne les revenus professionals
être
le
identes
professionnels des deux années prL^e
du sinistré et les personnes a c
celui ci.
En d'autres termes une nou
de savoir si,
jvefle
sition, et, tout cela, a J'effet de
ou non, vous hc pourriez pas cos
of ci vrai®en
vos propres ressources et si
avez besoin de l'aide gouvernemen
vous rétablir dans votre situation
guerre \if"1
Vous sinistrés, vous victimeS e
de von* PL
vous serez dans i'obligation
ter comme de vulgaires mendian's
Aangenomen Samenwerkende Vennootschap
VOOR
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nfltf'