HM. les Ministres, vous avez été payes.,. Payez nous aussl... ftH-Ministers, gij werdt betaald... Betaalt ons ook... Sops eaimes.,.ct)mme M. Poullet N°27 - 17 October 1925 6^Année, N° 27 - 17 Octobre 1925 Le plus petit de nos sinistrés y a autant de droit que vous De kleinste onzer geteisterden heeft daaraan zooveel recht als gij Avis Important Belatugfrlik Bericht - Weekblad - voor bet Arrondissement Yper Orgaan dor Vereeniging der Geteisterden, der Ypersche Clubs, enz. Journal hebdomadaire de 1'Arrondissement d'Ypres Ortjarie do Association dos Sinistrés» des Clubs Yprois, etc. 00, OpsM en Aankondigingen lu, Boterstraat, 15, Yper Rédaction, Administration et Publicity-. 15, rue au Beurre, Ypres Abonnement 8 fr. 50 per jaar Buitenland 13 fr. Men kan inschrijven In alle Belgische (testkantoren Naamlooze artikels geweigerd Abonnement 8 fr. 50 par an Etranger 13 fr. On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges Les articles non signés sont refuses Le gouvernement envoie maintenant en paiement des Ldemmtés sujettes a remploi des mandate en échange descjuete PAgent du Trésor remettra des obligations non nêgociables. fc li ne faut pas que les sinistrés tombent dans le piège ne faüt pas porter chez l'Agent du Trésor ni ces midats (violet sur jaune) ni les anciens titres (impression e). 11 vous donnerait en .échange du papier sans valeur, ifc leqnel vous ne saurez payer ni votre entrepreneur, ni 'eraatjon, ni v@tre marchawd de meubles. CONCITOYENS 1 Gardez chez vous ces mandate et vos titres jusqu'a neuvel ordre. Mais ne les échangez pas gardez-vous en bien, vous seriez trompés. De Regeering zendt nu-, in betaling der vergoedingen onderworpen aan herbeleg, mandaten in verwisseling derwelke de Agent der Schatkist niet uitwisselbare schuldbrieven zal overhandigen. Geen enkele geteisterde mag zich laten beet nemen Men moet die mandaten (violet op geel) of de oude titels (blauw druksel) naar den Agent der Schatkist niet dragen. Deze zou waardelooze papieren geven in plaats van geld, dat alléén U toelaten kan uw aannemer, of uw metser of uw handelaar in meubels te betalen. MEDEBURGERS Houdt die mandaten en uwe titels, tot verder bericht, maar wisselt ze niet uit. Wacht U daarvan, want gij zoudt bedrogen worden. S©yez ealmes et échangez vos mandats et Jv®s tsiferes sajets a remploi C'es-t la, tout ce que le Ministre de la n*ne nationale a trouvé a répondre aux membres de la délégation des sinistrés, lors de l'audieace du inatdi 6 courant. En dehors de cela, pas la moindre pro messe, pas un mot de regret. })Rie«que des conseils mielleux, dé'nités sttrun petk air de ruse innocente plus digne dan rena-rd que d'un poullet. tl n'y a pas d'argent 1 Si v©tre Gr;iee, Monsieur le Ministre, Bavait pas manq-ué de iVanphi*®, elle aurait du ajouter pour les sinistrés "Car, pendant qu'avait lieu l'entrevue, M. Janssen négoeiait a Londres, un empnmt aux (ins de remettrdans les caisses de ia Banqua Nationale, les mil- dietrihués aux bons pa-triotes des re8iens libérées, au lendemain de l'armis- tice. #e «e .fe'it^ ces braves gens pourront en- jouïr, sans u«0 oaibre da craiute ni de re*tords, du l'ruit de l'échange de leurs si dureme-nt acquis. s e'as» hous ne faisons pas partie de eette ^®gorie de patriotes »D ar»s Hc-tre sect ur neus ne comptoHS que de vulgaires exilés, des combattants et des invalides. Pas le moindre petit échan- geur de marks,; partant, pas le moindre espoir de rrous attirer la sympathie du gou- vernement. Bien au contraire. Invalides, combattants et exilés ne for- ment-Us pas un vaste groupe d'indésirablqs ii eharge des caisses de l'Etat, alors que les braves échangeurs de marks constituent une partie de la masse des contribuables de première classe. Et e'est pourquoi nous sommes voués a la ruine Voila-ce que disent les sinistrés, les éternels rouspetteurs, ces indécrottablcs méconter.ts Quant a moi, simple spectateur de cette lutte entre une catégorie de citoyens a qui, en échange du retour, on a promis (promesses ratifiées par des arrêtés et des lois) la recon struction de leur foyer et un ministère qui pretend sacrifier leurs droits a l'intérêt géné- ral du pays, je me range du cöté de la raison et je dis Soyons calmes II n'y a plus d'argent M. Poullét et d'autres ministres oit recu le montant de leurs dommages par priori! Mais est-ce bien de leur faute si les diffé rents rouages de la machine a mdemnités se sont multiplies pour fournir au plus tót, ces personnages tout-puissanls, les éléments né cessaires a ia reconstitution de leurs bieus détruits Est-ce bien de leur faute, si vous, sinistrés de la dernière heure, n'avez pu trouver aucune grosse légume capable de vous pistonner, ou si vous avez bien voulu attendre bénëvo- lement votre tour, juëqu'au moment oü l'ar- gen.t ferait défaut Soyons calmes Car n'avons-nous pas vu la grande >CAlle- magne et certaine autre nation, donner au monde l'exemple de la méconnaissance des droits sacrés, des engagements des plus for- mels et nos ministres ne se doivent iIs pas de suivre la voie dans laquell'e se sonc engages ces deux puissants pays, quand ce ne sSrait que par esprit de modernisme t Et vous aussi, invalides et combattants, soyez calmes Le droit et la justice ne sont plus que des mots. Cela existait dans les temps reoulés d'avant-guerre. Nous savons que e'est cependant par ces mots que l'on vous a tenu pendant quatre ans dans l'enfer dqg' tranchées, pataugeant dans -la boue et le sang, sous les bo nbardements morteïs de mitraille et de gaz. La fo fervente que vous metticte en ces mots vous faisait patiemment endurer le A REGION VPERSCHE1D'YPRE s J

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Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 1