Caisse Commerciale de Roulers Tijdperk van 12 tot 26 October5,00 °/0 's jaars Le Ministre des Finances (sé) JANSSEN, •d I Association Commerciale et Industrielle d' Ypres, Hótel Continental Handels- en Nijverheidsbond van Yptr Pour le Comité Voorheen G. DE LAERE G° HAL.FMAANDEUJKSCHE REKENINGEN bouwstoffen te leveren omdat ze niet jo°digeJorden, de geteisterden, erger nog, betam u'ier ebouw en in aanleg zijn zien die laatste aan van n\ blootgesteld b< ei'k het vei verv elke w Het is het stilleggen bouwnijverheid en van eiken handel erk en geen levering, 't is de armoede geen v£I^wijnen onzer streek daarom ver ten volle te voegen bij de werking ik my geen en klaar ten van pe ga: mming door de Heeren Burgemeesters het besluit l Ypersche op touw gezet. nsche vergadering betuigt hare in- en sluit zich aan, zooals de Heer steIr"">'b^ter van Djxiriude, bij de werking ^'^besluit door de Heeren Burgemeesters het Ypersche en van 't Walenland ge en bet van Bomen- jjeer Voorzitter neemt akte van die ver ben en besluiten, drukt zijne voldoening dat de Gemeentebesturen het tens zijn Ult 'de belangen hunner onderhoorigen in mengang met deze van al de geteisterden te trdedigen en te doen eerbiedigenen verklaart verders de zitting gesloten. Sans Vergogne J la petition du Cercle Commercial, M. Ie 'Ministre des Finances a fait la réponse suivante: U faut qu'on le paie en argent, mms-, lui, tl „epaiera qu'en assign at s. Oue feut-il de l'honvêteté de la Nation Beige Voici lc poullet en question N° 229. Bruxelles, le 2 Octobre 1925. Messieurs, J'ai l'honneur de vous accuser réception de votre lettre du 23 septembre. J'ai noté avec plaisir qua les vues exposées dans ma communication du 10 septembre dernier ont requ,de la part de votre organisme, un accueil favorable. De mon eóté, je n'ai pas manqué d'examiner avec attention les suggestions que vous avez bien voulu me soumettre. Malgré mon plus ïii'désir de déférer a votre désir je me vois fregret de ne pouvoir le faire. Pour de multiples raisons, et jusqu'a nou- rel ordre, le Gouvernement se trouve dans 'impossibilité abeolued'envisager lepaiement [des dommages de guerre autrement qu'en ■tres, d'ailleurs amortissables ea une période assez courte. En fait, votre proposition de payer les acquisitions a faire en Allemagne par nos commerqants au moven de leurs indemnités paur dsramages de 'guerre, équivaut, en der rière analyse, au paiement en espèces de celles-ci. L'autorisation qui serait donnée en ce sens constituerait done en réalité une déro- gation a la.règle ci-dessus, dérogation que je sepourrais justifier. Je reste cependant persuadé qu'en présence desavantages noatériels octroyés, les membres de votre organisation compreqdrorrt qu'il est de leur intérèt de faire un usage aussi étendu que possible du compte Réparations pour toutes les commandes qu'ils effectueront en Allemagne. Veuillez, Messieurs, agréer l'assurance de consideration distinguée. Place de la Gare, YPRES. No ipt Ma Ypres, le i5 Octobre 1925. Monsieur le Ministre, us avons l'honneur de vous accusêr ré- _ePtion de votre lettre du 2 courant, répondant "notre du 23 Septembre. ermettez nous de vous dire que nous Pon Se^° °n ne ^>eu^ fdos suipris de votre ré- ■que 6 n°US n'ayions douté aucun instant ^°us ne répondiez favorablement a notre 'qu0ande' te^dment il nous semblait logique ^°ws accepteriez d'etre payé avec la mê- me monnaie avec laquelle vous vous acquittez de votre dette envers les sinistrést Par votre réponse, Monsieur le Ministre, ous venez d enlever aux titres que vous nous remettez le peu de crédit dont ils jouisSaient encore cjuel crédit en effet le public peut-il accorder a des titres émis par une société anonyme, cette société fut-elle la SOCIETE ANONYME BELGE quand les adminis trateurs eux-mêmes de la société se refusent a les accepter en paiement. Nous osons espérer, Monsieur le Ministre, que votre décision n'est pas irrévocable et que vous réfléchirez a nouveau aux conséquences facheuses qu'entrainerait pour les sinistrés la confirmation de cette décision. Dans l'espoir d'etre honorés d'une réponse favorable, nous vous prions d'agréer, Mon sieur le Ministre, l'assurance de notre consi- dération distinguée. Pour Le Comité Le Secretaire, Le Président, R. Declerco. H. Vermeulen. A Monsieur le Ministre JANSSEN Ministère des Finances BRUXELLES. Ypres, le 14 Octobre 1925. A Monsieur Poullet Ministre des Affaires Economiques Bruxelles. Monsieur le Ministre Nous avons bien requ votre honorée du 1 Octobre et nous regrettons devoir y répondre que les autorités supérieures de votre Minis tère semblent être bien mal renseignées sur la question de la distribution d'eau d'Ypres. Nous nous permett-ons de vous rappeler la situation d'avant-guerre l'alimentation se faisait par les deu£ étangs et le droit de la ville d'Ypres au rétablissement de ce qu'il y avait en 1914 est indiscutable. Le prétexte du placement des compteurs ne peut entrer en ligne de compte ceux ci n'existaient pas avant-guerre et si maintenant l'administration communale s'est décidée a en placer dans un but de se créer des ressources et de réglemen- ter la consommation, el ie ne l'a certainement pas fait en vue de voir méconnaitre une partie de ses droits a réparation, la canalisation de Zillebeke. Dans notre précédente lettre, nous avons invoqué comme argument pour le prompt raccordement de Zillebeke, l'urgence du déva- sement de Dickebusch. Comme votre admi nistration semble ne pas vouloir prendre au sérieux la valeur de eet argument et qu'elle semble totalement ignorer la gravité de la situation, nous avons fait dresser dans le courant de la semaine dernière un plan de l'étang et relever l'étendue des surfaces deja envasées. Vous trouverez inclus copie de ce plan, les parties hachurées indiquant celles qui sont envasées. Nous avons, en même temps, le 7 Octobre 1925, fait prendre cinq photos que nous joignons également a la présente et qui, nous n'en doutons pas, vous convaincront de la véracité de notre argu ment. Ces photos ont été p-ises aux endroits A B C D E de l'étang et dans la direction indiqué.e par les flèchts. Vous remarquerez ainsi que presque la moitié .de l'étang est complètement envasée et inutilisable, l'autre moitié d'après des sondages récents, contient déjaune épaisseur de vase de deux mètres. Vous remarquerez aussi que l'envasement est le plus grave du coté de l'arrivée et y est tel que les boues obstruant l'entrée de l'étang empêchent celui-ci de jouer le róle de régula teur des eaux de son bassin hydrographique et que, depuis la guerre, tous les ans des inondations se produisent a l'amont et a l'aval de l'étang. Monsieur le Ministre, une enquête appro- fondie s'impose et nous ne doutons pas que le rapport concluera a u* dévasement de l'étang, suite a l'envasement causé par la guerre. A cause du bouleversement total de tous les terrains du bassin hydrographique, l'étang a requ durant toute la durée de la guerre, des eaux nontenant un maximum de boue. D'après nos estimations la quantité de vase a enlever est de 800.000 mètres cubes envi ron, ce qui représenterait actuellement une dépense de huit millions L'état du Trésor ne permet certainement pas d'exécuter des tra- vaux aussi importants dans le cours d'un seul exercice et un programme s'étendant sur plu- sieurs années devrait être dressé, d'autant plus que de pareils travaux ne peuvent s'effee- tuer que pendant les mois d'été, alors que l'afflux des eaux est nul et après vidange de l'étang. Le fonctionnaire compétent chargé de cette enquête aurait également a décider si le dit dévasement est possible tandis que les eaux de l'étang servent a l'alimentation de notre population et nous ne doutons pas qu'il se montrerait partisan résolu du raccordement immédiat de Zillebeke. Et d'autant plus que les travaux d'établissement de toutes les con duces sont exécutés depuis plus d'un an et que déja a eu lieu une adjudication du cha teau d'eau. D'autre part la ville a acquis les terrains nécessaires et a placé le cable devant relier le chateau d'eau a la station de pompage. Or, plus on différera ces travaux de déva sement, plus les frais en deviendront impor tants et il nous est impossible de croire que votre administration puisse un jour se résou- dre a remettre a la ville d'Ypres un système de distribution d'eam non seulement incom- plet, mais se trouvant dans un état tel, qu'il nous entrainerait a des dépenses auxquelles jamais nos ressources ne sauraient faire face. Ce n'est certes pas la, le but que se sont imposés nos législateurs, lorsqu.'ils ont décidé d'adopter nos villes et nos communes. Notre comité, qui représente l'élément actif de notre pauvre cité, a estimé qu'il se serait soustrait a ses devoirs envers ses concitoyens, s'il n'avait pas pris sur lui de vous éclairer sur cette grave question-! Ilose espérer que vous voudrez y porter toute l'at- tention qu'elle mérite. Entretemps nous vous prions d'agréer, Monsieur le Ministre, l'assurance de nos sentiments distingués. Le Secrétaire, Le Président, R. DECLERCQ. H. VERMEULEN. Note de la Redaction. Le plan et les photographies dont question ci-dessus seront exposés dans Ls vitrines de notre cditeur, diman- che et lundi prochains, pour I'edification de tous les Yprois. Aangesloten bij de BRfiQCiE DE BRUXELLES (Kapitaal 2QQ.Q0Ö.QQQ - Rsserven 55.650.Q00) Rekeningen 6 maanden S,2ïj p. h. 1 jaar p. h. .-/»|Q 1 - J* 1

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Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 3