I 'If HI w H I I 1 I Dokter D. PEENE Da Gemeenteraad der stad Yper, Kamer der Volksvertegenwoordigers che2J^1Poul|ete 1)11 il a lt 11 it nies et ce n'est qu'a ce moment que l'ceil est frappé par cette transformation. II en est ainsi de nos espoirs qui un a un se sont écroulés mettant a nu le spectre de la déception. Les années se sont succédées et chacune d'elles a été le témoin d'une concession nou velle, d'un effritement partiel de la base, sur laquelle nous avions édifié le monument de nos droits et de nos revendications. A l'heure présente nous assistons a son écroulement. Certes la politique extérieure du chacun pour soi a joué un grand róle dans la faillite de nos espérances, mais ceux qui étaient chargés par la nation de représenter nos inté réts au cours des rencontres oü se jouait notre destinée, se sont-ils toujours montrés a la hauteur de leur tache Ont-ils pa faire ressortir suffisamment notre róle de victimes et de sacrifiés Ont-ils poursuivi avec toute la ténacité ♦voulue la réalisation des promesses qui nous avaient été faites au lendemain de la violation de notre territoire Et est-il nécessaire de dresser le bilan des maladresses (nous employons ce mot pour rester dans le ton de la plus exquise politesse) qui se sont commises dans la gestion inté- rieure de nos aflaires Tout le monde est suffisamment au courant des dilapidations auxquelles nous avons assis- té depuis l'armistice, pour qu'il soit utile de les rappeler. Eh bien, disons le bien hautement, nos inté réts ont été mal gouvernés. Les questions linguistiques, les visées poli- tiques devraient, de la part de ceux qui dliri- gent les destinées d'une nation, s'effacer devant l'intérêt général, devant la grandeur du pays. Nos changements succe'ssifs de ministères, nous ont conduit de Charybde ec Scylla. Nos derniers arrivés parmi les ministres, s'occupent a l'heure présente de réparer les bévues de celui qui gouvernait notre barque dés après l'armistice, je veux par Ier de l'auteur de l'échange des rnarks. Et au lieu de s'adresser a ceux qui ont bénéficié de eet échange, il s'en va contracter une dette extérieure, dette qui aura pour con- séquence l'alourdissement de notre budget si écrasant déja. Ainsi, assistons-nous, a l'enlisement de notre pauvre Belgique. Comme couronnement de cette brillante gestion dont nous bénéficions avec succès dans les charges, taxes et supertaxes qui nous sont imposées, il ne nous manquait plus que l'arrêt dans les paiements des dommages de guerre qui nous sont attribués par la loi. Nous l'appréhendions depuis longtemps mais jamais aucu-n ministre n'avait osé pren dre une décision aussi hardie, aussj injuste A l'heure présente, c'est la un fait accompli! Au début de la guerre, l'on voyait un peu par tous les pays et surtout en Angleterre, une gravure représentant le Kaizer invecti- vant notre glorieux Roi par ces mots Eh bien petit roitelet, vous voyez, vous avez tout perdu et le Roi Albert de répondre Fors l'honneur La phrase du Kaizer est a peu prés dans la note juste nous avons bien tout perdu. Quant a l'honneur de la Belgique, hélas, devant la méconnaissance des lois et le déni des promesses et des engagements solennels, il se trouve engagé dans une bien mauvaise voie. i Triste bilan 1 BRUYÈRE. Statielaan, 9 Y P E R Specialiteit voor Mond- en Tandziekten Gebitten en Misgroeide Tanden. La Spoliation d'une categorie intéressante de Sinistrés La spoliation que Messieurs les Ministres Poullet et Jan-ssen, sans se soucie'i de a so i darité nationale et entre sinistrés, cent ois proolamée, et de l'égalité des Beiges devant la loi, entrepreanent contre la categorie c e sinistrés impayés des Régions Dévastees, es en train de causer dans ces régions non seu lement des désastres matériels incalculables, acte criminel, mais aussi un mal mora et social effrayant et contagieux qui engendrera vite l'irréligion, l'injustice, la guerre emtre sinistrés, le mépris de la constitution et des lois, l'anarchie et le bolchevisme tant redomté. Comme patriote, je me tais un impéiieux devoir de dénoncer ce grave péril a MM- les Ministres Janssen et Poullet, afin qu ils re- noncent a leur entreprise diabolique. Comme catholique, j'en appelle avec non moins d a: - deur au Clergé, aux Princes de 1 Église et tout particulièrement au grand Cardinal, a Monseigneur Mercier, en émeltant le vceu qu'il élève la voix (comme il l'a fait si coura- geusement et si noblement pendant la guerre contre les violateurs des lois divines et humai- nes pour qui la force primait aussi le droit) contre les gouvernants actuels qui, pleins d'égards et d'in-dulgence pour les vils et opu lents trafiqueurs de marks, s'acharnent contre d'honn-êtes et pauvres citoyens, contre de malheureux sinistrés, foulent aux pieds les promesses solennellement faites et violent les lais les plus sacrées de la justice, du droit, de l'honneur et de la conscience. Un Abonné. Vergaderd in zitting van 10 Oct. 1925 Na kennis genomen te hebben van de maat regelen genomen door de Regeering, de beta lingswijze der vergoedingen voor oorlogs- sohade wijzigende Overwegende dat deze maatregelen name lijk talrijke geteisterden zullen beletten den heropbouw hunner huizen te vervolgen en de begonnen werken te voltooien Overwegende dat de nieuwe sohikkingen voor gevolg zullen hebben een groot getal ge schillente doen ontstaan tusschen de geteister den, ten gevolge der overeenkomsten die zij met hunne aannemers gesloten hebben, en waarvan de betalingsvoorwaarden niet meer zullen kunnen uitgevoerd worden, bij gebrek aan geld Overwegende dat de stilstand in de aanne mingen van heropbouw de werkloosheid van een groot getal werklieden zal teweeg bren gen met het ingaan van den winter Overwegende dat, indien de geteisterden in de onmogelijkheid gesteld warden den herop bouw hunner huizen te vervolgen, een groot getal vage gronden zullen blijven bestaan in stad Dringt met nadruk aan bij Mijnheer den Mi nister v-an Economische Zaken en Mijnheer den Minister van Financiën opdat de beper kingen aan de betaling in geld der vergoe - dingen voor oorlogsschade zouden ingetrok ken en tevens voldoening verleend worden aan de laatste geteisterden evenals aan de eersten. En gaat over tot de dagorde. Ondervragingen vün den heer Missiaen De heer Volksvertegenwoordiger Missiaen zal den Heer Minister van Economische Zaken ondervragen over het niet meer uitbe talen der oorlogsschadevergoedingen, en de Regeering, over den onduldbaren toestand waarin de stad Yper zich bevindt, als gevolg van het wegnemen, uit die stad, van verschei dene Staatsinstellingen. Les Sinistrés du pays Une délégation de la Chambr ee de Dinant et des bou-~ "re<^ dissement a été reque ce matin 'gmestres^ M. Poullet au Ministère de* pn Pm et Périquet ainsi que M. Beaupajn miques. Aux délégués s'étaient nateur baron d'Huart, les dép^tésli p Pints i» de k Fédération Nationale des Si Le sénateur d'Huart a indiq^i'^8, demande: reprise du paiement d a tous les sinistrés. ltl(H Une discussion courtoise sest ses engagée CriScs, cours de laquelle de nombreu été formulées sur les regies adopte'e11^80' avances par laCaisse d'Epargne eeSp(%!> Ce sont celles qu'ont déja prés, u sinistrés d'Ypres. Le premier Minfa^ claré que toutes les mesures allaiem difiées. II a fait valoir évidemment le'6" cultés de la situation financière sur le caractere provisoire du nouy de payement. II a pris l'engagement deï' les plus larges satisfactions possibles. 0 (He, a-t il dit, un nouveau syslème qtiJ* dra lbo pour cent d'avance et qui ivitJ recourir a l'inquisition fisoale. Tout doit être rem» au point par le Ministère! Finances. M. Beau pain, président de la F. IV, g a[ diverses suggestions sur les moyens dtpi, aux difficultés actuelles tout en faisantki extremes réserves sur la base même du mm système de payement des indemnités. I arèci? le béaéfice de la loi pour tous les sirasnè M. Le Boulengé, avocat a Dinant, asoi gné l'illégalité des nouvelles modalitésetl Paulin a particulièrement insisté sur lasi; tion spéciale faite aux industriels et aux merqants. Le Miaistre a renou-velé ses proaes* ses psote6tations de bonne volonté. M. Bribosia, bourgmestre de Dinantl mercié en éaiettant l'espoir que les pro» se traduiront bientót en aetes. La Province de Namur 27 oü, 1 D'après les renseignements parvenusij Région d'Ypres les Dinantais sont soit désenchantés du Cabinet du Ministre, ils n'ont recueilli que des protestatioos boane velonté et des promesses d'étudiers adoucissements. Ea offet, ce n'est pas qa qu'il fatt aux si trés pour pa^ er leurs entrepreneurs etis nisseurs. j-Tsf' II faut le paiement en espèces, comme j>! passé, sans restriction aucune. Organisons nous, soyons fermes, quf parlewientaires soient intransigeants et1 colléges échevinaux énergiques. Alor xelks nous paiera, pas avant. Sinon, ces nouvelle ruine de notre pays. De Geteisterden van bif M< Poullet Dinar rit# ,p Eene afvaardiging der Handelsvam^ Dinant en der burgemeesters van dissement werd Dinsdag morgen, te door M. Poullet ontvangen, k het^ van Economische Zaken. Bij ('e a1'' ,<0. hadden zich gevoegd senator Baron de volksvertegenwoordigers De Périquet, alsook M. P. Beau-p3^'^.^ van het Nationaal Verbond der e Baron d'Huart heeft het doel vat houd bepaald het hernemen van de vergoedingen aan al de Een vriendelijke bespreking wer wer(jen onder dewelke talrijke kritiek61^^^yjö gedrukt nopens de regelen aan^aSi de voorschotten door de ^Paa",en d# die reeds voorgedragen wer Ypersche geteisterden. De 1 ■fit ill IL uaUH 3. T r L i lIKi'

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 2