Caisse Commerciale de Roulers Tijdperk van 10 tot 25 November5,00 °/0 's jaars Voorheen G. DE LAERE G° HALFMAANDELIJKSCHE REKENINGEN W5 M des si"is,rts- Les Dommages de Guerre rklaard dat al die maatregelen zullen worden hij heeft natuurlijk de van den financieelen toestamd ;legd en heeft aangedrongen op '°r* karakter der nieuwe wigae van orloop'fc ^ve geftiHikheden in?®1"1 gelegd en heelt aangedrongen op nOS loopig karakter der nieuwe wigze van betv0 Hij heeft de verbintenis genomen Oeiste^n de grootst mogelijke vol- f ningen te geven. bestudeert een nieuw ste Kei dat toe- %u honderd per honderd der voor laten -claotten allee in o toe te staan en dat vermijden zo* tot fi'cale inquisitie te moeten overgaan. Dik ^nioet door het ministerie van Financi'ön de gebracht worden. De heer Beaupain, Voorzitter van het N. q heeft verscheidene voorstellen gedaan de middelen om de tegenwoordige moei- riheden af t« weren, en heeft zijn rechten tdrukkelijk voorbehouden over de basis U\f van het nieuw betalingstelsel der vergoe den. flij heeft het voordeel der wet geéiseht Jor al' de ^teisterden. De heer Le Botdengé, advokaat te Dinant, heeft de onwetteJijkheid der nieuwe roaatre- elen onderlijnd en de heer Raulin hééft voornamelijk aangedrongen op den bijzonde re* toestand waarin de nijveraars en hande laars verkoeren. De minister heeft zijne beloften hernieuwd (Venals de betuiging van zijn goeden wil. DeheerBribosia, burgemeester vam Dinant, |j8eft hem bedankt en de hoop uitgedrukt dat de beloften weldra in daden zoude* vertolkt Kvorden. P. B. Remerciments 5 L'Indépendance Beige» du 26 oetobre dernier, a publié un magnifique exposé de la situation qui est faite aux sinistrés par suite de l'attitude r-évolittionnaire du gouvernement qui viole si ouvertement la loi en décidant dene plus leur payer ce qu'il leur doit. La situation juridique et de fait y est dé- ctite de main de maitre. Et c'est avec un sentiment de bien vive mnneissance que nous avons lu au bas de «bel article la signature de notre toujours iregretté représentant, M. Ma>x Glorie. A ce vaillant défenseur de nos droits, nos hen vifs remerciments. Te Dendermonde De heer Albert Van Stappen, burgemeester Dendermonde, heeft een kraöhtdadigen hief gezonden aan den heer Minister Poullet un protest aan te teeken tegen de niet uitbe taling der vonnissen voor oorlogschade. Dat schrijven is in Het Ros Beiaard van den b October opgenomen. Goed zoo Maar indien men te Dendermonde denkt at het genoeg zal zijn van schoone brieven schrijven, is men daar mis. Die heeren van het ministerie weten geheel j®ed dat hunne handelwijze tegenstrijdig is de wet en met de eenvoudigste eerlijk- 'e'd. Zij doen het kwaad wetens en willens. Tegen zulke mannen die misbruik maken an hunne macht, is een tegenstrijdende öacht alleen bekwaam te overwinnen. e Schepenencolleges bezitten die macht, uilen deze uit de Dendersche gewesten en ervan gebruik te maken len ja, zij zullen met ons zegepralen en etaald zij.Ti. A Dinant Protest ^>U^''erons ^a semaine prochaine la voy .p atl°n ^ue nos amis de Dinant ont en- ^',le Ministre Poullet, et le rapport Djnantress® Chambre de Commerce de aroKu SUI sltuation des entrepreneurs, des géeSm°nt ^eux pieces magnifiquement rédi- ls elles nous sont arrivées trop tard. Qa va vraiment trop fort Malgré la promesse faite aux sinistrés nous apprenofis que les Agents du Trésor n'ont pas regu du con-tr'ordre, et que l'échange des titles a remploi contre du papier sans valeu=r actuelle de paiement continue. On dit même qu'on continue a envoyer dés mandats et des ordres d'éch-anger De deux choses l'une Ou le mkaistre se moque des sinistrés et de leurs délégués, et nous savons que cela n'estpas; Ou bien, ee sont les Bureaux qui se f... des ministres tout autant que des sinistrés. Nous pensions déja le savoir. A propos, qu'a-t on fait de M. Vincent S'il a commis, en confectionnant sa circu laire a l'insu du ministre, une faute lourde autant qu'une illégalité, les sinistrés ruinés par lui n'auraient-ils pas de recours Nbus pensons que oui. Nous lisons dans le Soir du 24 oetobre Quand on se rend d'Ypres a Dixmude por la forêt d'Houthulst, en approchant du village de Poelcapelle, on aperqoit, prés de la gare, une fsrme. A cette ferme est attsnante une grange couverte de tuiles noires. De-ci, de-la, dans le noir, on distingue des tuiles rouges. Plus on approche, plus on distingue un cer tain ordre dans la disposition de ces tuiles, et quand on est a une distance convenable, on lit, tracés en rouge sur le toit de tuiles noires, les mots suivants 't land van beloften (la terre aux promesses). Pour qu'un paysan flamand, au naturel cal- me, pondéré, craintïf, ait osé placer sembla- ble inscription, en lettres d'un mètre, sur son batiment, il famt que réellement, les esprits, aux régions dévastées, soient bien surexcités et bien dégus. Les échos de ce méconrentement sont venus jusqu'a nous en vagues déferlantes. Nous sommes allés sur place nous enquér-ir des raisons de cette agitation, et voici ce que nous y avons appris. Le 10 mai 1919, le Parlement a voté une loi relative aux dommages de guerre. Cette loi, en son article 52, dit fopmellement que, dés que le tribunal des dommages de guerre a prononcé sur la réclamation d'un sinistré, il regoit un titre nominatif signalant le mon- tant de la somme a laquelle il a droit et que des versements en argent lui seront fasts au fur et a mesure de la reconstruction de son immeuble. La loi est formelle les versements doivent ètre faits en argent, et afin de donner au sinistré cette garantie, le titre qui lui est remis porte, au verso, le texte des principaux articles de la loi. C'est grace a cette certitude que les versements se feront en argent que les sinistrés ont trouvé des entrepreneurs pour reconstruire leur maison. L'entrepre- neur, ayant la garantie que le sinistré touche- rait de l'argent au fur et a mesure de l'éxécu tion des travaux, avait confiance. Fort de cette garantie, l'entrepreneur trouvait égale- ment du crédit en ban que. A part la lenteur apportée par le gouvernement a la liquidation des dommages de guerre, les. difficultés susci- tées aux intéressés, les marchandages pour réduire leurs demandes au fur et a mesure que le gouvernement manquait d'argent, tout allait sans de trop grandes réeriminations. Tout le monde croyait que tout marcherait, lentement, sans doute, mais qu'on verrait un jour tout de même la liquidation de tous les domma ges. En 1924, le Parlement a voté une nouvelle loi stipulant que, pour les petits dommages noti sujets a remploi, le titulaire recevrait non plus un titre nominatif, mais une obliga tion au porteu-r, remboursable seulement a p«rtir de 1936, par voie de tirages au sort, se répartissant sur une période de trenté ans. Cette mesure a été prise uniquement poür les dommages non sujets a remploi. Le législateur faisait done une distinction trés nette entre le dommage sujet a remploi et celui non sujet a remploi. Le sinistré qui avait eu sa maison détruit-e et son mobilier anéaati, s'il voulait reconstruire sa maison, a son ancien emplacement, et rentrer dans sa situation d'avant. guerre, ©btenait, a condi tion de reconstruire, l'argent nécessaire. Celui qui ne voulait pas reconstruire, allait habiter ailleurs, etc., e'est-a dire qui ne rem- ployait pas, ne recevait pas immédiatement son argent, mais un titre remboursable plus tard et pour lequel il obtenait 5 p. c. 'd_'in- térêt. Telle était la situation. Telle était la volon- té du législateur Or, au mois de juin ig25, par circulaire ministérielle, les sinistrés on été avisés que l'.Etat suspendait ses payements en argent, même pour le remploi, et que tous les sinistrés avaient a échanger leurs titres no minates contre des titres au porteur de la Dette publique, remboursables d'ici quarante ans, et seulement a partir de Ïg36. C'est a-dire que, malgré la loi, le sinistré ns recevait plus d'argent, ne pouvait plus payer son entrepreneur, faire face a ses obli gations. C'éfcait la reconstruction arrêtée, la ruine des entrepreneurs. Par l'échange d'un titre nominatif contre des titres au porteur, il perdait tout document établissant' d'une fagon nette et précise sa créance sur l'Etat. Ces titres au porteur ne trouvaient pas preneur sur le marché, dans le eas oü il voulait s'en défaire pour se procu rer l'argent dont il avait besoin. Enfisi. s'il voulait les déposer en banque, il n'obtenait et encore pas facilement que 5o p. c. de leur valeur. Ajoutons qu'en fait, depuis mars 1925, deux mois avant la circulaire en question, l'Etat avait suspendu ses payements. C'est contre cette circulaire que les sinis trés ont protesté. Contre cette circulaire, qu'ils jugent illégale et dont ils réclament le retrait depuis des mois. A la suite de leurs reclamations, l'Etat avait imaginé un système de recours a la Caisse d'Epargne, que nous exposerons dans un article suivant, en même temps que nous ferons ressortir les conséquenses désastreuses de cette circulaire ministérielle. A. M. Damen, probeert D. W. Corsets en Cein turen, de beste sedert dertig jaar, de meest verkocht. Aangesloten bij de BANQUE DE BRU^E'LLES (Kapitaal 200.000.000 - Reserven 55.650.000) Rekeningen 6 maanden 5,25 p. h. 1 jaar 5,SO p. h. LA -<

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Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 3