Vande Lanoitte's koffies
zijn de beste.
Les grossières insultes
„e sont pas des arguments
La grave question du règleme
des dommages de guerre
doute si les sinistrés n'avaient a laire qu'avec
les ministres seuls. Mais ils savent, hélas
par une pénible expérience de cinq années,
que ce que les ministres leur donnent aujour-
d'hui.les bureaux ministériels, qui sont dirigés
par certains éléments hostiles, le leur enlèvent
demain. Puisse t-il n'en être plus ainsi 1 La
corde est tendue au point de se rompre. Le
pays sinistré en a assez de se voir systémati-
quement suspecte et mis hors la loi par des
personnages sans responsabilité.
II n'est pas possible que les autorités cosn-
munales président aux destinées de leurs com
munes, si le gouvernement loule aux pieds
ses engagements les plus solennels et viole la
loi qui leur permet de vivre. L'aura t on
enfin compris a Bruxelles
Comme les sinistrés ont besoin de savoir
tout ce qui s passe, nous donnons ioi le
texte de la dépêche encourageante que le
Président de la Fédération des binistiés a
reque lundi midi, et celui de la lettre par
laquelle il a répondu e>n anuonqar.t que la
délégation se rendrait vendredi a BruxelLes.
Butaye Arthur, Avocat, Ypres.
Bruxelles, 11.30.
Etnpêchement imprévu pour jeudi. Je
vous recevrai vendredi ou samedi a votre
choix mais je pense visite inutile, car
arrangement satisfaisant a toias égards
est intervenu. Sinistrés seront payés en
espèces, sans devoir souscrire emprunt.
Cessionnaires non spéculateurs seront
admis. Abrogation de la restriction des
80 °/0 Ministre,
POULLET.
Ypres, 2 novembre H)25.
Monsieur le Ministre,
Veuillez vous excuser si nous vous voyons
obliges de vous prier de nous recevoir vendredi,
a 2 t/2 heures.
II vaut mieux que nous puissions nous-mémes
rassurer la population que towt est bun, qu'il
ne s'agit pas de demi-mesures et que la reprise
des paiements en espèces est un fait accompli. Le
manque de confiance des sinistrés est accentue
par le fait que, malgré les négociations en cours,
ils repoivent, méme encore aujourd'hui, en paie-
ment de remplois imposés, des mandats avec
ordre d'aller les échanger contre des obligations!
Comment dans ces conditions faire revenir la
confiance
Notre population ne sera tranquille que lors-
que la reprise du paiement en espèces de tous hs
remplois sans restrictions sera réalisée. D'ail-
leurs, ceux qui ont perdu tous leurs meubles
nous sommes tous dans ce cas sont bien plus
nombreux, sont aussi intéressants, et ont les
mémes droits que ceux qui ont perdu un irnmeu-
ble. Ce-sont aussi- les cessions, encouragéis
d'ailleurs par I'intervention personnelle de nos
Premiers ministres, qui ont rendu possible la
reconstruction du pays dévasté. L'ignoranee de
notre situation peut, seule, excuser la préuention
qu'en certawe sphère on nourrit contre eux.
Comme il a été convenuMonsieur le Ministre,
notre délégation ne se composera que de trois
personnes.
Nous espérons, Monsieur le Ministre, que
cette audience saura avoir pour résultat de ra-
mener le calme parmi notre population si singu
lier envent traitée jusqu'ici, et dans cette attente
nous vous présentons l'exprepsion de nos senti
ments les plus distingués.
Arthur BUTAYE
Avocat
Président'de la Fédér. des Sinistrés.
A Monsieur POULLET,
Premier Ministre.
Le résultat de l'entrevue sera affiché dès
samedi matin a la vitrine de rimprimerie
Dumortier, rue au Beurre, i5, a Ypres.
tel qu'il a été effectué jusqu-
les sinistrés.
Car enfin, pourquoi obliger [e
Le Soir du 3i octobre de>"nier'in
sous le titre Üne Solution un article nsu
tant, signé du citoyen milhoanaire Um»
Bertrand, dont les mams calleuses t
tailleur de pierres, qu'il se plaisai
montrer en i8g3, au cours de ,sa camp
électorale, se sont depuis, muees en main
aristocratiques, grace a l'emplot du savo
Sunlight, dont il est administrateur.
Voici en quels termes, il apprecie 1 honne-
teté des Sinistrés
Les dommages de guerre, génereustmen
distribués au début a la giosse in ustrie,
aux hoteliers du littoral et ait.\ J er miers
propriétaires des Flandres ont exigé aussi un
bon nombre de Milliards
Et plus loin a propos du tranc
II est tombé aussi parceque j'ai payé de
nombreux milliards comme dommages de
guerre, milliards qui ont servi d construire
n de belles fermes, de belles maisons en lieu it
place des masures d'avant-guerre, etc...
Est-il nécessaire de commenter cette vilenie?
II ne suffit pas de jeter la suspicion sui les
véritables victimes de la guerre lorsqu on
se livre a «les attaques aussi sérieuses, on
s'entoure de renseignemenis, on cite des cas
ou des faitson justifie ses accusations
En déclarant que le franc est déprécié par
la généreuse distribution tie nombreux mil
liards aux sinisferétó, l'auteur commet une
kie«aGtitude, car, contrairement ace qui sest
passé avec la question das marks, l'argont
ayant servi a la reconstruction des régions
dévastées, n'est pas sorti de la caisse gon-
vernementala.
11 a été souscrit par le peuple beige sur
l'emprunt contracté a cette fin.
Et en i-nsinuant que de belles fermes et de
belles maisons ont remplacé les masures
d'avant-guerre l'auteur jette le doute
lu Sur l'honorabilité du sinistié, qui auirait
fait des declarations mensongères, qui aurait
manqué de sincérité dans l'évaluation de ses
dommages.
2° Su-r l'honorabilité des experts et contre-
experts de l'Etat ainsi que des commissaires
chargés des enquêtes et des estimations des
dommages.
3" Sur la compétence et l'honnêteté des
tribunaux qui ne se sont pas sufftsamment ren-
seignés sur la réalité des sinistrés.
II résulterait da teut cela, que sinistrés,
experts, commissaire* d'Etat, tribunaux se
seraient entendus pour tromper l'Etat.
Peut on imaginer une accusation plus dé-
pourvue de bon sens
Heurensement le triste personnage, auteur
de cette ineptie, ne représente pas, même de
loin, l'opinion de son parti.
Nous noustcontenterons done de poursuivre
la revendication de nos droits avec l'aide de
ceux qui ne pensent pas comme lui.
Nous exprimons oependant le regret de voir
le journal Le Soir qui possède tant de
lecteurs dans notre région et qui a si souvent
déja mis gracieusement s»s oolonnes a notre
disposition, donner l'hospitalité a des articles
aussi foncièrement tendancieux etealomnieux.
La Redaction.
courir d la Caisse d'Epargnesi
rière lui pour garantir, comme 'p k
ministre, la bonne fin de I'operation
plus simple que I'Etat emprunte
fonds de la Caisse d'Epargne et pZZ^
les indemniiés. 1 '"hi
Voild pourquoi toutes ces complic
e-es détours me font douter de la ?"S tlk
intentions gouvernementcCles. k
Et les Dinantais ayant constaté
quenos délégués Yprois, que les
s'expliquaient pas
de
Hiinist]
S
ue parm'
sinistrés par la decision prise de
payer en espèces, I'Horizon dit op
qui suit
L'étonnement du ministre devant
time émoi est bien la chose la plus ahur'
notre visite au ministère. Sï®l
Trés éloigné Dieu Mem
él ec tor al es d'après-guerre, j'ignorais qh"!
exactement l'état de nos mccurspolitiqm
Jevois qu'un chef de gouvernement^tl
surplus un professenr de droit éminer.tJ'
rappelant tous les jours au respect des fc
s'étonne d'un certain émoi, fort suferficiel
sam doute et tout a fait local causé fa
violation flagrante d'une loi jitsque ld afL
en faveur de tous le* Beiges.
Est ce qu'il est possible que nous en soyofa
La Caisse d'Epargne
L'Horizon, de Dinant dans son numéro
du t novembre dernier, fait la trés judicieuse
rasnarque suivante a propos de l'étonmante
intervention de la Caisse d'Epargne dans le
paiement des dommages de guerre
Caisse efEpargne Caisse d'Epargne Pour
quoi, mon Dim, tant de tours et tant de détours
s il s'agit de faire droit d nos légitimes revendi-
cations quand nous réclamons, loi en mains
le payement intégral en espèces de toutes les
indemnités sujettes a remploi... le pavement
La Libre Belgique ausstprenik®
des sinistrés d cccur. Nous reproduisom i
plaisir I'article que nous lisons dans son mi
du 4. novembre dernier
Les manifestations de l'émotion et del
dignation qui règnent dans les régions dén
tées viennent d'appeler l'attention sérieiis
gouvernement et de l'opinion publique
une situation qui se révèle pleine de
gors.
Le public ignore généralement lesras
du mécontentement des sinistrés.
La cause de ces pauvres victimes de
guerre m'a pas toujours la sympathie
merite e'est que certains abus, fort ra
heureusemeot, ont naontré la question 1
dommages de guerre sous un jour défati
ble. Et, avec cette facilité et cette légéreté
généralisation qui est une des caractéristif
des époques troublées, on en est venaa'
dans tous les sinistrés des importuns
réclarhent a tort de l'argent
Les sinistrés sont ceux a qui les hasards
la guerre ont enlevé ou détruit toutoupa'
de leurs biens.
Une loi du 10 mai 1919 leur a accor f
paration équitable, mais non intégrale,
dommages qu'ils ont subis. Cette loi
l'application d'un principe de Justicequqp
l:a première fois, sautait auxyeux es
lateurs l'égalité de tous les c|t0^,enSj.(|(|1
les conséquences pécuniaires d uncas
Le dommage n'était réparé que
certaine mesure nousy insistons a
q'eut été justice de le réparer integr^
Mais les sinistrés, müris par tS a
souffrance et de privations, n
re,lt PaS" 58 cofff
Le problème de la repar* tjnn(|eiiiii
quait, déja alors, de la dépróciati
monnaie qui obligeait
l'Etat au
d'une prime de remploi ne'
reconstitution du bien détreit
icessatre 1
La fameuse question
verte.
du iW'
La loi accordait le benenc
aait'
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pour tous les immeubles ba 1
tains dommages mobiliers.
Mais, tandis que poui eS
sinistré avait droit a la
lui fallait pour reconstruirei
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