Ministerieel Verhoor Dank •comme les autres le Ministre a pu se con- vairicre que les Tribuaaux n'ont pas sanction né d'abus, et que sans les cessionnaires la reconstitution du pays dévasté était impos sible. A plusieurs reprises, le Ministre a demandé que lessinistrés donnent des conseils au lieu de se plaindre toujours. II fut facile de lui démontrer que dans le passé le Gouverne ment n'avait jamais suivi les avis du bureau de consultation des sinistrés, bureau qu'il avait institué lui même, et qu'd avait bien vite renoncé a convoquer. Aussi, depuis lors, les sinistrés n'étaient jamais avisés que lorsque les décisions étaient déja prises et eomme celles ci étaient toujours restrictives de leurs droits, les sinistrés vivaient forcément depuis plusieurs années dans une agitation perpé tuelle et nuisible a la considération dont de vrait jouir le Gouvernement. M. le Ministre promit que cette manière de faire changerait. Toute cette audience, au contraire des deux audiences précédentes, cut lieu dans une atmosphère de bonne entente et même de cor dial ;té réciproque. Les délégués doivent ositi\ement rendre hommage a la patience et a la bonne volonté de M.'le Premier Ministre. II fut convenu que des entrevues ultérieures auraient encore lieu. Les délégués remercièrent le Ministre et l'audience fut terminée a 3 lA heures. van Vrijdag 6 November 1925 Te 2 t/2 u., werden de drie afgevaardigden van h^t Ypersche, de heeren Arthur P>utaye, Geuten (Wervik) en Vandromme (Westoutei), met de drie afgevaardigden der streek van Dinant, de heeren Le Boulengé, advokaat, Raulin (Handelskamer van Dinantj en de burgemeester van Hastières, ontvangen door den heer Poullet, Eerste Minister en Minister van Economische Zaken. De heer Minister gaf verslag over de maat regelen tot nu toe door de Regeering geno men betaling door de Nationale Bank van het herbeleg voor onroerende goederen niet voor nijverheid bestemd en van het herbeleg voor mtubelen tot de 20.000 fr. die laatste bepeiking zou ten andere maar voorljopig zijn. De afgevaardigden deden hunne opmerkin gen gelden, en, namelijk, de ontoereikendheid der vergoeding voor meubelen, zooveel te meer dat bet herstel der meubelen even zoo noodzakelijk is als het herstel der onroerende goederen. Er ontstond dan eene bespreking over de werking der betalingen en de afge vaardigden kregen de uitdrukkelijke verzeke ring dat hunne vrees nopens de moeilijkheden van praktischen aard zich niet verrechtvaar- digt. Voor wat het herbeleg betreft der onroe rende goederen, voor nijverheid bestetnd, zal er binnen kort eene oplossing tusschenkomen. Het verslag door de Handelskamer van Dinant ingediend (onze lezers hebben dit hoogst merkwaardig verslag in ons laatste nummer gevonden) maakte het voorwerp uit eener studie in de bureelen en de heer Minister houdt er aan dat er voldoening aangegeven wordt. De overnemers van onroerende goederen zullen betaald worden zooals de anderen, de Minister heeft zich kunnen overtuigen dat de Rechtbanken geen misbruiken bekrachtigd hebben en dat, zonder de overnemers, het herstel der verwoeste streek onmogelijk zou zijn. Herhaaldelijk vroeg de Minister dat de geteisterden raad zouden geven in plaats van altijd te klagen. Het was gemakkelijk hem te bewijzen dat, in het verleden, de Regeering nooit de vermaningen gevolgd had van het raadgevend bureel der geteisterden, bureel dat zij zelf ingesteld had en dat zij zoo spoe dig vergat bijeen te roepen. Ook wei e en sedertdien de geteisterden nooit verwittigt dan wanneer de beslissingen reeds genomen werden en, gelijk deze laatste altijd inbieu maakten op hunne rechten, leefden de gcteis 'terden noodzakelijk sedert verscheidt n< jaren in eene altijddurende ongerustheid, schade lijk voor het vertrouwen waarvan de Regeering zou moeten genieten. i De heer Ministei be loofde dat deze handelwijze zou veranderen. Gansch dit verhoor, in tegenstrijd met de twee vorige verhoren, gebeurde in een geest van goede verstandhouding en zelfs van we- derzijdsche hartelijkheid. De afgevaardigden moeten stellig hulde brengen aan het geduld en aan den goeden wil van den hèer Eersten Minister. Er werdt besloten dat nog verdere ondei- handelingen zouden plaatsgrijpen. De afgevaardigden dankten den Ministei en het verhoor eindigde te 3 1/2 uur. Lat cause rsotre saSuê Si la ruine imminente de la Région dévastée st évitée, ne nous imaginons pas que ce résultat soit du uniquemenl a li Justice de notre cause, au caractère scar daleux de l'in- croyable iniquité qui nous frappait. Pas du tout Nous devons notre succes a notre seule énergie, a rien d'autre. C'est la décision prise par nos Bourgmes- tres et nos Echevins de démissionner en bloc qui, seule, a fait reculer le gouvernement. Les bureaux ont dü céder paree qu'ils ne pouvaient faire autrement. Certes, c'était la, de la part de nos Autori tés communales, ene décision grave et déses- pérée, mais c'était la seule efficace. Les sinis trés lui doivent leur salut. Mais ils garderont aussi bon souvenir de l'appui qu'ils ont trouvé auprès de leurs re- présentants MM. Emile Butaye et Missiaen, de tous les sénateurs de Courtrai-Ypres, et de M. le député Buyl. Trus ces Messieurs ont tenu a accompagner .chaque fois les délé gués aux deux premières audiences ministé- rielles et leur ont donné cette assurance dont ils a\ aient besoin. Merci aussi aux sinistrés de la Région de Dinant. Notre union a fait notre force. Merci enfina notre Président, M. Beaupain, qui a tant mérité par son intervention a Dinant, et a tous les organes de la grande presse du pays qui cette fois, enfin ont si vaillamment combattu pour notre cause. Mais nous devons rester unis, et rester énergiques, afin de veiller a ce que les Bu reaux ne sabotent pas, une fois de plus, les bonnes intentions des ministres. Ne crions pas encore victoire Voyons d'abord comment iront les choses et veillons au grain. Et s'il le faut, nous nous soulèverons de nouveau 1 Nous voulons l'observation de la loi, loyale et entière, jusqu'au paiement du dernier sinistré. Dank aan onze burgemeesters en schepenen; Dank aan onze volksvertegenwoordigers de heeren Emiel Butaye, Adolf Buyl en Edgard Missiaen Dank aan al de senators van Ivortrijk-Yper; Dank aan den heer Beaupain, de wakkere voorzitter van het Nationaal Verbond der Geteisterden Dank aan onze goede Waalsche vrienden van Dinant Dank, in een woord, aan allen, die met ons hardnekkig en onverpoosd gestreden hebben voor de verdediging van ons Heilig Recht De zege is nog niet geheel aan ons maar zij zal het worden als wij eensgezind en een drachtig blijven. De ministers hebben ons goed recht plech tig erkend, maar opgepast reelen °r hu Houden wij dus een laatste geteisterde moet °°g in volledig en algeheel hersteld e«t Een voor allen en allen 0"Jen 1 Une rectification né(^. A la séance de la Chambre, du Handt - - --- -F'cacutants 'w Missiaen au sujet des réclamatio dernier, en réponse a la demand^ÏH1 lation de MM. les représentant DeJntetDt ati°ns des et a< t és, M. le premier ministre P0ul| que cette interpellation était dev portée .puisque les dernières mesl^ S1 par lui ont donné satisfaction auy Pri:ei MM. Debunne et Missiaen 0ntT%' et leur interpellation est fixée au maT vembre. lis ont iaison 1 'ho. Les sinistrés n'ont pas encore obtehu faction. Gi ace a Tincontcstable bonnV de M. le ministre Poullet, nous espér^ <iéfiniijV(i ene moins trois tres importants et au sujet de|i certains points sont maintenant ment résolus. Mais il en reste 'csie encore quels aucune satisfaction n'est don qu ïci. nee 1) De quel droit, le gouvernementlimite.. la léparation mobilière a 20.000 te-til Est ce que les fermiers, It s industries commergants et une foule de bourgeois francs; vent se tirer d'affaire avec cette semrae, atl sis prix actuels surtout Pourquoi deux c% ries de sinistrés Fera-t-on rembourseren qui ont regu déja plus de 20.000 francs? 2) I ne foule de sinistrés se sont lal tromper par les circulaires gouvernementa's et ont échangé naïvement leurs litres mandats contre des obligations a 5 valeur actuelle de paiement. Aucune mes® n'a encore été piise pour les sauver. 3) Pour les immeubles industriels, aucii mesure non plus n'a encore été prise, négociants ne savent encore a quel saint vouer et ne parviennent pas a recevoir espèces les sommes que leurs jugemeil allouent pour reconstruire leurs maisons leurs batiments. Nous savons que nos représentantssont courant de tout cela, et qu'ils justifieront torieusement leur interpellation. 4) Mais ii est nécessaire aussi que députés protestent énergiquement contrei décisions arbitraires qui, au mépris des let existantes et de la plus élémentaire honnéteté, décident tout bonnement qu'on ne paierapl® les dettes que le pays a contractées avec citoyens sacrifiés pour sauver la Belg'que. ne faut pas que ceux qu'on tue soient t» jours les mèmes. II ne faut plus quedescn- culaires viennent encore jeter le trow parmi la population sinistrée qui est incon- testablement celle qui a le plus souffertpo»' la patrie et celle dont le travail opiniaW dans la reconstruction fait l'érnerveillement du monde entier. II faut qu'a l'avenii D puisse travailler en paix et en sécurite. La situation actuelle reste un scandale, e comme le dit La Libre Belgique^u novembre, «ce scandale doit cesser aupl"s Damen, probeert D> W. Corsets en turen, de beste sedert dertig jaap e verkocht. Le paiement des Dommages de Cuef' difMH MMax Glorie, ancien qui possède une compétence except'O"" la question des dommages de guerre, comme on va le lire l'iniquité desj,<,tlU^h dalités de paiement qui ont été ito te courant de cét été. Les protestations ont été telles, tious n'avons pu reproduire plus tót foute e ZOOWel al j ai oef'"' (1) Article dont parle notre numero au

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 2