L<e paiernemS dies DoBTBnniagges de guerre Vooraleer uwe titels uit te wisselen Avant d'échanger vos titres Ypersch les statuts de la Société des Industriels et Commergants que par 3 rapports de la Société du Crédit a l'industrie. A titre documentaire, nous vous envoyons copie de ces 3 rapports qui nous paraissent trés suggestifs et montrent a l'évidence que le Gouvernement n'a jamais rien fait pour la catégorie des sinistrés com mergants et industriels. Au contraire, il s'est empressé de rembourser, avec tout l'argent disponible, les avances faites par la Société du Crédit a l'industrie. Nous verrons ce que l'interpellation donne- ra de vagues promesses qui ne seront mises a execution que si le Gouvernement sent I'opii ion publique entièrement contre lui. Voila oü en sont les choses Tenons nous fermes et bien solidaires jusqu'a la victoire finale. Recevez, M. le Pré ident, l'assurance de nos sentiments bien dévoués. Pour le Comité. RAPPORT Parmi toutes les injustices qui sont le lot des sinistrés, il en est une qui mérite d'être dénoncée au pays il s'agit de la situation faite au sinistré ordinaire ou au sinistré commer gafft en matière de reglement de leurs dettes 1914 envers leurs fournisseurs ou créanciers allemands. Conformément a l'art. 296 du traité de Versailles,, il est interdit aux vainqueurs de payer direciement aux ressonissants allemands leurs dettes d'avant-guerre. En Belgique, l'Office Bt Ige de Vérification et Compensation est chargé du recouvrement de ces créances dont le montant doit servir a payer les créanciers beiges de ressortissants allemands. iu - Les intéréts sont dus depuis 1914 Sinistré simple le plus souvent est débi teur pour objets non soumis a remploi vins etc. Pas d'intérêts depuis 1914. Après jugement, payement en titres non né gociables. L'Office en question exige de fagon comminatoire le payement en espèces avec intéréts depuis 1914 a 5 et refuse les titres donnés par l'Etat en payement de ces biens sinistrés et non payés par le sihistré. Sinistré commergant dettes exigéts par l'Office de la même fagon queci-dessus avec intérêt. A remarquer que trés souvent cr s créances allemandes ont été réclamées durant la guerre par l'Office du Civilamt et que lts beiges ont refusé de payer par devoir patriotique pour ne pas fournir d'argent a l'ennemi. A ce moment, les allemands se contentaient du principal. Après la guerre les Beiges réclament les intéréts. Quelle est la situation du commergant Après jugement qui n'attribue aux marchan dises aucun coefficient de remploi, l'Etat paye le sinistré en titres'sur lesquels il ne peut toucher aucun argent, sauf, s'il a la chan ce d'etre agréé, un prêt de la Sté du crédit a l'industrie. Cette opération lui coüte environ 10 de son capital par l'échange de ses titres contre ceux de la Eédération des Com- mergants, seuls acceptés par la caisse de la Société du Crédit a l'industrie. En lait, s'il ne veut pas passer par les four- ches caudines de eet organisme il n'a aucun argent devant lui. Ce qui n'empêche pas l'Etat par 1 entremise de l'Office de compensation, de lui réclamer payement en espèces avec inté réts, de ce qu il ne peut, lui commergant, toucher même en principal. Et 1 Etat lui a refusé l'intérêt depuis 19x4. Dans le début les bureaux écrivaient que le commergant ne devrait payer que lorsqu'il serait totalement indemnisé de ses dommages de guerre. Ensuite, ceux-ci ont écrit que le payement Nous publierons prochainement ces rapports. devait se faire sitót que la somme reguc e l'Etat était au moins de l'import de la ette en question. Aujourd'hui, il nest même p us fait, mention de cela et la dette est exigi pai recommandé. Un commergant doit 10,000 fr. a un céan cier boche, le premier argent qu il va tou cher sera pour payer sa dette son dommage est payé en un titre qui est passible d urn perte de 10 °.'0 environ. II doit done distiaire 11,000 de son argent lui donné avec obligation de remploi. Comment fera-t-il, s'il paye, poui justifier du remploi d'une somme qu il a dis traite du but pour lequel elle a été accoidée S'il est juste de payer les ciéanciers beiges de débiteurs allemands; pourquoi sont ils favorisés Vis a vis des sinistrés qui sont des créanciers beiges de l'Etat allemand Les sinistrés qui se présentent actuellement a la Banque Nationale munis de leurs, man dats a convertir contre des espèces, sont invités a laisser a la B inque leur lettre d'en- voi, et a se représenter aux guichets le dixième jour suivant, en vue de l'encaisse- ment. fous les paiements en espèces sont mainte- nant différés de dix jours a partir de celui oü les sinistrés se présentent la première tuis a la Banque, munis de leur lettre d'envoi du mandat. De Betaling der Oorlogsschade De geteisterden die thans hunne mandaten ter uitwisseling in geld aan de winketten der Nationale Bank aanbieden, worden uitgenoo- digd hunnen verzendingsbrief ter Bank te laten en er zich slechts tien dagen later terug aan te bieden voor de geldinning. Al de betalingen in geldspeciën worden voortaan van tien dagen uitgesteld, te rekenen van den dag waarop de geteisterden zich voor de eerste maal, voorzien van hunnen verzen dingsbrief, naar de Bank hebben begeven. De geteisterden, in het bezit van man daten en titels, worden uitdrukkelijk verzocht hunne Coöperatieven te raad plegen vooraleer tot de uitwisseling er van over te gaan. De Coöperatieven voor Oorlogschade zijn ten Volle op de hoogte van hunne taak, gelasten zich rnet het opstellen en verzamelen van al de vereischte stuk ken en zullen op een veel spoediger en veel zekerder manier voldoening beko men. Al de belanghebbenden dus eerst en vooral naar de coöperatieven Nous conseillons trés instamment a tous les sinistrés, qui sont en possession de titres ou mandats a consulter leurs Coopératives respectives avant de faire toute opération d'échange. Ces organismes sont aq courant de la manière de procéder, se chargeront de toutes les formalités requises et obtien- dront satisfaction d'une fagon plus rapi- de et plus certaine. Avant tout et sans hésiter, consultez vos coopératives STAD YPER BERICHT De personen, die obussen of andere ont- plofoare voorwerpen zouden ontdekken langs den openbaren weg of op hun landerijen, wor den zeer dringend verzocht er terstond ken nis van te geven aan het gemeentebestuur. De Burgemeester R. COLAERT. A nos Ab0r, résidant a |*gt|> A fin de nous éviter des frais qui sont toujours trés onéreuV^'X nos abonnés résidant a l'étr n°Us prk' vouloir, dans le courant de ij faire parvemr un mandat postal de i5 fr. en renouvellement de 1 S*t ment a La Région d'Ypres 6ur% 1926. P0Ur l'a^ L'augmentation des tariff maticres premieres nous oblL gret, de modifier notre prjx dm^N Nous osons espérer toutefois teurs, appréciant la lutte qUe „qUe. n°s let Région d'Ypres pour nos droits continueront a nous soutenir et - 6 1 poser, de bon coeur, ce léger sacrifice^ Bezuiniging?^ p°staux e, besÜst(l Onlangs werd van hoogerhand lei del ijk de tijdelijke beambten bij de voor oorlogsschade - en dit bijzeg de griffies der Rechtbanken voor oorl schade door bedienden van de d rechtsinstellingen te doen vervangen^ met het oog op de alzoo te yerwezenlfi besparingen. - A Schoone bedoelingen voorwaar, en algemeene maatregel, goed te keuren! Dit| let nochtans niet dat zulks zou kunnengebt ren mits eene voorafgaande verwittigini den ontslagene, zooals een bijzondere gever volgens de wetsbepalingen opdewtj verbintenissen gehouden is te doen, het«e nu juist niet werd gedaan bij eene. onlangs Yper overgekomene beslissing van dien; Laat ons echter de zaak ééns nader tos ten en eene andere beschouwing doen tijdelijke beambte bij eenén dienst, zoo bij eene Kamer der Rechtbank voor oorl® schade, kon al zijne diensturen uitsluitelifl steden tot het volbrengen zijner taak,'t dit laatste geval, bijwonen van zittiij plaatsbezoeken of getuigenverhoor, opm en verzenden van vonnissen en beslissii genomen in de zaak van de opgeroefe geteisterden, zoodanig dat, als voortbre van werk, het maximum kon worden dus de spoedigste oplossing der zaken bt men. Hoeft er thans niet gevreesd te wö» voor vertraging in het opmaken ot, verzen der gevelde beslissingen, zoodat de geteute den weeral het slachtoffer zullen zijn vani genomen maatregel Ja, zoo de aangestelde beambten hunnen gewonen dienst gehinderd zijn normaal uitoefenen van hun bijkomend bij de ooriogsschade, en de verloren Ij alsmede hèt aanslepen van de vereffening oorlogsschade zullen ertoe helpen om de. trachte besparingen op te wreten en te te doen. '<§p Neen, indien de nieuwe aangestelde» gansche taak van hun bijgevoegden dienst de oorlogsschade kunnen volbrengen hunnen tijd te besteden aan dit wen echter komt het ons voor alsof het be 10 van hunne bediening bij de gewone rec^ stelling niet hoofdzakelijk noodig, isf Sa er diens volgens in deze kaders ook 1111 mogelijkheid bestaat tot degelijke bes van uitgaven. versie* Alwie met den bloei en v0°rU^ Ypersche nijverheid bekommer vreugde en fierheid het prachtig^ ge weefsel bewonderd hebben, ,^r gesteld In de Puppen bij H. 1 Boterstraat. yper Het werd vervaardigd in onze Jje Weverij en de wapens onzei^\g op pronken duiden zijne beste dit geweefsel is immers voor bestemd. ons

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 2