Dokter D. PEENE üésurrecfiom 0]r der Volksvertegenwoordigers \nterpellatie tyissiaen-Debunne interpellatie is, jammer genoeg, weer ver- J en zal, heel waarschijnlijk, aanstaanden nog geen plaats grijpen. De Oorlogsschade sur tin 't Vlaamsch) van den heer Dier kens Vraag v'" waS zoo vrij herhaaldelijk uwe aandacht estigen op het ongelukkig gevolg uwer 16 sluiten in zake vergoeding aan geteisterden oorlogsschade, besluiten die in feite twee V°° ten van geteisterden mieken. De laatste Ten nu geeft de Pers tegenstrijdige berichten trent de genomen besluiten, die de gewraak- 0111 ;;»,ven. Wil de heer minister ons die be te ffljZ'g sjuiten mededeelen, die, hopen we, gunstig zullen zijn voor de geteisterden Antwoord van den heer Minister van Econo mische Zaken Volgens de genomen nieuwe beschikkingen kunnen de ter uitbetaling van aan wederbëlegging onderworpen oorlogs schadevergoedingen voortaan in specie tegen bun nominale waarde worden uitgewisseld. Daartoe volstaat'dat belanghebbenden hunne titels bij den agent der schatkist van hunne verblijfplaats inbrengen. Wat de titels ter zake van vergoedingen voor schade aan roerende goederen betreft, dezekunnen slechts tot. het bedrag van 20,000 jn specie worden omgezet. Zoo ook kunnen de titels betreffende vergoedingen, die groo- tendeels wegens opeischingen van wol en koper werden vbileend, niet in specie uitbe taald worden. De vergoedingen voor industrieele en com- mercieele schade worden als te voren vereffend in titels op naam, die aan de Nationale Maat schappij voor Krediet aan de Nijverheid in pand kunnen worden afgegeven of uitgewis seld, door bemiddeling van de Nationale Ver- eeniging van Nijveraars of Handelaars, tegen obligaties 6 t. h. van de te dien einde uitgege- ven speciale letning. Vraag van den heer A melot Ter zitting van 10 November 1.1. zegde de eer minister ter Kamer dat de maatregel, die rerd genomen eenige maanden geleden en volgens welken de regeering beslist had de [betalingen in gtlde voor oorlogsschade a m de 'geteisterden te schorsen, was ingetrokkenen dat die betalingen opnieuw zouden geschie den volgens de voorschriften der wet. Kan de heer minister mij niet zeggen, wat de toestand zal zijn der geteisterden die, gezien de dreigende bewoordingen van den ministeriëelen omzendbrief, te goeder trouw gedacht hebben verplicht te zijn hun titels op naam uit te wisselen tegen obligaties aan de toonder 5 t.h. der Staatsschuld, obligaties die met verhandelbaar zijn en slechts uitkeerbaar binnen de dertig jaar i Zullen die geteisterden ook geld ontvangen ter verwisseling van hun obligaties en zullen Z,J dus op dezelfde wijze behandeld worden a's de andere geteisterden die, beter ingelicht voorzichter zijnde, geen uitwisseling heb- W gedaan Antwoord van den heer Minister van Econo mische Zaken De geteisterden die hun nomi- uatieve titels overgelegd hebben bij een agent er schatkist en die daarvoor obligaties aan joonder der Staatsschuld 5 t.h. 1925 ontvingen, tinnen de betaling ervan in gelde bekomen tndien zij gegeven werden ter betaling van Wederbeleggingsvergoedingen. e belanghebbenden die in de vereischte °°rwaarden verkeeren dienen zich daartoe Wenden tot mijn ministerie. Stat!elaan, O Y P E R Specialiteit voor en Tandziekfen bitten en Misgroeide Tanden. Extrait du Bulletin O/jhciel du Touring Club de Belgique Reportons-nous au lendemain de l'-armis- tice nos cités martyres, Ypres, Nieuport, Dtxmude, D.nant, Visé et d'autres ne forment plus que des tas de ruines nos villages du front ont subi le même sort nos champs sont dévastés et paraissent devoir a jamais de- naeurer stériles. Que va-t-il sortir de ce chaos...? A cette époque, nous émergions de quatre années de souffrances les espiits étaient en core abattus la p upart d'entre nous déses- péraient de jamais revoir nos campagnes flo- riss'antes comme jadis, nos villes ressuscitées, leurs monuments réédifiés et on allait jusqu'a piéconiser le boisement de ces terres autre fois si fertiles. Les villes d'Ypres, de Nieu port devaient, selon les pessimistes, être maintenues dans l'état oü les avait laissées la guerre elles seraient reconstruites, a proxi- mité de leurs anciens emplacements, d'après des tracés modernes leurs ruines sact ées seraient, durant les siècles futurs, l'objet des pélerinages oü afflueraient les populations du monde entier. D'autres avaientrêvéd'aménager des zones de silence autour des tristes épaves de ces monuments vénérables on vöulait aussi défi gurer l'ancien tracé des rues en créant des places publiques qui n'avaient jamais existé on lêvait enfin de laisser couler a ciel ouvert une rivière que Tédilité avait fait voüter, par raison d'hygiène, il y a de cela plus de soi- xante ans. Que de projets sortirent de l'ima- gination d'architectes qui n'avaient jamais apparemment quitté leur grand centre, et qui ignoraient tout de l'histoire de. ces anciennes villes d'art, symbolisées par leur beffroi, leurs églises, leurs remparts vénérables Ces inno- vateurs oubliaient que le plan d'une ville, avec les voies de communication qui y abou- tissent, est le résultat de facteurs économi- ques que la rivière, la route d'abord, les canaux et les chemins de fer ensuite,'consti tuent un ensemble qui impose en quelque sorte, le maintien du tracé des artères de la localité, et qu'au point de vue esthétique, des raisons impérieuses plaidaient en faveur de la reconstruction, telle quelle, des villes marty res et de leurs édific.es. Ces beaux projets de transformation compléte ont pu heureusement être écartés et aujourd'hui les partisans du maintien des ruines ont abdiqué. Six ans ont passé villes neuves et villages proprets sont sortis de terre leurs églises, leurs édifices publics se trouvent debout ou sont en voie d'achèvement. Dès [922, la belle collégiale de Nieuport a pu être inaugurée après reconstruction suivant ses plans primi- tifs. Dinant est réédifiée avec ses gracieuses faqades en style mosan, reproduisantles lignes traditionnelles qui caractérisent les vieilles ba- tisses de la région; même Dinant va respecter, après bitn des luttes, jusqu'au buibe de la tour de sa collégiale. Cependant, des villages e ïtiers, tels les bourgs d'Oostkeike, de Saint Georges, de Caeskerke-lez-Dixmude, ont été déplacés afin de rapprocher l'agglomération d'.une station de chemin de fer ou d'une route de grande communication. Un projet logique, dicté par le bon sens, tendait a fusionner ces trois com munes qui comptaient respectivement 635,286 et 192 habitants (1). II s'agi$sait d'édifier un village unique, aucroisement de deux grandes routes et a proximité d'un chemin de fer. Chacun d'eux se réduisait avant la guerre a quelques maisons autourde 1'église; ilsétaient situés en dehors de toute circulation intensive et, précisément a cause de leur isolement, n'avaient pu se développer au cours des siècles. Mais les intéressés objectèrent que la.mesure serait deplorable, tant au point de vue esthé- tique qu'au point de vue traditionnel, que les villages modernisés perdraient leur caractère archaïque, que leurs habitants, autrefois si paisibles, seraient dépaysés dans ce milieu nouveau oü, cependant, les moyens modernes de transport devaient introduire l'industrie et l'aisance.Et ce furent ces idéés conservatrices qui triomphèrent aucune des autorités locales ne voulut entendre parler de la suppression de sa commune le brave curé voulait son église la même oü se trouvaient encore les fonda- tions de l'ancienne le bourgmestre entendait maintenir son autorité dans son village, situé la-bas, a quelques pas de la digue de I'Yser,. oü les paisibles habitants ne voyaient passer, l'année durant, que les haleurs de quelques rares bateaux et les paySans de l'endroit. Et l'opposition unanime des bons villageois quelques ceritaines en tout eut raison tie tous les projets officiels qui voulaient les déposséder de leur quiétude séculaire en leur donnant, en compensation, l'activité féconde... et le confort moderne. Cet état d'esprit, géné- ralisé dans la zone des destructions, a eu tout au moinscet avantageque les reconstructions se sont forcément faites selon les anciens plans des localités, plans qui présentaient une certaine harmonie impossible a obtenir par trop d'innovations. Encore n'a t-onpas poussé trop loin le culte du passé les régies de l'hygiène publique ont imposé la transforma tion, voire la suppression, de maint quartier insalubre on aréalisé, principalement dans ces villes séculaires, des assainissements, des élargissements de la voirie qui, autrefois, auraient nécessité des expropriations oné- reuses des cités-jardins ont été créées a la périphérie des villes elles remplacent les taudis insalubres que la guerre heureuse ment cette fois a réduits en cendres. Certes, on ne pouvait songer a rendre a ces pastiches des vénérables monuments détruits leur patine, leur séduisant aspect d'autrefois. Les pessimistes avaient prédit que nous ne verrions pas reédifier la belle cathédrale d'Ypres. Cependant, aujourd'hui, ce joyau de l'art gothique est en pleine voie de reconstruc tion déja l'avancement des travaux permet de se rendre compte de ceque seral'ensemble, un ensemble digne du passé. Même certaines faqades, qui autrefois faisaient l'admiration des touristes, ont été refaites avec une fidé- lité qui mérite, tous les éloges. C'est ainsi qu'a Ypres l'école Lamotte, jolie construction de la rue de Lille, a été reconstituée avec un souci de l'art local qui se révèle jusque dans les moindres détails. Et sa giacieuse facade restera un des plus précieux témoins de cette architecture régionale qui ne sera peut être jamais égalée, et qui faisait l'orgueii des Flamands du moyen age. Quant aux Halles, dont les ruines présen tent encore aujourd'hui un triste aspect au milieu de cette ville neuve, le public s'impa- tiente d'en voir hater la réédihcation. La ville entièrement rebatie, avec sa cathédrale re- faite, ses églises ressuscitées,que s'ignifie- raient, en effet, quelques vieilles pierresamon- celées, restes de ('antique monument civil, et qui resteraicut isolées dans la cité oü a repris maintenant l'animation d'autrefois. Que Ton se hate done d'entamer la recon struction du beffroi, avec son carillon et soa dragon, ces symboles des franchises commu- nales dont nos ancêtres s'enorgueillissaient a bon droit. Et que bientöt le beiaard d'Ypres annonce au loin la résurrection compléte de ces régions désolées oü, voici déja plus de dix ans, la plus affreuse des guerres avait anéanti jusqu'aux dernières traces d'un passé, glorieux. C. J. Note de La Région d'Ypres Que 1'oe se hate avant tout de payer les sinistrés, que l'on restitue a Ia ville d'Ypres, qui n'a malheureusement pas repris l'ani mation d'autrefois, toutesles institutions qu'on lui a enlevées. Si Ie public s'impatiente, c'est unique- meat pour cela. Vivre d'abord, telle est sa devise. Et quant au reste, il finit toujours par advenir de surcroit aux hommes de bonne volonté. (1) En France, sur l'immense front d'üne longueur de GOD kilomètres, plusieurs communes de peu d'importance 11'ont pas été reconstituées. ïjc s|c

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 3