R -nfpte de tous les sinistres, pour finteiPrt-lc r |jei)*> r jeS moyens legaux, mais fermes, ^'.^tisfactidb solennellement promise, la sa accO' rd6e a tous, pleine, entière et sans 'e' chevous l'avez acceptée. Bienplus, Ce«e vos intéréts personnels et de flépr,s vous vous y êtes consacré exclu- cant®' '°tre nt Sans doute, des questions philoso- sive»e 0MueS ciales, linguistiques, qui soulèvent ent des enthousiasmes mais créent non facilement des divisions, auraient pu i»olDS t^resser. Mais vous avez estimé, qu'il f0US'in« primum vivere deinde philosophari (J"alt [louvre de la restauration ne devait 'temonopole d'aucun partiqu'elle s'impo- ®trC 6 tous avec une nécessité telle, qu'il jsit de trop, de l'union et de la coordi- fait pas des efforts de tous, pour la mener Sement a bonne fin. gt vous avez eu la satisfaction, Mon cher .jent) votre désintéressement n'ayant pu ombrage, vo'r 'n(distinctement tous ureprésentants du peuple se grouper autour Lous, répondant a vos appels, quand vous ,ez estimé leur intervention utile et néces ajre 'fousn'y ont, peut être, pastoujours mis „égal empressement mais, avec un souci Jimpartialité, que d'aucuns ont parfois pu regretter vous avez toujours, vous tenant a fécart de toute discussion politique, rendu a Cesar ce qui revenait a César. Et voila pour- quoi aujourd'hui encore, c'est au nom de tous lessinistrés, sans distinction de rang et d'opi- jion politique, que je viens vous apporter fhommagede nos sentiments unanimes, d'ad- miration, de reconnaissance et de respect. (fifs afrplaudissements.) Votre activité s'est déployée dans deux donlaines. En effet, le mouvement des sinis trés comporte en quelque sorte deux périodes: me période d'organisation, et une période d'activité. Organiser n'a pas été chose facile. II a fallu tout d'abord créer un lien de solidarité entre divers sinistrés en plein désarroi. Vous avez été un des tout premiers, Mon cher 'resident, a comprendre l'impérieuse néces- iité qu'il y avait de grouper les sinistrés, soit pour se rendre mutuellement service, soit pour conquérir des droits nouveaux, soit pour assurer la pleine et rapide réalisation s droits reconnus. C'est ainsi que vous avez aidé puissamment a faire naitre le club sinistrés de Poperinghe dont vous avez été l'actif et dévoué Président. C'est ce club de Poperinghe qui est devenu plus tard un des principaux noyaux de la Fédération des sinistrés d'Ypres. Mais il était insuffisant de grouper les sinistrés en des clubs éparpillés et de les réunir périodiquement. II fallait créer un lien permanent, ce qui fut réalisé par la création journal, qui allait se faire l'écho des plaintes et des désirs de tous. C'est ainsi que ''25 avril 1920, le nouveau né, la Région dfpres fit son apparition, grace a votre "i'tiative, balbutiant en flamand et en franqais out son programme Faire connaitre au pays notre situation 'navrante. butter pour le redressement de nos 1 griefs. Ma Etudier les remèdes a appliquer. Eoopérer en un mot a la renaissance de legion dévastée en groupant toutes les bonnes volontés. Fas de politique d'aucune sorte dans a°he journal. Notre devise L'Union fait la Force. fallait encore une organisation plus com- uism 'raPortait de grouper les divers orga- oeatral, P'aci ee sinistrés en un vaste organisme et ce fut l'origine de la Fédération s Sinistrés. Cette fédération est tonale des Sous la. présidence de M. Beaupain, nous aiSchos futaye connaissons l'admirable activité. e que beaucoup ignorent, c'est que nous fêtons aujourd'hui, qui en est le Président d'Honneur. Quand il a été question de conférer ce titre, tous les suffrages se sontportés sur son nom. Déja, a ce moment, on connaissait partout les émi nents services qu'il avait rendus a la cause des sinistrés. Lui conférer ce titre de Prési dent dhonneur, c'était rendre un éclatant hommage a son énergie, a sa fermeté, et a son noble désintéressement. Et vous voyez, Messieurs, que ma tache de faire l'éloge de Monsieur BUTAYE, est facile il suffit de laisser parler les fa'its Le Président du club des sinistrés de Pope- ringhe, le rédacteur en chef de la Région d Y pres le Président de la Fédération des sinistrés, c'est un seul et même homme, c'est notre ami, Monsieur BUTAYE, qui a rempli ces multiples mandats a la satisfaction géné rale. Vijs applaudissements). Mais ce n'est pas tout d'organiser, il faut encore savoir en tirer parti. Bon général est celui qui non seulement a ses troupes bien préparées, mais qui, au moment venu, sait les conduiré a la bataille et a la vicroire, Malheureusement pour nous des batailles allaient devenir nécessaires. La reconstruction de notre ville était arrê tée faute d'établissement des plans, et notre Président a eu la bonne inspiration d'y inté resser S. M. le Roi Albert. Une audience fut obtenue au mois de Mars 1920 et tous ceux qui ont 2u l'honneur de vous accompagner ont pu constater, combien S. M. qui avait invité son ministre de lTntérieur, pour donner des renseignements et prendre acte de nos désirs, a voulu s'intéresser a notre sort. La cause de la simplification du plan projeté fut aussitót discutée. La délégation put revenir avec la bonne nouvelle que, sans autre retard, le plan serait arrêté pour reconstruire la ville telle qu'elle était avant- guerre, sans zone de silence, sans grands boulevards, et sans ruisseau malodorant. Mais ce qui allait donner lieu a de plus graves difficultés encore et même peut on dire, a un danger permanent, c'était la ques tion du paiement des indemnitës promises. Ne voulant pas faire de démagogie, je ne dirai pas que la faute en est toute entière au gouvernement. Des difficultés sont nées des événements non paiement par l'Allemagne, et les nombreuses difficultés financières avec lesquelles le gouvernement s'est trouvé aux prises. Cela étant, le gouvernement s'est effrayé en constatant le coüt énorme des travaux de la restauration. Aussi M. le Mi nistre Jaspar eut l'idée de proposer une réduction des indemnités, et de demander a pouvoir régler par arrêté royal le mode et l'époque du paiement des indemnités. C'était un danger capital. Cela mettait ni plus ni moins en péril l'oeuvre toute entière de la restauration des régions dévastées. Cette loi une fois adoptée, on aurait dü s'attendre a voir apparaitre un arrêté royal reculant de plusieurs années Ie paiement des indemnités. Je n'hesite pas a dire, que si cette loi avait été votèe, nous ne serions pas ici aujourd'hui. C'est ici que Monsieur BUTAYE a fait merveille. II prend des initiatives. La Région d' Ypres jette l'alarme et multiplie ses appels. Des propagandistes dénoncent partout Ie danger. IJn vaste mou vement de protestation se dechaine, et avec dignité et d'une faqon imposante, s'affirme dans lamanife-tation d'Ypres du 1 Aoüt 1920. Plus tard. en 1924, le même danger se renouvela. Monsieur Theunis ne voulait plus payer que dans une certaine mesure. Déja des circulaires Ministérielles avaient été lan- cées en ce sens. Monsieur BUTAYE se remit a l'oeuvre, et nous eümes, le i3 avril, la manifestation présente a toutes les mémoires qui obligea Monsieur Theur.is a rétracter ses circulaires. En 1925, danger plus grave il n est plus question de payer immédiatement dans une certaine mesure tout paiement immédiat est supprimé. Nous avons tous connu des mtmients d'angoièse. Que faire Cela ne pouvait durer. Monsieur BUTAYE n'hésite pas il fait appel a tous les mandataires. Suivant sa proposition, ils acceptent de dé- missionner en bloc, si ces mesures qui rui- naient toute la population devaient être main- tenues. En outre des pourparlers sont enta- més avec le Ministre et Monsieur BUTAYE est a la tête de la délégation. Le résultat ne se fait pas attendre un nouveau mode de paiement est organisé. Voila quelques faits du mouvement des sinistrés. A chaque page de l'histoire de ce mouvement se retrouve le nom de Monsieur BUTAYE. Et maintenant je m'adresse a vous directe- ment, Mon cher Président Vous avez été un organisateur admirable et un stratège digne de tout éloge. Car vous n'êtes pas de ceux qui se bor- nent a contempler, a gémir et a critiquer, vous avez su agir vous n'êtes pas de la race de ceux qui se contentent de la politique de fauteuil d'orchestre, vous êtes de la race de ceux qui osent, de ceux qui veulent, de ceux qui, au plus fort de la lut.te, se jettent dans la mêlee. Par l'activité inlassa-ble que vous avez déployée au cours de cette campagne, longue, ardue, difficile, vous êtes devenu, aux yeux de tous les sinistrés, un véritable symbole le symbole de l'union entre tous les sinistrés le symbole de l'implacable résistance contre toutes les illégalités, contre toutes les mesures restrictives des droits des sinistrés. Je ne sais pas si les générations a venir vous sauront gré des efforts que vous avez accomplis mais chose certaine, vous pourrez toujours marcher la tête haute, et vous dire a vous même, que vous êtes le principal artisan de la renaissance de notre chère cité. En tout cas, la génération d'aujourd'hui ne vous oubliera pas. Elle connait votre dévoü- ment, et m'a chargé de vous dire toute sa gratitude. J'espcre y avoir réussi dans une certaine mesure, et je vous prie, Mon cher Président, de vouioir bien accepter, comme un gage modeste des sentiments qui nous animent tous, ce portrait, oü, sous la toger vous apparaitrez, pour toujours, comme le meilleur des défenseurs de la cause des sinis trés. Applaudissements prolonged) Het doek werd neergehaald en daar ver scheen het bewonderenswaardig gewrocht van onzen stadgenoot, kunstschilder Quist- houdt. Een prachtwerk, waarvan de photo, in ons laatste nummer, jammer genoeg, maar een onvolmaakte beeltenis kon wedergeven. De Brabanqonne weergalmde en uit honderden monden steeg het gejuich en geju bel Leve, leve Arthur BUT A YE Een aandoenlijk oogenbhk. Wanneer eindelijk een weinig stilte kwam trad het bestuur der Koninklijke Hofbouw- maatschappij op he,t tooneel en de heer Valère Bouckenoog'he las, ter algemeene vol doening. volgend adres dat in prachtuitgave aan den heer Arthur BUTAYE werd over handigd Mijnheer de Voorzitter, De Koninklijke Hof bouwmaatschappij ver vult een zeer aangenamen plicht, met zich op heden te voegen bij de personen uit alle stan den en alle klassen rondom U geschaard, om U de hulde der erkentenis te betuigen van hare 35o leden, allen geteisterden, voor de ontelbare diensten, die gij aan de belangen der geteisterden bewezen hebt. Het bestuur der Koninklijke Hofbottw- maatschappij,alhier volledig tegenwoordig,óp dezen heugelijken dag, voegt er zijne bestgt - meende gelukwenschen bij, voor de goede uitslagen door uw aanhoudend werken en uwen taaien wil verkregt n, gansch de streek ten bate. En als bijzondere hulde voer U, Mijuh -er |V| jfd SO1

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 3