La question des eaux
M inistre de Liedekerke. II n'y a lien de frois-
sant dans cette demande.
M. Poullet leur avait promis de les recevoir
si quelque chose clochait. Aussi'öt le présent
malentendu dissipé, ce qui ne tardera guère,
il consentira a les recevoir. C'est certain
On a payé 6 1/2 millions Ypres sur les
26 millions qui f'urent distribués Nos lecteurs
se seront déja dits que la proportion n'y est
pas, il revient plus que 9a a notre arrondis
sement.
Mais quand on tient compte que depuis
plusieurs mois on ne payait plus rien du tout,
le chiffre de 6 millions justifie absolument nos
plaintes. II y a pour plus de dix tois autant de
paiements en souffrance chez nous
E: maintenant voici le texte de notre de-
mmde d'audience. Nos lecteurs jugeront
d'eux-mêmes que les termes en sunt trés
corrects et nullement offensants
Monsieur le Premier Ministre,
Nous avons u l'honneur, il y a quelque
deux mois, d'etre auprès de vous les interprê-
tes des sentiments qui agitaient les sinistiés
de notre région.
A ce moment, votre gouvernement avait
suspendu le paiem-nt en espèces des indem-
nués de dommages de guerre, et cette mesure
illegale avait prolondément frappé le cceur
des pauvres gens que cette injustice atteignait.
Nous avior.s l'honneur de représenter spé-
cialement Ypres et Dinar.t. Ces deux noms
éveillent des souvenirs de douleurs et d'hé-
roïsme devant lesquels il est peimis a un
gouvernement de s'mcliner. Nóus nous som
mes présentés devant vous en citoyens, qui
ont beaucoup soufïeit, forts de notre bon
droit, et décidés fermement a faire valoir les
léguimes revendications de nos mandanls.
No Us avons fait appel a votre raisOn en
invoquant la loi et le respect des engagements
solennellement contractés et jusque la exécu-
tés. Nous avons fait appel aussi a votre cceur
en evoquant l'image de la détresse, des an-
goisses, des troubles, de la misère, des larmes
que la carence de l'Etat provoquait dans tant
de foyers respectables. Ne sont-ce pas la
d'ailleurs les conséquences habituelles de la
violation du droit
Le 6 novembre, en votre cabinet, les sous-
signés ont recu oe vous l'assurance formelle
qu'il était' mis fin aux injustices et aux abus
dont les sinistrés se plaignaient. Nous avions
tenu a avoir cette assurance de voire bouehe
même. Nous avons requ en même temps les
précisions et les affirmations que nous deman-
dions pour lever nos doutes et effacer en
notre esprit un scepticisme dont vous vous
êtes étonné.
Vous n'aviez pas été sans vous émouvoir
du traitement de défaveur qui était fait par
votre Département aux sinistiés, commerqants
ou industriels. Vous avez promis d'y porter
remède. Vous avez voulu marquer par un
communiqué a la Presse le résultat de nos
démarches et la décision louable du gouver
nement. Vous étiez alors Miniscre des Affaires-
Economiques et les affaires de dommages de
guerre dépéndaient done de votre Départe
ment.
Or, voici oü vous quittez ce département,
comment vos assurances se trouvent-elles
réalisées
Rien n'est modifié ni même envisagé quant
au régime dont se plaignent a juste titre les
sinistrés, commerqants ou industriels.
Et pour le reste Paiement intégral en
espèces de toutes les indemnités sujettes a
remploi aviez-vous affirmé
Or, on paie, oui, mais on mesure les paie
ments au compte-gouttes Car comme il faut
un mandat pour être payé, le sinistré peut
attendre, se plaindre, crier l'émission de ce
mandat est retardée tant qu'ilplait au Minis
tère. Quand des centaines de malheureux
attendent avec impatience depuis des mois,
des fonds qui leur sont dus et qui les sauve-
ront de la ruine, un seul, deux ou trois peut-
être parmi eux, choisis pas toujouis judicitu
sement, reqoivent en pature les maigres
disponibilités du jour ou de la semaine.
Les resssources que la Caisse d Epargne
met a la disposition de l'Etat, sont limitées,
trés limitées, parait-il. Vous l'ignoriez sans
doute, M. le'Premier Ministre, quand vous
avez pris l'engagement de payer les .quelque
5oo millions qu'il faut pour satisfaire tous les
sinistrés a remploi. Mais vous le savez main
tenant. D'après le montant de ces disponibi
lités que vos agents doivent veiller a ne pas
dépasservous pourriez; peut être nous diie
combien d'années, combien de lustres il tau-
dra pour apurer la dette de l'Etat envers les
sinistrés.
Dès lors, le Département retarde par tous
les moyens, y compris celui de laisser sans
réponse les lettres de réclamation, le règle-
ment des indemnités promises. II apparait
trés clairement que vos engagements et vos
instructions sont sabotés, el que nous sommes
encore une fois kuriés et sacrifiés.
Nous voulons croire, M. le Premier Minis
tre, après les paroles que nous avons enten-
dues de votre bouche, que ce plan n'émane
pas de vous et que, loin de vous être joué de
nous, vous avez été vous-même méconnu.
Mais vous restez a la tête du gouvernement,
et vous pouvez imposer a votre successeur
aux Affaires Economiques, de laire en sorte
qu'il ne soit plus manqué a la parole que vous
nous avez donnée et aux égards que méritent
ceux qui ont tout perdu pour la cause de la
Belgique.
C'est pouiquoi nous avons l'hor.neur de
vous demander de toute urger.ee une audier ce
a laqutlle r.ous voudrions renc ntrer avec
vous M. le Ministre des Affaires Economiques
de Liedekerke.
Dans l'espoir que l'état des esprits dans
nos régions de nouveau surexcité pourra
être apaisé par le résultat de cette nouvelle et
ultime démarche, nous nous permettons de
communiquercopie de la présente ala Presse.
Nous avons l'honneur de vous présenter,
M. le Premier Ministre, l'assurancé de nos
sentiments les plus distingués.
Overstrooming te Yper
't Is gelukkiglijk lang geleden.
Op 't einde van December 1880 liep de
Yperlee over, stroomafwaarts den duiker
gebouwd onder de vaart Leie-Yperlee.
Ten gevolge van die overstrooming werden
door den vloed de gronden uitgeholu gelegen
tusschen het Ypertje en de Boesinghevaart,
zoodanig dat er eene verbindirg ontstond van
de Yperlee naar die vaart, dwars door den
eigendom van Mevrouw Weduwe Misotten,
door landbouwer Percque bewoond.
Een overgroote massa aarde en zand, op
3o.ooo kubieke meters geschat, werd door het
geweld van den stroom in de vaart geworpen.
Heï Water
Naar aanleiding der overstroomingen is
het goed te herinneren aan het woord van den
beroemden Franschen schrijver Georges Du-
hamel
Men moet de grootheid van een volk
meten naar hetgene het doet voor het
water..., en het is ook naar hetgene het
cc tegen het water doet dat wij dit volk
zullen beoordeelen, want tegen het water
te werken is nog voor het water werken
't is het water aan onze heerschappij onder
werpen en het doen dienen tot onzen
triomf.
VILLE D'YPRES
l'Administration de Monsieur p
prédécesseur et l'Association Co k>tr
cette ville concernant l'achèV(!>aW,
canalisation d'eau de Zillebek nt
de l'étang de Dickebusch. 2 6t le c\ira
II nous a été trés pénible de
la réponse donnée a la dernière
Association prouve le manque ab de Ce«
seignements pris sur place, qu de
tion des Eaux alimentaires d'y
En effet, si le service en cause'"
né un tant soit peu la situation d'
il n'aura<it pas fait valoir comme Un
la remise de ces travaux urgents^. ra'S°n
ration que notie administrationD'
q»
reu
Pres.
avait^a,
faire aucun travail
important se ranT" (ii
la distribution d'eau alimentaire 111
et tom
C
Copie de la lettre envoyée a M. le Ministre des
Affaires économiques, dont question dans le
compte-rendu du Conseil communal, paru dans
notre dernier numéro.
Monsieur le Ministre
Notre Administration a suivi avec un vif
intérêt les correspondances échangées entre
cialement au curage de l'étang de D' V
Votre Administration n'aurait pas ab^'
malheureuse solution a laquelle elle^'^
ce moment obliger la ville de s'alim
eau d'un étang envasé et abandon^'
étang complètement remis en état
Or, depuis des siècles, cette qUes{ion
l'éau alimentaire a été la préoccupatie*
autorités locales et en maijjts endioitsd
anciens comptes communaux étaient
i rense
gnees des sommes imporiantes déboursée
eet effet. A partir de L88onotrè ville fm
cue IUt poll]
vue d une canalisation ep fonte, pour gt[
complétée en 1890 par le chateau d'eau etk
bassins de uécantaiion.
En 1901, par suite de la sécheresse persis
tante, l'Administraiion communale s'est m
dans la nécessité de réduire la consommatio,
d'eau potable et de limiter le débit sous pres
sion a 3 heures par jour.
Pour le même motif, la ville a refusé al
Société anonyme des Chémins de fardel
Flandre occidentale, de continuer a s'alimei
ter a notre distribution d'eau.
Ces mesures ont du être maintenues duran
toute l'année 1902 (voir tóme XIII des acte-
de la ville, pages 148 336)
Afin de porter remède a une situation a«
désastreuse l'Administration communale ai
chargé Monsieur l'Ingénieur en chef Froidur
d'étudier un projet d'amélioration de la distri
bution d'eau, ce projet comportant
Aaugmentation de la réserve de Dicke
busch par surélévation de l'endiguement.
B/ utilisation de la réserve de Zilkbekf
accrue par le même procédé.
II fut décidé de commencer par les travau
de l'étang de Zillebeke cette solution ayai
l'avantage de créer des réserves abondante
et de faciliter les travaux de transformatio
de l'étang de Dickebusch, tout en assurai
l'alimentation de la ville pendant la duiéeiif
travaux relatifs a ce dernier étang.
Ces travaux de transformation de l'étangc
Zillebeke qui devaient done précéder ceuxd
l'étang de Dickebusch, comportaient un voli
me de remblai de 5ö.33i m3, non comprisl(
3.856 m3 correspondant au volume du corn
d'argile et furent adjugés le 23 mai 1908 aJ
Henri Gheyle, entrepreneur a Heyst/#
pour la somme de Fr: 88.627,20.
Les travaux en question, conduits par'
l'ingénieur 1 en chef Froidure, iurent teiffl®
dans le courant de l'année 1909.
L'étang s'est rempli rapidement a la-
des pluies continuelles (voir tóme X
actes de la ville, page 899 et tómeX P
366, 56g et 804. virieBourf
En séance du i3 janvier 1912, -
mestre déposa sur le bureau le Pr°l
transformation de l'étang de Dickebusc^
En séance du 6 avril 1912 |e ^°^]iargf
munal approuve les plans, cahier e
et devis au montant de fr g6.663,4° j
donné lecture par Mr le Bourgmes
note justificative ci-dessous
Transformation de l'étang de D|C
Note justificative[0
Le projet a été dressé d apres ^eBs
posé au rapport de 1902 SUr1. 6 distribute
employer
d'eau.
pour améliorer
la
aVant gUerrp