MUZIEKFEEST
Voor de Gslelsterden door don Watersnood
Dokter D.
J
it I* m i; A m A
WëFkrechiepsraad
Le Marché au Poissen
Woensdag 29 «Januari 1926
om 20 uur zeer stipt, in 't Oud Yper
gegeven door de SYMPHONIE
Bestuurder M. Arthur GAI VIANT
van Mej. Anna ANSEEUW, kunstzangeres,
van Mej. Alice ROSS EE L, pianiste,
en van M. Albert VAN EGROO, violonist,
FEESTWIJZER
Eerste Deel
1. a) Marche Italienne J. Rousseau
b) Marionetten Ouverture Cornelius Gurlitt
2. aRomêo et Juliette, Ch. Gounod
grand air
b) Lentelied E. Lebrun
3. Sonate en Si b, pour piano, Beethoven
4. Chacone J. B. Bach
5. aAu temps jidis E. Montagné
Gavotte Fantaisie
b) Humoresque Anton Dvorak
Tweede Deel
1. a) Siempre Amig&s Scassola
b) Aubade an village Albert Arnaud
2. Liebesleid uni Liebesfrtuie Kreisler
3. Imprombtu, pour piano Schubert
4. a) Vieille Chanson G. Bizet
b) Jean de Nivelle Leo Delibes
5. La Catalana Luigi Carvelli
Valse Espagnole.
Zondag a s. 17 Januari in het Volks
huig te 7 uur,
LIEFDADIGHEIDSFEEST
PROGRAMMA
1. Uitvoeringen van oude en moderne lie
deren, door het Koor van den Studiekring.
2. Opvoering van Tineke door W.
Putman.
3. Verkooping bij Amerikaansch opbod van
a) Volledige werken van G. Gezelle
b) Kunstalbum, door J. Speybrouck
c) De grootmeesters der oude schilderkunst
(album met 40 platen)
d) Schilderijen e. a.
4) Opvoering van Bietje door M.
Sabbe. Het Komiteit voor Hulpbetoon.
Rechtgebied Yper
Gedurende het jaar 1925 wierden er bij den
Werkrechtersraad van Yper i56 geschillen
ter verzoening op Rol gebracht; daarop be
kwamen wij 73 Verzoeningen, 7 Klachten
wierden ingetrokken, 8 geschillen vereffend
voor de zitting, 66 zaken wierden verzonden
voor den Raad en 2 bleven onopgelost op 3i
December 1925.
Van de 66 Zaken naar den Raad verzonden
zijn er 3 waar de Partijenzichnog verzoenden.
4 wierden in den steek gelaten en 45 wierden
gevonnisd waarvan 16 bij verstek, 22 tegen-
sprekelijk en 7 waar de Raad zich onbevoegd
verklaarde. Tegen 6 dier vonnissen werd er
verzet aangeteekend in 3 gevallen werd het
verzet niet ontvankelijk verklaard, in 2 het
vonnis bekrachtigd en 1 die voor, gevolg had
de Verzetter te ontslaan van zijne veroordee
ling.
(Suite)
A la monumentale entrée du marche au
poisson, du cóté de la rue au Beurre, coires-
pondait, naguère, du cóté du marche a
poulets, une autre entrée d'un aspect tout a
fait architectural. Elle consistait en une 1 ede
arcade s'amorgant, d'un cóté, au mur de
l'école moyenne, de l'autre la dernière des
maisons qui formaient le fond du marché aux
poulets.
Ces deux baies n'avaient, évidemment, été
créées que pour permettre de fermer le
marché, le soir venu. Si nous n'avions
déplorer la dispantion de nos riches archives,
dont pas un feuillet ne fut sauvé, les précieux
registres des statuts des métiers, ou Keur
boeken, ainsi que les anciennes ordonnances
imprimées, nous révéleraient, peut être, que
la fermeture du marché fut décrétée pendant
des siècles. Nous croyons, du reste, rous
souvenir que les gonds de la porte d'entrée,
rue au Beurre, étaient encore restés en place
avant la guerre, et que la cloture était une
grille en fer forgé. Un fureteur trouvera,
peut être, dans les Actes de la ville, la date
de la suppression de ces portes.
Probablement pour des motifs d'hygiène,
et a raison de leur vétusté, les vieilles maisoos,
si pittoresques, du fond du marché aux
poulets, furent démolies, et, avec elles, la
belle arcade. Le mouvement assez intense du
samedi, et l'étranglement de la rue du Sémi-
naire, entrèrent probablement aussi en ligne
de compte, de même que pour le déplacement
de la belle pompe. Et dire qu'a Paris, on ne
trouva jamais que la porte St Martin et la
porte St Denis constituaient une entrave a la
circulation des quelque 40.000 véhicules
passant, chaque jour, en eet endroit des bou
levards. Ah laisseznous rire, mes amis, dit
un proverbe latin.
Des marchands de faience et de poteries,
étalaient, en ces vieilles maisons, leurs pro
duits aux chaudes colorations, et, les jours de
marché, c'était une avalanche, jusqu'au bord
du trottoir, de tous les spécimens de la céra-
mique bourgeoise et campagnarde.Le sujet ne
put, malheureusement, tenter le pinceau de
Louis Titz, car il avait disparu avant la
venue, en notre ville, du taleutueux aquarel-
liste bruxellois.
Face a l'école moyenne, des entrées de
caves, toujours béantes, laissaient entrevoir
des amoncellements de morues et de stokfish,
et il s'en dégageait ce parfum de marée et
de saumure peu fait pour plaire aux odorats
délicats.
Le pignon latéral, du cóté du marché au
poisson, présentait une vaste ornementation,
en briques jaunes, d'un dessin géométriqiw, se
détachant sur le fond rouge du mur. Au rez-de
chaussée, se trouvait la direction de la minque,
et, aux heures d'arrivée de la marée, les
bureaux s'ouvraient, les petits volets rabattus
et retenus par les tringles en fer.
Devant, était le carré, circonscrit par une
lourde balustrade, oü venaient s'empiler, en
tas gluants, les raies, les plies, les cabillauds,
en un mot, tout ce que les Italiens appellent,
si poétiquement, du nom de fruits de la mer.
La démolition de l'ancienne minque, que
nous vimes effectuer avec un certain regrèt,
nous valut, par contre, la construction de
1 élégant chalet, dessiné par notre distingué
aichitecte communal, M. Coomans, chalet
dont les proportions, forcément réduites, rap-
pelaient, peut être, certain pavilion de dégus-
tation d'un genièvre Bols quelconque, d'una
exposition universelle.
Contre le vieux mur du couvent des Carmes,
était accrochée, a une hauteur oü nul ga-
vroche ne viendrait la décrocher, une pan-
carte portant cette inscription significative
Visch achteruit. Pour un poisson, c'était la
plus que la quarantaine, ou période d'observa-
tion, c'était, en quelque sorte, le poteau d'infa-
mie, au pied duquel
d'avoir perdu sa fraicheu?'?'1
sa peau ilasque et visq^
tres, viennent proclamer laau* reflets
ne, de sa sortie de 1!^
n'aurait pu lui rendre une fi-^
tife "fpassagère, en mr^<Z
nierdesrapinsseseraitcruhu^^^i
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dre appeler, conrnie certa? des'
Ret
ses
;°ucheur
Us
parisiens, du titre de
mards avariés
Derrière la double ra„Eée
epaisses tables de pierre 1 Ux
grassement assises dans des'h P°'Ss;
telles des matrones romaines e er>
dres, vitupéi aient contre les Cit
bourgeoises qui se permettaie
de la Iraicheur de leurs produit dott
livrer a un marchandageeen7'
ancré dans les usages d'alors.' ll
Des générations entières de
gamines, l'école terminée, ont plT^
ie mare)
e leurs él,
au
poisson comme centre
folatres, jouant a cache-cache^!!
poissardes et s'aventurant même dan! 1
coins obscurs des cases
a morue. De
P« rend
un ïp:
:ons
P)
timides se contentaient de se balancer
balustrades de la minque qUe l'art eot|,;
non encore en faveur, n'avait
anguleuses.
II laut être un né natif
Yprianisant», a la faqon des Breto
tonnants, doté, au surplus d'un nombre,
pectable de décades, pour se rappeler certii
exploits dont le petit boutiquier, têtedeti
des écoliers, faisait généralement les
C'était le temps oü les enfants d'Ypres
s'amuser, ne connaissaient encore nivél
football, et oü les jeunes filïes ne se dé
taient pas encore de cinémas, de parfums
de pralines.
Que de personnages gourmés, quededam
engoncées en leurs atoars, n'ont pas pas
par la Ce n'est que plus tard, quandtoa
cette candeur naïve eut disparu de
moeurs, qu'un loustic, bien avisé, se pen
un jour, d'intercaler la lettre L dans le
poissonnerie de l'enseigne d'une maisonjrép
téepour la qualité de ses huitres et la molts
de ses divans. La polissonnerie avait,
dément, succédé a lagaminerie. Maisce
la choses a raconter au coin du feu, etu
dans les colonnes de notre austère Yperscto
Ah I qui nous rendra jamais ce vieilYpn
et ces vieux Yprois 1 P7RES
MAATSCHAPPIJ
De Onvermoeibaren
Maandag 1 en Dinsdag 2 Februari
geelt deze wakkere tooneelmaatschappij!*1
tweede feest van het seizoen.
Op het programma
VASTENAVONDSPEL blijspel «J
bedrijven door J. Bruylants. Ü'A s
behaalde den 2" prijs in den wedstrijd v®
letterkunde der stad Antwerpen. Het is
der fijnste en meestbekende moderne
spelen. j,
cc VADER PLUIMSTEEN beroem
Operette in één bedrijf door Karel
De rollen zijn zeer goed verdee e
welgelukte herhalingen doen eene voor
ijke vertolking voorzien.
Men werkt vlijtig door aan de gr^°
selijke Revue die, heel waarschijn
van 't Is zoo late zal dragen.
Benevens kluchtige en gernoe e
neelen bevat deze Revue verschel en
zedelessen en zal een bijzonderen
op de heerschende wantoestanden
Statielaan, 9
Specialiteit voor -
Mond- en TandZ dÉfl.
Gebitten en Misgroeidc
met de welwillende medewerking
Officier d'Académie
Bestuurder der Muziekschool en der Harmonie Ypriana
gezongen door Mej. Anna ANSEEUW
par M"e Alice ROSSEEL
par M Albert VAN EGROO
acc. par M"»e J. MA HtEU-VA.N EGROO
par M. Albert VAN EGROO
acc. par Mme J. MAHIEU-VAN EGROO
par Mlle Alice ROSSEEL
chantés par M"'Anna ANSEEUW
r,arici»nc A„ ltlS Qe Sf>5
0lle§!
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