Jaar' N° 46 27 Februari 1926 6e Année, N° 46 - 27 Février 1926
Weekblad -
voor het Arrondissement Yper
Orgmam dor Vereeniging dep Geteisterden,
der Ypersche Clubs,
Itheer
Opstel en Aankondigingen 15, Boter straat, 15, Yper
Journal hebdomadaire
de 1'Arrondissement d'Ypres
Organe de I'Association des Sinistrés,
des Clubs Yprois, etc.
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Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren
Rédaction, Administration et Pablicité 15, rue au Beurre, Ypres
Abonnement 9 fr. 50 par an Etranger 15 fr.
Na de prettige beschrijving,
|o0.r Pé en Fré, van den karna-
alstoet van Zondag 14 Februari
L en den lof ons toegezwaaid in
hetzelfde nummer van Het
fyersche aanzien wij het als
ten plicht ons in 't bijzonder te
lichten tot diegenen welke onze
taak vergemakkelijkt hebben.
Wij danken uit ganscher harte:
De talrijke maatschappijen en
groepen die ons zoo bereidwil-
hebben bijgestaan, omdat zij
loowel begrijpen hoe nuttig het
isvan elke gelegenheid gebruik
temaken om handel en nering in
onze stad te doen bloeien
De welgekende feestcommis-
sarissen, die elke uitnoodiging
net de meeste dienstvaardigheid
«antwoorden en die de bijzon-
ere gave bezitten stoeten en optochten samen te stellen en den
aoodigen takt om de goede orde erin te handhaven
DE KARNAVAL.STOET
De weekbladen die niets ge
spaard hebben om op zoo'n
korten tijd de meest doeltreffen
de ruchtbaarheid aan het feest
te geven
De milde gevers en de inzame
laars der geldelijke bijdragen
welke ons toegelaten hebben de
kosten der feestelijkheden te
dekiten.
Ten slotte koesteren wij de
vaste hoop toekomende jaar op
de welwillende en gevierde me
dewerking van al de Yperlingen
te mogen rekenen.
Geen enkele maatschappij zal
willen ten achter blijven. Van nu
af begint onze propaganda om den
karnavalstoet uit te breidenom
hem de gezve;'Vhte ruchtbaarheid
te verzekeren en het grootst moge
lijk aantal buren en vreemden aan te lokken. De Inrichters
Maur. Bagein, Paul Verfaillie, G. Van Egroo, Gilb. Vermeulen.
L'aventure du chateau de la Hutte
Le cas le plus étrange de spéculation que
nous ayons dé ja rencontré est assurément
celui du chateau de la familie Breuvart, d'Ar-
mentières, sis aux limites des communes de
Warnêton et de Ploegsteert.
Ce dommage d'une valeur en 1914 de plus
de 5oo.ooo fr. était l'objet d'ardentes con-
voitises de la part de plusieurs associations
sans but lucratif qui se le disput èrent
longtemps avec un sombre acharnement.
Acquis enfin par un groupement de Ninove,
devait servir a construire une église dans
cette ville. Si nous sommes bien informés, il
yeut d'autres amateurs qui désiraient con
struire des couvents, mais ce fut l'abbé de
Ninove qui obtint le jugement.
Cejugement, rendu il ya3 semaines, alloue
2.000.000 defr., dont 1.000.000 pour l'église
de Ninove (évidemment), et x.000.000 pour
construire des maisons ouvrières (oh suave
ironie Comme M. l'abbé n'aura pas besoin
de maisons ouvrières, les maitres du remploi
lui déduiront 10 moyennant quoi il pourra
construire une autre église, ou tel couvent
?u'il lui plaira.
Nous aurions voulu voir la tête de la familie
Breuvart lorsqu'elle a appris la nouvelle de
ce jugement. Nous croyons savoir que le
Projet primitif des indemnités a allouer ne
comportait que i.5oo.ooo fr. Or, les proposi
tions de reconstruction pour Ninove, portées
devant le tribunal, s'élevaient a plus de
2'0oo.ooo de fr.
Qu'en dites-vous MM. les cessionnaires de
che
iz nous N'est-ce pas édifiant
Pour reconstituer l'arrondissemeot, tout
est de trop. Pour enrichir des cessionnaires
sans but lucratif hum rien n'est assez.
De l'argent liquide pour une Église nouvelle a
Ninove a titre de cessionnaire, parfait Mais
pour refaire notre industrie, 9a non Pas
mème pour achever chez nous l'Eglise Saint
Nicolas. Tout pour le pays non dévasté
Nous voudrions sculement savoir d'oü part
le mot d'ordre pour ces invraisemblablestrac-
tations. II faudrait être un ane pour ne pas
voir que la reconstitution économique du pays
n'a rien a faire avec des remplois de ce genre.
Mais nous voyons clair dans ce jeu. II s'agit
simplement de construire, a bon compte et
aux frais de la princesse,des écoles prolession-
nelles et des églises.
Ce n'est pourtant pas pour cela que la loi
de réparation a été faite.
Si églises et écoles professionneiles sont
ceuvres utiles, il est évident que ces édifices
intéressent plus spécialement une certaine
catégorie de gens. C'est une habile affaire de
se servir des deniers de tous et des sinistrés
en particulier pour effectuer de ces remplois,
dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils
n'ont rien d'économique du tout et qu'ils dé
pouillent scandaleusement la région dévastée.
Lorsque nous aurons donné notre argent
pour doter !e pays industriel wallon et l'arron-
dissement d'Alost d'écoles professionneiles et
d'églises, ce seront quelques fonctionnaires et
députés de la-bas qui en tireront tout le profit.
L'administration répond a nos plaintes in-
dignées par des lettres d grand-père comme
M. Vermeulen en a requ une en Aoüt dernier.
Elle endosse tout au tribunal. Le tribunal a
bon dos, il marche droitil sait ce qui battend
si l'envie le prenait de faire des siennes.
Nous l'avons dit déia Si les tribun aux des
dommages n'ont pas la confiance des justicia-
bles, cela tient a ce que l'administration supé
rieure est mal recrutée, et ne se rend pas
bien compte qu'un juge doit être absolument
libre de décider en dehors du controle de
l'adminjstration. Au lieu de cela, quand on
assiste a une audience, on entend répéter sur
tous les tons Les circulaires nous permet-
tent ceci et nous défendent cela. On appelle
cela en termes vulgaires de la justice d'opéretie.
Les fonctionnaires. du ministère, qui n'ont
sans doute jamais vu de prés un vrai tribunal,
trouvent cela tout naturel. Du moment qu'ils
ont parlé, tout le monde doit se taire. Le
tribunal est condamné a juger comme ils le
veulent. Ils ont une arme d'un effet qui ne
rate pas. Le mandat annuel va sans doute
bientot devenir trimestriel. Si on appliquait
cela aussi aux directeurs du ministère, puis-
que nous sommes dans une période d'éga-
lité
Mais nous tenons a savoir qui a intérêt a
ce que l'Etat paie 2.000.000 de fr. pour
engraisser un arrondissement non sinistré,
alors que le propriétaire primitif ne pouvait
en obtenir que l.5oo.ooo pour reconstruire
dans l'arrondissement même Oü sont les
responsabilités
Les Audiences Ministérielles
Nos lecteurs peuvent se convaincre par la
lecture des comptes-rendus des deux audien
ces ministérielles de cette semaine, que ces
audiences n'ont rien produit de satisfaisqnt,
rien, absolument rien.
La loi est désormais morte, inexistante,
quand il s'agit des vrais sinistrés, ceux dont
la ruine a sauvé la Belgique. Décrets royaux,
HET
vpersche
LA REGION
D'YPRES
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