"dTTtTstT"
La Situation des cm
lois, engagements solennels, chiffons de pa
pier que tout qa
On ne paie méme plus les litres de remplois
mobiliers jusqu'a concurrence de 20.000 fr.
qu'a condition que le sinistré n'ait encore
rien requ dans les années précédentes
Cela est révolutionnaire.
On ne paie plus les cessionnaires qu'a con
dition que ce soit au profit de spéculateurs
de l'intérieur du pays et au détriment des
ressources de la Région Dévastée et de ses
chances de rétablissement.
Cela est révolutionnaire et fou.
On ne paie plus les remplois des commer-
qants et des industriels sinistrés, et on se
moque d'eux en les envoyant a un organisme
qui ne les paie pas non plus, et en les empê-
chant de retrouver leurs moyens d',existence
d'avant-guerre
Cela est révolutionnaire et idiot.
C'est révolutionnaire paree que la loi or-
donne précisément 4u gouvernement de faire
le contraire
Les audiences minisférielles ne produisent
plus d'effet. II reste aux sinistrés d'autres
moyens efffcaces et qui sauront bien forcer le
gouvernement a respecter leurs droits de
citoyens Beiges.
Et dire que notre Ministre des Finances,
par ces agissements-la, ruine le peu de crédit
qui lui reste encore parmi les Beiges, a
l'heure mème oü, pour stabiliser son franc
(sa marottel), il déclare qu'il a besoin de la
conhance de tous
II n'aura plus celle de personne paree qu'il
n'aura évidemment pas l'estime de ccux-la
mèmes qu'il enrichit de nos dépouilles.
Les Sinistrés de Dinant et d'Ypres
chez M, .le Premier Ministre Poullet
Samedi dernier, une délégation composée
de MM. Raulin, Le Boulangé et Coulonval
de Dinant, Septroiïx de Hastières, représen
tant les sinistrés de la région de Dinant,
MM. Hector Vermeulen d'Ypres, Geuten de
Wervicq et Auguste d'Ennetières de Comines,
délégués des sinistrés d'Ypres, a été reque
par M. le premier Ministre afin, disait la
lettre de convocation, d'entendre ses expli
cations au sujet de la politique gouvern em en tale
en matiere de dommages de guerre
M. de Liedekerke, Ministre des Affaires
Economiques, brillait par son absence. La
délégation, écoutée avec attention pir M.
Poullet, a exposé la situation actuelle et a
énergiquement défendu la cause des sinistrés,
et surtouf celle des commerqants et indus
triels. Elle a signalé a M. Poullet la nouvelle
circulaire du Ministère des Finances menacant
de déposséder de leurs droits les sinistrés qui
n'échangeraient pas leurs titres contre des
obligations.
L'entrevue s'est terminée sur la promesse
de M. Poullet de transmettre a ses collègues
les désidérata de la délégation.
Le résultat a done été nul. M. le premier
Ministre n'a fait aucun exposé de la politi
que gouvernèmentale en matièrede dommages de
guerre, il a seulement écouté les doléances
des sinistrés. Mai-s qu'en résultera-t-il
Plus que jamais, les sinistrés doivent veil-
ler au grain.
De Geteisterden van Dinant
en Yper bij den Heer Poullet
Zaterdag 1.1. werd eene afvaardiging, be
staande uit de Heeren Raulin, Le Boulangé
en Coulonval van Dinant, Septroux van
Hastières, voör de streek van Dinant, Hector
Vermeulen van Yper, Geuten van Wervik en
Auguste d'Ennetières van Komen, voor het
Ypersche, door den Heer Poullet ontvangen
om, zegde de uitnoodiging, uitleggingen te
ontvangen aangaande de politiek der Regeering
in de kwestie der oorlogsschade
M. de Liedckerke, Minister van Economi
sche Zaken, was afwezig.
De afvaardiging, met aandacht aanhoord
door den Heer Poullet, legde den tegenwoor-
digen toestand uit, verdedigde krachtdadig
de belangen der geteisterden en vooral deze
der handelaars en nijveraars. De aandacht
van den Heer Poullet werd dan getrokken cp
den nieuwen omzendbrief van het Ministerie
van Financiën waarbij de geteisterden, die
weigeren hunne titels tegen obligation uit te
wisselen, bedreigd worden met de verbeuring
hunner rechten.
De bijeenkomst eindigde met de belofte
van den Heer Poullet aan zijne kollegas de
wenschen der geteisterden over te maken.
Het bezoek mag dus aanzien worden als
hebbende geen uitslag geleverd. Niet alleenlijk
heeft de Heer Poullet de politiek der Regee
ring in de kwestie der oorlogsschade niet
uiteengedaan maar alles wat hij in staat was
te doen was de afvaardiging te aanhooren en
te beloven ervan aan de Heeren de Liede-
kerke en Janssen te spreken.
't Is heel mager
Geteisterden, meer dan ooit, weest op uwe
hoede
L'Entrevue d'Ypres
Mardi dernier, vers 11 heures du matin,
M. le Président Butaye, en rentrant de la
caserne, trouva chez lui un télógramme d'Etat
lui annonqart que M. de Liedekerke, Ministre
des Affaires Economiques, le recevrait le
même jour a 2 heures a l'Hótel de Ville a
Ypres.
Inutile pour lui de songer a convoquer les
délégués désignés par la réunion de la Fédé-
ration. II eüt juste le temps de faire prévenir
M. Hector Vermeulen, le Président de la
Chambre de Commerce d'Ypres, et a deux ils
se trouvèrent a 2 heures al'Hótel de Ville.
La, on ignorait tout de la visite* ministé-
rielle Apprenant que M. le Ministre dinait
a 1'Hospice Belle, ils s'y rendirent et se firent
annoncer par une religieuse. M- le Ministre
se leva aussitöt de table pour les rejoindre.
L'entrevue fut telégraphique. M. le Miniètre
avait la montre en main, la consultait a tout
moment, et n'avait pas le temps d'entendre
l'exposé des plaintes des sinistrés. II devait
être a 4 heures A Bruges, et l'auto l'attendait
a la porte.
II se' borna a répéter a quatre rèprises aux
délégués que tant qu'il serait ministre on ne
toucherait pas a la loi sur les dommages de
guerre. MM. Vermeulen et Butaye répondi-
rent chaque l'ois qu'il ne s'agissait pas de qa,
mais que les sinistrés demandaient précisé
ment l'application d'e cette loi par le paiement
des jugements. A quoi M. de Liedekerke
répondit que qa regardait son collègue des
Finances, et que les sinistrés au lieu de se
plaindre devaient aider le gouvernement
L'entrevue ne dura pas trois minutes, M.
le Ministre en a chronométré la durée et
pourrait préciser les secondes.
Et voila comment, au début de 1926, le
gouvernement reqoit les plaintes des sinistrés
d'Ypres.
Qu'en pensent nos représentants et nos
sénateurs Que feront nos autorités commu-
nales Vont-ils laisser traiter ainsi leurs
administrés
gyime VA NOENDRIESSGHE
de la Facultc de Médecine de Lille
et de l Éco/e Dentaire de Bruxelles
57, Rue de Dixmude, 57 a YPRES.
CONSUL! A FIONS tous les jours de 8 h.
a 12 h. et de 2 h. a 6 h. Le Dimanche de 9 h.
a 12 heures.
Nous recevons d'uv
ÏÖUll
ment la lettre suivavte m/iTn de hn.
pttrjailement jus,es. m" 0« f
M., Vatl°»
Les Bourgmestres et Echev'
nes de 1 arrondissement dYpr^ COlï>%
"rent
con,
voqués dernièrement aux f
leurs démissions, prenant n£k
que la situation des commerc2
triels reste inchangée c'est a dl 6til%
catégone de sinistrés ne reqoit qUe Cette
nominatifs au lieu de paiémeats 1*
Mais veuillez remarquer, jM0n 6Spèces.
paiement en especes d^s titres S'eUr' que|e
ont été dehvrés aux communes
mep publics en représentation d'
pour dommages de guerre, est'^TS
d qne maniere absolue. UsPendj
Ces titres déja émis oil a délivreï do:
etraéchanges contre Sis ol,ligationsA»
ces
plus
lnscriptioi
«con.
la dette publique de 1920, et de
gations doivent être converties entl
nominatives au Grand Livre ouvert d
L'es communes et les établissement
qui en dependent, pour entreprendre la
stitution de leurs biens immobiliets
vent recourir a l'intervention du crédit
munal de Belgique pour conclure unJy
court terme moyennant le paiement de/
tains frais et d'un intérêt a fixer semestnefe
ment. Cet intérêt s'clève déja actuellement a
1 pour les emprunts a échéance 1931.103,
tandis que les aricrages afférents aux extraits
d'inscriptions de la dette publique ne m
pay és qu'a raison de 5. du capital nominal.
11 est en outre a noter que l'emprunt a con.
tiacter, ou ces avances de la part du crédit
communal, ne sont consentis que pour le
paiement de travaux de construction quipré,
sentent un caractère d'absolue nécessité etde
réelle urgence. Est méme exelue de cesoi-
disant mode de paiement, toute iixlemnitése
rapportanta des dommages de biens mobilieis!
Au surplus, ces obligations de la dette
publique attribuées aux particuliers et aux
communes et établissements publics,en repré
sentation d'indemnitcs pour dommages de
guerre, n'inspirent pas grande confiance.Dans
aix, vingt ou trente .ins, aurons nous toujours
un gouvernement respectant des droits acquis,
fixes maintenant par une loi ou un arrêtéroyal?
Djsons le franchement, les communes sont
gravement atteintes par Its instructions élabo-
rees par M. le Ministre-de l'Ini.érieurdanssa
circulaire avec annexes du 5 novembre 1925
Déj;ï le Conseil communal de la ville dt
Tournai s'est insurgé par un vote unanime
contre ce funeste procédé.
La ville d'Ypres a recu a plusieu's reprises
la visite deM.de Liedekerke, Ministre de)
Affaires Economiques, pour s'entretenir avec
le Collége Echevinal et la Commission d As
sistance Publique au sujet de la reconstitu-
tion de leurs biens mobiliers et immobilieTS.
II est a présumer que ces Autorités ont M
compfendre a M. le Ministre que ce nouveau
mode de liquidation des indemnités Pour
dommages de guerre, n'était point adnns
sible et que leurs intéréts, si ce système étai
maintenu, seraient gravement léses.
Les Bourgmestres et Echevins des cora®^
nes de l'arrondissement doivent élever
protestation énergique et si toutes les
arbitraires et despotiques prises pat
rité supérieure pour refuser la liquioano^
espèces des indemnités pour dom^,^sSj0ii
guerre restent maintenues, leui L^^je
collective ne serait encore, a "l0U
avis, qu'une faible protestation c0^
conduite déloyale et hypocrite eJ^s g
vernants envers les malheureux sin^
les communes qui ont a faire lac|- Q0üVet-
espèces de dépenses imposéespaI
nement. j:,tjngi>ées'
Recevez, M., mes salutations
Un Echevin d'une co"'
gravement sinis'
11 4 hu 1 1 J' L rL