ta liet Slaoisald onzer Osssisoveldeïi Les Motos SAROLÉA vragen dat de Gemeenteraad een wensch...» Les conseillers interrompent M. Sobry en lui disant qu'il ne peut parler que sur la-ques tion préalable. M. Sobry continue Een wensch zou uit- spreken ten voordeele der vrijstelling van sommige veroordeelden, kan men zich af- vragen t° indien wij bevoegd zijn; 2" indien wij vóór zijn 3U indien wij tegen zijn. Wij hebben heel dikwijls over zaken ge- stemd die van geen gemeentelijk belang zijn Spreker geeft daar voorbeelden van. De raad.sheeren onderbreken hem, zeggende dat die voorbeelden van geheel anderen aard zijn. M. Sobry. Het zijn politieke gevnnjje- nen. Zij hebben den vijand niet willen hel- pen, maar enkel hun ideaal willen nastreven. Zij werden gestraft, nu mogen zij kwijtschel- ding verkrijgen het zal een werk van bermhertigheid zijn. Ik vraag het uit mede- lijden. Laat ons vergeven o»m vergiffenis te bekomen M. Van der Mersch. Je ne veux parler que de la question préalable. II y a quatorze sociétés qui demandent la libération de Borms, mais qu'on remette la question a huit jours et nous aurons vingt sociétés qui de manderont son maintien en prison. Nous ne pouvons pas entrer dans cette voie. M. Lemahieu. - Die kwestie is op de dagorde niet, waarom moeten wij dan daar- over stemmen Zij is enkel vermeld als mededeeling en wij zouden te stemmen hebben Dat is niet aanneemlijk. Ik zal niet stemmen La question préalable est posée en ce ster- mes Y a-t-il lieu de statuer sur la demande faite par les différentes sociétés MM. Sobry, Delahaye, Van Alleynnes et Donck votent oui MM. Colaert, Declercq et Lemahieu s'ab- stiennent. Tous les autres votent non. M. Van Alleynnes. J'ai voté oui ainsi long des doigts. Alors effrayé, pour arrèter son sang, il prit son pansement et sans le dérouler, en tampon, il l'appliqua sur sa bles sure. II mit par-dessus l'enveloppe de grosse toile, puis son mouchoir, et, pour tenir cela bien serré sur la plaie sanglante, il referma son pantalon, torture atroce qui lui broya les reins. Enfin, a bout de forces, il laissa retomber ses bras et, la tête renversée, il s'abima dans sa souffrance. Il respirait a souffles saccadés, d'une haleine rauque. Les ténèbres descen- daient dans ses yeux, comme pour les remplir. Sur son corps glacé, sa tête bourdonnante de fièvre semblait brüler, et le vent froid qui battait l'ombre ne rafraichissait pas son front. Quelques gouttes de pluie, larges et lourdes, lui firent un bien infini, en s'écrasant sur son visage. II aurait voulu rester ainsi toujours, jusqu'a l'arrivée des brancardiers. Les idéés, sous sestempes, battaient ccmrne une fièvre. Non, ils ne viendraient pas le chercher... C'était pour le punir. Pourquoi n'était-ilpas allé chercher le blassé, laveiile?... 11 avait appelé toute la nuit, pourtant. C'était pour le punir lui aussi on le laisserait mourir... II pensait toujours a eet homme qui ayait crié toute la nuit, dans le désert noir. Cela l'obsédait... II se disait dans son délire Si j'arrive a ne plus penser a lui, je surs sauvé... C'est luiqui m'empèched'êtreguéri... II ne faut plus... Et il se répétait Je veux je veux... mais d'une voix sans force, comme un enfant en larmes que son chagrin va endormir. Dans l'ombre, des voix tragiques s'éveil- laient. II entendit un Allemand qui suppliait, avec un accent Ici... Blessé franqais... Venez franqais. Puis, soudain, ce fut un rire horrible, un rire dément qui fit trembler la nuit. Hè, les copains... criait un autre... que mon ami Donck, car nous aurions voulu que l'occasion s'offrit au Conseil de voter sur le fond, et contre la demande de ces sociétés. 3) M. Lemahieu vraagt dat men pogingen zou doen om wederom bij St Jacobskeik een brievenbus te krijgen. MDeclercq heeft reeds pogingen aange wend, maar het bevoegd Beheer heeft geant woord dat de bevolking niet talrijk genoeg was. De heer Schepene zal nieuwe stappen doen. M. Glorie demande que, sur la prome nade des remparts, on replace les anciens bancs. Le Collége y donnera suite. M. Van der Mersch.Pour Ia construc tion du Palais de Justice, l'entr.epreneur, plus bas soumissionnaire, a fait savoir qu'il renon- qait a ce travail vu les énormes écarts de la livre. L'entrepreneur suivant a accepté de prendre la place du précédent. II en est résulté un léger retard dans le commencement du travail, qui sera entamé d'ici huit jours. M. Colaert. Le musée Merghelynck sera installé ici sous peu, et M. le Ministre des sciences et des arts y présidera. Les objets seront répartis dans divers locaux. Et voici un autre musée en perspective. Les hoteliers-restaurateurs d'Ypres transmet- tent au Conseil une demande de M. Dumon A. dWpres en vue d'obtenir un local pour y installer un musée de souvenirs de guerre a 1'ifrstar de ce qui existe a Zeebrugge et a Dixmude. Ce sera une grande attraction pour la ville, et le Collége satisfera a la demande faite. M. Delahaye. Waar is nu de kwestie van de Zwemschool M. Colaert zal de zaak opnieuw aan den bevoegden minister aanbevelen. M. Van der Mersch. Ce travail va ètre inscrit au budget de 1927. C'est décidé. Suit une discussion sur 1'emplacement et les installations du bassin. Le Conseil par'otte ensuite au sujet de demandes de subsides adressées par des sociétés en vue de kermesses de quartier. MVan Nieuwen hove demande au collége de mettre a l'ordre du jour d'une prochaine séance une question conc.ernant l'tciairage électrique. Cette question ne doir pas être étouffée en Collége, elle est trés importante pour le public. Puis la causette s'établit pen dant une bonne demi heure au sujet des agis- sements d'ivers et singuliers de la CIC Électri que et ensuite la séance publique- est close a 4,3o heures. HABIMEOKXS Zondag 16 Mei, te n 1/4 u. in de Muziek school, Hondstr., herhaling der Cantate, in openlucht, door de Harmonie. De zangeres sen en zangers worden vriendelijk uitgenoo- digd die herhaling te willen bijwonen. Deze die nog niet ingeschreven zijn kunnen het Zondag nog doen. Vrijdag 21 Mei, te 8 1/2 uur 's avends, Concert op de kiosk der Groote Maikt. Zondag 23 Mei. Uitstap naar Rijsel. Deelneming aan de grootsche muziekfeesten. De tooneeïmaatschappij De Vlaamsche Ster zal hare medewerking verleenen aan de uitvoering der Cantate bij de onthulling van het gedenkteeken onzer gesneuvelden. Arnifiés Franoaises Le Comité de la Société Patriotique Les Amitiés Francaises-«-(Section d'Ypres), appre- nant que certains cherchent a conti ecarrer la manifestation d'hommages a nos martyrs Yprois, prie instamment ses membres, ainsi que leurs families, de se faire inscrire a l'Ecole de Musique, rue des Chiens, pour participer a l'exécution de la cantate, ceuvre de MM. Sobry et Van Egroo, dema:n Di- manche a ix heures du matin. 11 espère que tous, tiendront a témoigner leur profonde reconnaissance, envers ceux, qui ont racheté de leur sang nos libertés et notre indépendance. Qu'on se le dise. j'serai plus soldat.Venez voir, les gars, je peux plus être soldat, je n'ai plus de jambes... Les moribonds s'éveillaient l'un l'autre, se répondaient... Puis le silence retomba, glacé. Gilbert sentait sa tête s'alourdir, tout son corps s'écraser... Une fois encore il se raidit. A présent qu'il faisait noir, des brancardiers allaient certainement venir, ou des renforts, quelqu'un... II ne fallait pas dormir, il ne fal- lait pas mourir. Dans sa tête obscurcie les deux mamans se confondaientla sienne etcelle que le mourant avait appelée toute une nuit... Laquelle était la sienne Non, il ne fallait plus penser a cela. Les mains a plat sur la terre froide et molle, le visage offert a la pluie bienfaisante, il regarda la nuitlourde, oürien ne bougeait... II fallait rester ainsi longtemps, tant qu'il faudrait, jusqu'a ce qu'on vienne. II ne fallait plus penser a rien, s'obliger a ne plus penser. Alors, d'une voix étranglée qui s'efïrayait elle- même, il se mit a chanter Sulphart était encore devant lui, poussant sa chanson a tue tête. Le petit Broucke dan- sait derrière, car il n'était plus mort... La pluie main tenant tombait plus mrrée, en rafales froides, faisant un bruit plus sourd sur Es capotes desmoids... Le long de ses joues, elle glissait en frissons glacés qui éteignaient se fic-Tn Sans comprendie, en dclirant, il clianlait toujours, la voix entre-coupée La nuit semblait se mettre en marche, sur ses mille pattes d'eau qui piétinaient. Contre l'arbre humide qui le soutenait, un cadavre accroupi glissa et tomba lourdement, sans sortir de son rêve. Gilbert ne chantait plus. Son souffle épuisé mourait dans un murmure que recouvrait la pluie. Mais ses lèvres sem- blaient bouger encore La pluie ruisselait en pleurs le long de ses joues amaigries. Puis deux lourdes larmes coulèrent de ses yeux creux, les deux der- nières... Lectcur, n'oublies pas nos morts, n'oublies pas nos martyrs. Et, devant la campagne que mënent eer tain es personnes (la plupart étravgèrcs d notre ville), pour faire échouer la manifestation organisée en l'honneur de nos morts, faites vous inscrire en qualité d'executant de la cantate. Les or ga n haten rs'd emandèn t trois cents adhe rents il faut qu'il s'en présente civq cents A neme manifestation, aussi imposante soit- elle, n'aiteindra jamais a la grandeur di^sacrï- fice de nos héros. Chacun, de quelqu'dge qu'il soit, d quelque sexe qu'il appartienne, a le devoir de se faire inscrire aujourd'hui rnéme chcs Madame Clinckemaille, rue d'Elverdivghe Madame Hertor Verineulen, rüe de Dixmude; Madame Léonce Iay, Alleynnes ,rve de St tiers; ou d'etre présent a la première reunion d l'Ecole de Musique, rue des Chiens, demain, Demarche, d 11 ijq heures du matin. Un groupe de patriotes. donnent la plus grande satisfaction. AgenceGarage Lïtvos& Dewatickei, c/V En revenant de Montraartre, De Montmartlre a Paris, J'rencontre un grand prunier qu'était couvert de prunes. Voila i'beau temps. Voila 1' bear) temps, Ture-lure-ltiire, Voila 1' beau temps, Pourvu que ca dure, Vóüa l'besu tfjrip'. our les amants. J'rencontre sa grand pnmier Qu'était cc i de p; mies. Je jette mbn b£ >n dedawv. 1" en fa is tomber quelque-z-unes Voila I'beau temps... Voila I'beau temps, Ture-lure-lure, i'beau temps, pourvu que ca dure...

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Het Ypersche (1925-1929) | 1926 | | pagina 3