M A propos de ia Revision des Dommages de Guerre en Belgique n'aura pas o'otenu l'adhésion des parties. Mais ces cas seront bien rares. Force sera alors de recourir aa Tribunal des dommages de guerre. On ne peut done de suite les supprimer tous. Mais le maintien d'une ou deux China bres par province sufftra, croyons nous. L'économie qui en résultera par la suppres sion d'un personnel énorme sera considerable. Economie de temps, économie de locaux, économie de paperasses, économie d'argent par: out. Rendre a nos coopératives leur besogne ancienne, telle est le remèie a la situation. Et, grace a la compétence personnelle qu'ont, en cette matière, nos ministres. MM. Baels et Houtart, g:ace a leur énergie, nous espé- rons que c'esl la solution qui prévaudra. Le Règiement des Dommages de Guerre en France Donnn- et retenir ne vaut... C'est une simple loi de morale courante que os pères avaient ainsi formulée Donner et tentr ne vaut... II n'est pas besoin de cam- iiientaires pour txpüquer que ce qui est véri'é puur les individus est vérité aussi pour les EtalS. La loi du 17 avjil 1919, votée par les repré sentanis du ptuple ct ratifiéc par la conscience unanimedela Nation, avait marqué ia vclon'.é de la France de réparer intégi alement Ls dommages subis, du fait de la guerre, par quLqucs uns de ses enfants pour le salut de tous. Or, la loi du 2 mai 1924 a eu pour effet, r.on seukment de retenir après avoir donné, inais de reprendreet de reprendre dans des con ditions qui,transportées dans le domaine de la conscience individuelle, mé. iteraient des sanc tions dont le lor intérieur ne sc rait peut- être pas seuljuge. II y a peut-être eu. dans son principe, une idéé souunable celle de punir les abus qui ont pu se produire. Mais nous sommes en droit de nous demauder si, en dehors de cette préóccupation légitime en soi, le jugement des législateurs n'a pas été troublé par des consi- dérations un peu moins honorabLs. Notre arsenal législatif contenait assez d'armes con- tre ceux qui abusent de la confiance d'autrui, pour qu'il ne fut pas nécessaire d'en forger une nouvelle qui, visant seulement q5o gros sinistrés, jetait la suspicion sur toute l'oeuvre de la recor. stitutión et menagait de la com- promettre. Cai", ce serait la le rcsultat le plus clair de la loi du 2 mai 1924, si son application devait se poursuivre com me elle a commencé. Dé ja les 450 suspects sont devenus plus de 2.000. Je ne veux pas mettre en doute l'honorabilité de ceux qui furent chargés d'appliquer cette loi, ni la droiture de leurs intentions. Mais il faut bien dire que, soit par appréciation person nelle, soit pour- se conformer a des instruc tions supérieures, leur manière de faire pa- ra.it répondre a un tout autre souci qu'a celui dé redresser des abus, le seul avouable dans l'inspiration de la loi. Ils semblent, en effet, vouloir réduire systématiquement les indemnités allouées aux dossiers soumis a la révision, et a eet égard, les témoignages ne manquent pas cela revient a dire que 1 Etat cherche a revenir sur ses engagements pécuniaires, car on ne pourrait pas soutenir que tous les revisés fussent coupables, par définition. En restant sur le terrain des intéréts agri- coles, de combien de protestations n'avons- nous pas été l'écho En ce qui concerne les récoltes, par exemple, on ne veut pas com- Voir P. S. de notre article Herziening du 3i Juillet dernier. prendre que les barèmes établis par la Com mission centrale d'expertises agricoles ne sont que des moyennes, auxquelles les rendements de certaines régions, comme le Santerre, et particulièrement en 1914, ont toujours ete supérieurs et l'on réiuit arbitrairement des appréciations de dommages que les commis sions cantonales avaient faites en connaissance de cause. Pour la remise en état des terres, on revient de mêmesur des décisions justifiées par des faits certains, mais qui ne sont pas contrólables ainsi on n'admet pas que sou vent les trous d'obus, dont la surface devait être tntalisée pour apprécier le dommage, étaient si rapprochcs, que les intervalles ne pouvaient pas faire l'ubjet d'un traitement cul tural différent. Pour l'évaluation des mobdiers et des cheptels, on applique par principe un coefficient de vétusté, alors que les commis sions cantonal s en avaient déja tenu compte. Enfin, des abattements forfaitaires exagérés sont faits sur les indemnités regues pour re constructions d'immeubles, et déja cmployées. Et par tous ces moyens, on accule le sinis- tré, tenu au reversement immédiat de ce qu'il est censé a\oir peigu en trop, a l'obligation de laisser inachevée la reconstitution de son bi°n, peut être rr.ême de le mettre en vente pour payer l'Etat. C'est alors la ruine défini- tive, chatimei t injuste d'une faute qu'il n'a pas commise. 11 cxi.ste, il est vrai, dar.s la loi du 2 mai 1924, un articL 4 dont le quatrième alinéa apporte une certaine atténuatiou a la dette ironie du sinistré envers l'Etat. Mais cette disposition fav orable est bien rarement apph- quée pas trois fois sur cent, a notre connais sance. Toutes ces doléar.èes ont été signalées par la Société des Asriculteurs de France a M. le sous secrétaire d'Etat des Régions Libérées, dans une lettre qui a été publiée en son temps, et qui a regu de nombreuses approbations. La réponse qui y fut faite, a la date du 25 novem- bre ig25, témoignait de la part de l'Adminis- tration d'un louable désir de justice et d'uu bel optimisme. Le tout est de savoir si les faits sont d'accord avec ces sentiments. Malheureusement, ce sont bien des faits, et non des imaginations, qui mettent tant de smistrés en défiance. Ils reconnaissent volon- tiers que la plus stricte économie s'impose a ceux qui sont les gérants de la fortune publi- que, et que c'est un devoir particulièrement impérieux dans les mrconstances présentes. Mais ils ne sauraient admettre, et nul ne sau- rait admettre, que l'esprit d'économie s'exer ?at seulement contre eux. Déja, le paiement de leurs dommages en bons trentenaires non négociables aréduit leurs indemnités dans une proportion qui varie de 33 a 38 0/°. C'est un sacrifice suffisant. Si le reste doit encore être amputé d'une fraction quelconque, sans motifs justifiables, ils ont vraiment le droit de grogner. Au point de vue materiel, n'oublions pas que les régions dévastées, tant pour l'agricul- ture que pour l'industrie, comprennent les meilleurs éléments de lichesse de notre pays. Ce sont elles qui apportent la plus large con tribution a sa vie, a son alimentation, a toute sa subsistance. Ce sont elles encore qui, met- tant en ceuvre les ressources magnifiques d'uu sol sans égal, peuvent le rnieux travailler pour l'exportation, pour le plus grand profit de notre situation économique et financière. Et par surcroit, l'intensification de la production et des transactions met automatiquement en action la machine fiscale. Hater la reconsti tution des régions dévastées, c'est done refai- re en même temps la matière consommable, la matière échangeable, la matière imposable. Plus tót la reconstitution sera achevée, plus tot le profit s'en fera sentir dans l'économie générale du pays et s'il faut faire aujourd'hui des sacrifices, demain ils porteront leurs fruits. Ainsi, par quelque face qu'on examine le problème, on se convainc de l'urgente néces- sité d'activer la remise en état des provinces meurtries. L'abrogation ou une modification profonde de la loi du 2 mai 1924'cn est laCon. dition première. Que les fraudeurs soient frappés sans rémission, rien de mieux. Mais que, du moins, dans la recherche des frau. deurs, on n'inquiète pas les honnêtes gens par un retour incessant sur les affaires ré' gulièrement terminées. Et puisque le malheur des temps veut qUe pour cette ceuvre d'intérèt général, dont la solution rapide importe aux autres nati0ns autant qu'a la notre, nous ne devions compter que sur nous-mêmes, montrons au monde qu'après tout nous ne sommes pas inférieurs a cette tache immense. Que toutes les régions de France aident a la reconstitution des ré gions dévastées, en acceptant loyalement les sacrifices nécessaires, même s'ils dépassent les prévisions. Ce sera une nouvelle victoire digne des vainqueurs de Verdun. Mis de Vogüé Président de la Société des Agriculteurs de France (Article extrait de notre excellent confrère Le Sixistré du 25 juillet 1926. SENAAT BEKNOPT VERSLAG - UI ITREKSELS Vergadering vaa Dinsdag 27 Juli 1926 Begrooting van Economische Zaken De heer Dupret. Ik ve ontschulJig mij niet aanwezig geweest te zijn bij het einde der voorgaande vergadering. Daar ik zeventiende was ingeschreven, had ik gemeerd dat mijne beurt in die verga'eiing niet meer zou komen en dei halve afwezig te kunnen zijn. Ik zou wel willen weten of een vonnis dat kracht van gewijsde heeft verkregen in zake oorlogsschade, uitvoerbaar is zoowel voor wat den Staat als voor wat pi ivaatpersonen betreft. Het beheer vordert van den belanghebbende het bewijs van het wedergtbruik, hoewel het uitgesproken vonnis vaststelt dat het geld opnieuw aangewend is geworden. Er is dus bewijs overgelegd toen het vonnis uitgespro ken werd. Tweede vraag. Tndien een privaatpersoon toestemt in eene overeenkomst waarvan het bedrag natuurlijk veel lager is dan eerst ge vorderd werd, hoeft de Staat dan nog bewijs te vorderen van het wedergebruikte Volgens mij hoeft het niet. Gaarne zou ik bepaalde inlichtingen van den ministrer bekomen. De heer fiaels, minister van landbouw en openbare werken. Ik zal eerst de begrooting van economische zaken behandelen. Baron Gillès de Pelichy heeft de kwestie der oorlogs schade besproken. Hij heeft een lichte dwaling begaan, want die zaak zou bij de buitengewone begrooting moeten onderzocht worden. Baron Gillès de Pelichy. Ik heb de prece- denten gevolgd. De Minister. Ik kom op een oogenblik dat de diensten, de ambtenaren, de bundels en de vergoedingen moeten gelikwideerd worden. Ik stel mij voor, over enkele dagen maatrege len te nemen die voor uitwerksel zullen heb ben sommige afdeelingen van mijn beheer naar andere departementen te doen overgaan. De dienst der verwoeste gewesten gaa' naar de openbare werken. De dienst der comp tabiliteit en der algemeene zaken wordt aan de financiën gehecht. Men staat verwonderd in de Ursulinenstraat nog een aanzienlijk aan tal beambten te ontmoeten. Er zijn er 3oo tot 35o in den dienst der comptabiliteit. Men ver geet dat er een milKoen bundels van geteister den moeten onderzocht worden voor de here kening der interesten. Het bestuur van het personeel en de zichtsdienst zullen opgeheven worden. dienst der oorlogsschade zal tot zijne likvvida tie aan den landbouw gehecht blijven. ^en voorziet zijne opheffing over enkele Het kabinet zal opgeheven worden. voortgezet worden meteen ze dienst zal i

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1926 | | pagina 2