Caisse Commerciale de Roulers Tijdperk van 25 October tot 10 November i 5,60% 's' Voorheen G. DE LAERE C° HALFMAANDELIJKSCHE REKENINGEN Aux Amitiés Francaises recours, nos fortunes de 1914 a un septième de leur valeur c'est que notre beau geste de defense contre l'invasion allemande n'aura servi qu'a consommer notre ruine. Et c'est la une constatation horriblement déprimante, affreusement triste. Et l'on est en droit de se demander a quoi ont done servi nos souffrances et nos sacrifi ces pourquoi ces combats sanglants dans lesquels les nótres ont succombé par milliers pourquoi toutes ces tombes pourquoi toutes ces ruines pöurquoi Pourquoi Ne nous avait on pas promis solennellement (et je rappelle ici le discours prononcé par Sir Asquith au cours d'une séance du Parlement Anglais), que l'épée ne serait remise au fourreau que lorsqué la Bel- gique aurait été complètement reconstituée. Je me souviens, comme si c'était d'hier, de l'enthousiasme qui souleva le monde, lorsque notre petite armée, mal vêtue, mal équipée, mal armée, se dressa devant le géant allemand et l'arrêta dans sa marche victorieuse Nach Paris Et avec quelle confiance n'envisagions- nous pas l'avenir, en enregistrant toutes ces marques de sympathie, ces engagements, ces promesses de reparations de nos pertes, ces reconnaissances de priorité en notre faveur Mais la guerre dura quatre ans et un peu plus de trois mois. C'est la un terme que n'atteint pas la me sure de la reconnaissance humaine. Notre gloire, nos sacrifices, nos ruines, tombèrent dans le domaine de l'oubli. Qu'y a-t il d'étonnant a cela Ne commenqons-nous nous mêmes pas a oublier nos martyrs Et si la Patrie ne songeait pas a entretenir les tombes de nos Héros, ne verrions-nous pas les grandes herbes sauvages envahir nos cimetières jusqu'a dissimuler a nos yeux, les stéles qui recouvrent les restes de ceux qui versèrent leur sang pour nous. Et de eet oubli, la riante verdure qui recou- vre les terres renivelées a l'emplacement du chaos que représentaient nos champs de ba- taille, n'est-elle pas l'image la plus suggestive. Douze ans se sont écoulés depuis ces hom mages de glorification, rendus par le monde a l'Héroïque Belgique L'égoïsme a tué la fraternité. Car au terme de ces douze ans, n'avons- nous pas vu s'évanouir un a un tous nos es- poirs n'avon; -nous pas vu se transformer, dèvant l'inexécution des belles promesses, notre foi inébranlable, en un profond décou- ragement. Et ce découragement lui-même ne com mence-t-il pas a faire place a son tour a un violent mépris vis-a-vis de ceux, qui, non contents d'oublier leurs engagements, com plotent notre perte France et Belgique, les deux Nations qui ont donné au monde un exemple si grand, si noble de vaillance, de courage, de stoïcisme et de sacrifice, se voient ravalées au rang de parents pauvres dans la familie des Nations. Au lieu de leur apporter aide et appui les financiers étrangers, par de honteuses spécu- lations, s'enrichissent de l'appauvrissement de ces deux malheureux pays. II ne suffit pas que notre sol ait été ravagé par la plus désastreuse des guerres il ne suffit pas que nos jeunes générations se soient sacrifiées (1) en dressant devant les armées de Guillaume le maudit qui rêvait d'asservir le monde, une infranchissable barrière il faut encore que nous consentions a faire le sacri fice de notre fortune a reponnaitre la ruine de nos valeurs monétaires. Ah nous vivons une bien belle époque nous voyons se dérouler de bien vilaines cho- seS sur l'écran de l'histoire contemporaine Et ce sont toutes ces vilaines choses, qu'évoque a mon esprit le mot stabilisation dont on nous échorche les oreilles depuis <juelques mois et dont, je le répète, ami lec- teur, je ne discuterai pas l'opportunité. BRUYÈRE. La reunion des Syndicats d'Initiative de VOuest de la Flandre a Nieuport Le 16 Octobre a eu lieu la réunion du Comité des S. d'f. a Nieuport. La séance pré- sidée par M. Paquot, secrétaire particuliei du Ministre des chemins de fer, a été des plus intéressantes pour notre ville. On y a notamment discuté la question des routes qui emmènent les Franpais des centres du Nord vers la mer. Notre ville est pour ainsi dire une avant garde, une sentinelle avancée des plages ouest du littoral et possède des intéréts tout spéciaux dans le bon état des routes de la frontière au littoral. Si le moment est venu d'intensifier la propagande en faveur de nos plages, il faut que notre ville y ait sa part. Nous n'avons pas seulement que des promes ses, mais le secrétaire du ministre a trouvé nos revendioations tellement justifïées que d'ores et déja nous sommes certains de pou- voir annoncer aux commerpants Yprois que les routes de Warnêton a Ypres et d'Ypres a Furnes seront complètement réfectionnées avant la prochaine saison. Un guide complet est aussi a l'impression. Nous y aurons une large part, et la lutte a outrance pour la réfection de nos voies de communication n'étant que commencée, nous y reviendrons en temps utile et plus tót que nos lecteurs ne le pensent Messieurs les hoteliers ou commerpants qui désireraient inscrire une annonce dans le guide sont priés de s'adresser a MN. Avgloo ou a M. Armand Donck de notre ville. Pour le S. d'f. Y. N. A. Vlaamsche Ster Onze knappe tooneelkring bood j.l. Maan dag hare eerste vertooning aan van 't winter getij. De ruime zaal van Oud Yper was eivol en die groote menigte heeft er zich vermaakt dat het een aard had. Het was inderdaad een genotvol en onder alle opzicht wel gelukt feest. Eerst kwam Am/a Riuge, tooneelspel in drij bedrijven door Lod. Scheltjens, voor het voetlicht; een puik stuk, vol roerende toonee- len en ingrijpende zedelessen. Het werd meesterlijk vertolkt. Hoofd- en bijrollen droe gen evenveel bij tot den ongehoorden bijval. Hebben zich vooral onderscheiden Mevr. Decrock-Pottel, Mej. M. Verleure en C. Melsens en de heeren G. Vanden Hende, E. Lelong, L. Durnez, R. Souxdorf en J. Degroote. De kleine R. Verfaillie, een knaapje, niet hooger dan dat, was een Mare naar ieders hart, volkomen thuis op de plan ken. Een hartelijk proficiat aan al die wakkere tooneelisten. Daarna volgde Een Boerenmeisje, blijspel met zang in een bedrijf door J. Roeland, een mooi brokje, dat schoone zedelijke wenken bevat en krioelt van tooneelen, die iedereen doen lachen dat men schuddebolde. Het werd opperbest weergegeven door Mevr. Decrock-Pottel, Mej. M. Verleure en de hh. L. Durnez, R. Van Dyck, G. Pottel, G. Van den Hende en L. Degroote, die allen hun best deden om de toestanden natuurlijk te schetsen. De figuratie was talrijk en goed afgericht, de zang heel lief en goed uitgevoerd. Het stuk heeft zeer wel bevalle den verdienden bijval. Bravo s"t M' gen°ot Doet zoo voort, gij zijt op de hoor g°ede ba. Het orkest onder de leiding Van a G. Van Egroo vergastte ons in det^ S pozen op lieve, oorstreelende mu Usschen.j telkens luidruchtig toegejuicht werd^' H beste gelukwenschen aan die schaa volle muzikanten. r De grimeering was wel gelukt, de leering en kleedij waren onberispelijk woord, het was een alleszins genotvol dat De Vlaamsche Ster tot eere strekt aloude goede faam hoog op houdt V Dank voor al het vermaak en al het die wij daar beleefden. VLAM IN?' Les membres des A.F. d'Ypres ont bonne fortune d'entendre pour la deux fois, mercredi dernier, Mr. le Command^ Dendal de l'armée beige, le brillant conft' rencier qui leur donna, au cours de la pru dente saison, l'inoubliable causerie sur n[} Guerre Sous-Marine En traitant son nouveau sujet Ce J j'ai vu au Front sujet rehaussé de projec. tions et de deux films de guerre, Mr. Dendai mbntra qu'il possédait a un haut degréla faculté de pénétration psychologique, nota®, ment qu'il avait su fouiller l'ame de ses soldats, et y découvrir le sens angoissantdj toutes les manifestations superficielles qn animent l'homme dans Taction, dans latrat- chée, et même au cantonnement. L'expression du conférencier, la sincéritt de sonmaintien et celle de sa voix, nous rót lèrent que les souvenirs évoqués étaient insé- parables des mouvements de son propre coeur, et que le grand combattant, qu'il a été, aaimé ses hommes paree que la vérité découverto par lui derrière les gestes et les physionomies,, lui a révélé la grandeur des sacrifices et dt Tabnégation dont il a été le témoin. Nous nous souvenons qu'il insista partial- lièrement sur le courage moral du soldat, attaché a se combattre lui-même, et a annuls ainsi l'eflfet des révoltes inévitables del'ii stinct de la conservation. A ce propos il rappela un mot de Turennï, grand maréchal franqais du I7e siècle qui, matin avant la bataille, s'apercevait que chair tremblait T11 trembles, chair, disaihi grand Capitaine se parla/it a lui-même, mais li trembler ais davantage si tu savais oü je vuist conduire Tout comme ce grand franqais, nosbra» soldats vainquirent leur humaine faiblesse chaque fois que la situation réclamaito l'effort, ou même leur sang. Rappelons-i l'Yser oü, après avoir subi la retraite di mante qui succéda aux terribles chocs d'Anvers portés par un ennemi formidable,ils se retournèrent enfin et résolurent de feit' face aux énormes masses allemandes p011 sauver le dernier lam beau du sol de la Pow' Les fantómes de Liége, de Namur et d'An vers, nous dit Mr. Dendal, se dressèrent soudain, devant Tenvahisseur Leurcoum valut aux Alliés La Victoire de l'Yser"- Et Tennemi, en effet, mutila vainefflc"' armées contre la muraille inébranlable, sc aangesloten bij de BRhQÜE DE BRUJ(ELLE5 (Kapitaal 200.000.01)0 - Resertefowls Rekeningen 6 maanden 5,75 p. h. - l jaar 6,00 P-h' (1) La France compte 20 de morts parmi ses hommes de 18 a 30 ans. *1»

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Het Ypersche (1925-1929) | 1926 | | pagina 2