pedt- m
La Grise Gharbonniè
n
Anciens Terrains Militaires
bestuur, van zijn kant, die hoogst merkwaar
dige nijverheid zal weten te steunen met er
voor te zorgen dat deze voortaan in haar
werkzaamheden niet zoo dikwijls meer gehin
derd worde, als in de laatste tijden, door de
veelvuldige stoornissen aan de electrisdhe
drijfkracht.
Nog een nieuwe YperscheNijverheid
Met uiterst veel genoegen mogen wij mel
den dat binnen kort alhier een ïv'euwe nijver
heid zal opgericht worden, namelijk een
groote pelsenmakerij.
De werkhuizen zullen gelegen zijn langs
den Veurnesteenweg en de maatschappij
hoopt in de eerste weken het werk te kunnen
beginnen.
Van harte wenschen wij haar goed heil en
veel bijval
A propos de l'emploi de ces terrains, nous
avons fait appel aux idéés que pourraient
avoir nos concitoyens.
Nous avons a ce sujet recu la première
lettre suivante qui nous semble mériter toute
l'attention des pouvoirs compétents.
Monsieur le Directeur,
Quant a l'utilisation des terrains aband&n-
nés par 1'Autorité militaire, je me permets de
vous suggérer le projet suivant
La reconstruction sur eet emplacement,
par l'Assistance publique de l'Orphelinat de
gargons (Sloetsenschool), de l'Orphelinat de
jeunes filles (St: Elisabeth), du Begynenhofet
del'Hospice du St Esprit (maisons pour veu
ves), rue des Riches Claires. Tout en sépnrant
chaque institution, il y aurait moyen de faire
un ensemble magnifique, y compris l'riospice
St jean, déja existant, dans le cadre des rem-
parts. Pour le Begynenhof et 1'Hospice du
St Esprit on pourrait s'inspirer du Béguinage
des Princes a Bruges et faire traverser ce
quartier par un canal, peu profond, qui serait
alimenté par les eaux des fossés de la ville.
Quant aux hospitalisés, ils y jouiraient du
bon air.
La ville échangerait ses terrains contre
ceux de la Gendarmerie, du Begynenhof, de
1'Hospice du St Esprit, de l'ancien potager
de la Maison de Santé, propriétés de l'Assis
tance publique.
L'occasion est unique pour créer un coin
artistique qui serait un attrait en plus pour
les étrangers.
La grande question est de vouloir.
Agréez, etc.
Nous espérons recevoir encore d'autres
suggestions que nous insérerons toujours avec
plaisir.
ÊEIeet^icsIié Eau
Depuis quelque temps, la désinvolture avec
laquelle la Société Générale Beige de Distri
bution Electrique traite les Yprois devient
réelfement scandaleuse. Presque tous les
jours, il y a dans l'un ou l'autre quartier de
la ville des interruptions de courant qui eau
sent de graves perturbations. Des écoles ont
dü renvoyer leurs élèves cette semaine Et
que doivent penser les industriels dont tout-
a-coup les ouvriers sont privés d'éclairage
pendant une demi heure, une heure et parfois
davantage, et doivent cependant ètre payés
quoiqu'ils ne produisent riea
L'Administration communale continuera-t-
elle a faire le mort, ou trouve-t-elle inutile
d'appliquer des amendes qui sont quand
mèrne insuffisant.es
Et l'eau Depuis quelque temps ce service
aussi laisse énormément a désirer. II arrive
trop souvent que la pression fait défaut, et
meme aux heures oü l'on en a le plus besoin.
On cite des voyageurs qui ont dü prendre le
premier train du matin sans avoir pu ni se
laver, ni prendre du café II serait élémen
taire de faire avertir les ménagères par le
crieur public ou par la police, chaque iois que
dans l'un ou l'autre quartier il est nécessaire
d'interrompre la pression.
11 faut absolument que 1'Administration
communale cesse de laisser certains services
publics se moquer des malheureux habitants.
Le tfeSsjsjf des coiSeclior»s
US e f £3 fhi 5 1$ n ïs
UNE JUSTE CAUSE GAGNÉE
Ce n'est pas sans une réelle joie que nos
lecteurs apprendront que, grace aux démar
ches pressantes et réitérées de Madame la
douairière Arthur Merghelynck, on vient de
décider en haut lieu d'autoriser le retour a
Ypres, de la partie encore existante des.col
lections si réputées de l'ancien musée du
Vieux Marché aux Habits.
Quelqu'un a dit qu'il n'y a que les imbéciles
pour s'obstiner toujours dans la même idéé,
et il est done permis a un corps savant tel que
notre Académie Royale de Belgique, voire
même a un Ministre des Sciences et des Arts,
de se déjuger et de chanter la palinodie, du
moment que cette-volte face fait droit a de
justes revendications et cesse de violer des
droits un moment méconnus.
Le transfert de ces coll ctions et leur expo
sition étaient chosts matériellement impossi
bles a l'occasion de notre dernière kermesse r!e
la Tuindag. Loin de nuire, les retards officiels
auront permis une restauration préalable des
tableaux et des antiquités, ainsi que l'organi-
sation méthodique de leur exposition et de
leur mise en val'eur.
Qu'il nous soit même permis, d'ores et
déja, de lancer l'idée de combiner avec le
retour de ces objets un projet d'organisation
d'une exposition d'art rétrospectif, groupant
non seulement tout ce qui a pu être sauvé des
trésors de nos églises et couvents, mais les
richesses artistiques encore détenues par nos
Administrations et par de nombreuses families
Yproises. A eet ensemble déja assez considé-
rable, nous pourrions ajouter encore deux
sections d'un puissant intérêt local. Mais il
convient.peut être, dene pas encore soulever
ce petit coin de voile puur conserver a ce dé
tail toute la saveur de l'inédit.
II est vraiment réconfortant de voir qu'après
les déceptions de tout genre éprouvées au
cours du relèvement de notre pauvre ville,
une série de faits nouveaux font renaitre des
espoirs et poindre l'aurore d'une existence
moins énervante. Tout d'abord, une tendance
trés heureuse se manifeste en faveur de l'éta
blissement de petites industries, et notre
organe a été vraiment. bien inspiré en com-
mencantla publication et la description de ce
qui est déja dü a l'esprit industriel et entre-
prenant de notre population. C'est, ensuite,
la continuation des travaux de notre Palais
de Justice et de la Collégiale de St Martin.
C'est encore le retour prochain des collections
du Musée Merghelynck et la perspective
d'attirer de nombreux étrangers en nos murs,
au cours de l'été prochain, par l'organisation
d'une exposition d'art rétrospectif.
Rappelons aussi la nouvelle, déja annoncée
dans nos colonnes, de l'acquisition par
1' Ypres Memorial Church Fund (Y. M. C.
F.) de la propriété de Madame la douairière
Arthur Merghelynck, au coin de la rue d'El
verdinghe et de la Place Vandenpeereboom.
L'immeuble qui s'élèvera a eet endroit, com-
prendra une chapelie, une école pour les
enfants anglais résidant a Ypres, une salie de
réunion, ainsi qu'une habitation, palais en
miniature, palazetto, pour les personnages
royaux et princiers, ou les hauts dignitaires
qui a l'occasion de cérémonies officielies ou
de visites séjourneraient temporairement en
nos murs.
Cet ensemble de constructions, trés heureu-
ne
"toen
sement conqu en style Yprois,
pas de rehausser notre ancien
les belles proportions sont anoblie
lignes, encore brisées, des Hall( s ^S,Pat les
Martin. Nos concitoyens regrettaient
subsister si longtemps des ruines au' ('evoit
la rue d'Elverdinghe, et ne m,anqUa/'
de manifester leur impatience de voir >- 1
a cet endroit des habitations et de
un vilain vide. C'e3t avant tout
dame la douairière Merghelynck
m°destie
«ent
;»er
réaliser et, sans vouloir blesser sa
nous estimons pouvoir révéler enfin
a voulu surseoir aussi longtemps a to
sion, elle a cherché a doter la ville
est toujours restée si chère, d'i
et la
léck
lui
sedant a la tois un caractère monumenta|
utile, mue, en cela, par le doux souvenir
tendre vénération qu'elle a eardpp
buee pour
memoire de son man, l'erudit archéol
Yprois, dont notre Municipalité vient si he,
reusement de reconnaitre les mérites en do
nant son nom a la rue oü il institua, naguère
le fastueux Musée Merghelynck. PYRÈS
Lorsqu'il y a quelques mois, le part
socialiste, dans le but de se solidariser ai
mouvement gréviste des mineurs anglais dé
clara s'opposer a la sortie des charbonsbel
ges, 1' Ypersche» fut parmi les premiers;
combattre cette décision.
Elle regrette aujourd'hui, d'avoir pris posi
tion en faveur de l'exportation, car l'espri
de lucre qui a présidé aux transactions et li
manque de mesures prises par notre gouver
nement dans le but d'assurer avant tout le
besoins du pays a. des prix raisonnables, nom
ont acculés a la catastrophe.
Car c'est bien une catastrophe que le man
que absolu de combustible dans la plupar
des foyers, a l'enlrée de l'hiver.
Et cependant, le stock de disponible dé
passait, il y a quelques mois encore, un mil
lion de tonnes.
Au lieu de qualifier la situation actuelle di
crise charbonnière, il faudrait lui appliquer 1
qualificatif de scandale de l'exploitatioi
charbonnière
Scandale de la part du gouvernement qu
fait la sourde oreille devant les récriminatioa
des industriels et des particuliers.
Scandale de la part des chefs socialiste!
qui n'osent intervenir de peur «'indispose
contre eux, les quelques milliers de mineur
quj vivent lfige d'or qui pour satisfaire au.
appétits de ceax-la, ne reculent pas devant 1;
menace de chömage provoquée par le manq»
de combustible au risque de frapper dure
ment l'industrie et de priver de pain la pop»
lation Buvrière du pays tout entier; qui
enfin, ont permis que le charbon atteignit ur
prix qui le met hors de portée des gag®
Scandale plus grand encore de la part
compagnies minières qui rationnent le paf
au compte-gouttes, et exigent des prix du®
exagération honteuse.
On se demandc avec anxiété ce que devien
drontles pauvres gens au cours de 1 hiver qa
s'annorce comme devant être rude.
Combien aurons-nous a enregistrei de v
times du froid, au cours de la .saison
frimas -
L'esprit des honnêtes gens se r^v0
pensée que la scandaleuse exploitatie®
produit indispensable a l'existence
tement autorisée par les gouvernante, P^
lesquels, il en est qui s'érigent. en de en
du pauvre peuplef Ljji
Peut-on admettre qu'une poignée e
fiteurs ait le droit de plonger tout un P
dans la misère
Non Mille fois non jr0it
Le gouvernement a non seulement
mais encore le devoir de mettre un
l'insatiable appétit de ces mercantis
d'apreS'
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