Au Cercle Dramatique Yprois Amitiés Fraocaises d'Ypres La Filtration des eaux de i'Etang de Bic&ebusch E-@ Concert dte Eai Symphanle Ypri<arB«a Comme d'habitude, le Concert donné paria société Ypriana a enthousiasmé un public trés nombreux. Programme copieux et intéressant, oü l'or- chestre symphonique et son chef, M. Arthur Gaimant, ont fait d'excellente besogne Nos trés aimables concitoyennes Madame Godelieve Mathys-Callewaert et Mademoi selle Marie-Jeanne Callewaert, lauréates du Conservatoire Royal de Bruxelles, ont témoi gné d'une science, d'une habileté et d'une énergie remarquables. Elles firent assaut de virtuosité et de sentiment. On a pris également un vif plaisir a écouter M. Joseph Melsens, ténor-amateur Courtrai- sien, accompagné avec brio par son ami M. Arthur Decoene. Les solistes d'« Ypriana MM. Georges Versailles et Albert Vanhee, ont eu leur part des bravos et des rappels. Bref, une trés belle soirée dont le public a paru extrêmement enchanté. Nous fümes, le Mercredi 17 Novembre, au Vieil Ypres oü le Cercle Dramatique Yprois donnait sa première représentation de la Saison d'Hiver 1926- 1927. Au program- me Les Boulinard Comédie Vaudeville en trois actes de Maurice Ordonneau, Albin Valabrègue et Henri Kéroul. Ce fut un excellent début de saison. Le jeune Cerc'e tient a maintenir sa bonne reputation et l'exé- culion de la pièce ne laissa rien a désirer. Nous appréciames vi vement le jeu des acteurs qui requrent le baptême des planches lors de l'exécution de Knock oil le triomphe de la médecine Quant a ceux qui affrontèrent les feux de la rampe pour la première fois,'ils ont bien débuté et ont tous beaucoup d'étoffe. Bret, une bonne soirée, entrecoupée de musique. Le public, un peu clairsemé, est rentré enchanté. La scène qui était ravissante, avait été meublée avec goüt par la maison Desalmon de la rue de Lille. Le Jeune Cercle nous annonce que la se conde représentation de la Saison aura lieu le Mercredi ig Janvier 1927, a 8 heures, au Vieil Ypres Nous ne doutons plus qu'a l'avenir la salie ne soit désormais toujours comble, car la troupe du Cercle Dramati que ne désillusionnera personne. Deux conférences ont été données aux AF. au cours de ces dernières semaines, l'une le 3 Novembre par M. Oumlet, des Universités de Lyon et de Paris, l'autre par M. Leurquin, rédacteur en chef du journal Midi le 20 Novembre. M. Oumlet traitait de 1' Amour dans le théatre contemporain C'était un sujet exclu sivement littéraire que le conférencier sut traiter avec beaucoup d'interêfc. Les principa ls comedies de nos auteurs dramatiques vivants furent étudiées, et le conférencier y montra les conceptions diverses dü róle de la femme dans la société. La faqon spirituelle dont cette étude conrparée fut faite, le choix judicieux des citations, et le charme de l'élo- cution ont valu a M. Oumlet des applaudisse- ments bien mérités. M. Leurquin, lui, est venu faire connaitre les fails qu'il a constatés au cours d'un récent séjour en Russie. Ce pays, aujourd'hui fermé et oü se passent tant de choses- mystérieuses et horribles, offre au voyageur dès les pre miers pas une série de gestes et de méthodes inattendues, contradictoires en apparence. Par le récit amusant des péripéties de son entrée en Russie, le conférencier captivait de suite son auditoire, dont l'attention ne se fati- hötels, les écoles, les clubs, les théatres, ont successivement montré comment l'application extrémiste des principes de Karl Marx avait amené un groupe d'utopistes violents a impo ser a un peuple ignorant mais mystique un régime oü plus rien ne subsiste de la liberte individuelle, de la religion, de la morale, des sentiments de familie, oü tout est subordonné au dessein de détruire ce que la civilisation a procuré de progrès a l'humanité, oü tout acte de la vie des citoyens est sans cesse contrólé parlaTchéka, le plus général systême d'es pionnage qu'une nation ait jamais connu, oü la misère la plus noire est le sort de tous sauf de ceux qui sont a la tête du gouvernement M. Leurquin fit ressortir quel a été dans cette formidable et funeste organisation le ióle essentiel joué par eet utopiste de génie que fut Lénine, i'apótre de la doctrine nouvtlle, l'idole actuelle du peuple russe. Quant a prédire. que le soviétisme pourrait bien sombrer en Russie dans un avenir plus ou moins prochain, le journaliste n'en croit rien. Etant donnée la tournure spéciale de la mentalité du peuple, M. Leurquin croit au contraire que celui ci tombe-ra longtemps en core dans une misère de plus en plus lamen table. Cette conférence fut aussi renrarquable par la facon charmante dont elle fut prononcée que par le grand intérêt de son sujet. Et le public fit a M. Leurquin une chaleureuse ovation. Vendredi prochain, 3 Décembre, M. le Major Tasnier, que Ton a eu tant de plaisir a entendre l'an dernier, reviendra nous parler de nos héros de l'Yser, et son exposé sera appuyé encore une fois par des films documen taires officiels. Des tuyauteries de décharge eaux de lavage vers le ruisseau Ces installations ont pour but d grosses matières et les poiss0n- 6 II eut été désirable que ]a - reportée plus vant dans d reteni de mètres) de faqon a etanc (un lltlts ea« fut l'abriter troubles provoqués par les cia etr% c°ntn les vagues mais, par raison d' Potem, éconon ■aine e les et>ts fut décidé d'aménager se^ernentT^' existants. es bassins La décantation comprend deux b 20 m. de longueur, 7 m. de largeu *SSlnSd( de profondeur. 2>5om Chaque bassin comporte une bach vée de l'eau et 19 cloisons, placées a 6 d'intervalle, formant chicanes alternati" horizontals et verticales. lven'eiit Le radier et les parois extérieur 'es sont revêtus d'un enduit de ciment étanche h' cloisons de chicane sont brutes de L'eau est amenée des bassi décroffrag( ns de 'a dim par une conduite en fonte de 200 diamètre, commandée par une vanned H bouche dans une des baches d'arrivée une soupape équilibrée a flotteur rélf Un dispositif spécial a été prévu pour&abais' soupape suivant les flj ul-- niarche des manceuvrées par Nous apprenons que Dimanche pro chain, 28 courant, des fètes auront lieu a Lille, organisées par le Comité qui s'y est formé pour ériger, au nom de la France, un monument a l'ossuaire du Mont Kemmel. La musique des Guides s'y rendra, et les A. F. d'Ypres, invitées aussi, y enverront une délé- gation. Les membres (Dames et Messieurs) dési- reux de se joindre a la délégation qui sera reque a l'hótel municipal de Lille, sont priés de se trouver a la sortie de la gare de Lille, dimanche 28 courant, a 11 heures. Le train 3676 partant d'Ypres a 9 h. 28, donne corres pondance pour Lille par Comines. Le port de l'insigne est strictement obliga toire. Nous rappelons que les insignes peuvent s'obtenir contre vehement de deux francs, chez le secrétaire, M. Strut lens, Hotel Régina Grand'Place. (Suite et Fin) Les anciens bassins de la digue, qui con stituent la prise d'eau, comprennent une chambre de vannes et deux bassins de 2 m. sur 4 m. et 5 m. de profondeur. Chacun de ces bassins est divisé en deux parties par un mur de chicane. A un mètre au dessus du radier, des tóles galvanisées et perforées, de 5 mm. d'épais -seur, sont posées sur des poutres en béton armé et soutiennent une couche de gravier de 10 mm. de taille et de o,5o m. d'épaisseur. L'eau, a la sortie de l'étang, traverse cette couche de gravier, de bas en haut, et est ensuite reprise par une tuyauterie qui la dirige vers les bassins de décantation. Un système de vannes permet de renverser le courant d'eau lors des nettoyages. De plus, une prise d'eau, raccordée sur la con duite d'alimentation de l'hótel, est irtstallée a P' >ximité des bassins pour le nettoyage des guait plus. Les matsous pnvees, les rues, les I graviers au möyen d'un jet d'eau en pression! ser ou relever la tuations de l'étiage de l'étang. Des conduites en fonte, commandées vanne, mettent en communication les deux baches d'arrivée et chacune de ces bache- avec l'un ou l'autre des bassins de décant! tion, de faqon a pouvoir procéder a la vidan»e de l'un ou l'autre des compartiments, en cas de nettoyage, sans arrcter la installations. Douze bondes de fond, volant, évacuent les eaux de vidangeetde lavage, dans un canal de vidange placé sous les allées de service. Dix échelles fixes, en fer galvanisé, donnent accès aux divers compartiments. Quelques heures de décantation permettant de précipiter une bonne partie des matières en suspension, il a été prévu une duréede décantation de 12 heures. II est inutile d'aller au dela, car les matières qui ne se serontpas déposées après ce laps de temps, mettront vraisemblablement un temps assez long pour se déposer. Les dégrossisseurs comport ent quatreséries de trois bassins de 5 nt. sur 3 m. et 2,5o de profondeur. Les trois bassins de chaque série renter- ment des couches de gravjer de o,5o d'épai;- seur et de taille différente 10 mm., 7 mm. et 4 mm., supportées par des löles galvanisées et perforées, lesquelles sont posées sar un grillage de poutres en béton armé, placé a un mètre au dessus du radier. Chaque bassin est muni d'une échelle gal- vanisée et d'une bonde de fond débouchant dans les canaux de vidange, placée com® dans la décantation sous les allées de service. L'eau, amenée des bassins de décantation par une conduite en fonte portant 7 vannes, dont deux commandent la sortie des bassins de décantation, quatre l'entrée des dégrossb seurs et une de purge, traverse successive ment, par syphonement, les trois couches gravier, et est majntenue a un niveau con stant qui est le mèrne que celui de l'eau a les bassins de décantation. A la sortie des dégrossisseurs, 1 reprise par des tuyauteries dont 1 orito trouve a mi-hauteur de la nappe deaU dirigée vers le filtre a sable. La sortie de chaque série est coniman par une vanne. Le dispositif de vannes et bondes e permet de renverser le courant d'eau p nettoyages des graviers. De plus une c°"sj„S| sous pression, placée le long- des porte six tubulures sur lesquelles P^„eS branché un tuyau avec lance pour les au moyen d'un jet d'eau en pression- Chaque série de dégrossisseurs e-' d'un petit robinet de service destine A - l'pqll est

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Het Ypersche (1925-1929) | 1926 | | pagina 2