Jaar, M° 39 - 8 Januari 1927 7e Année, N° 39 - 8 Janvier 1927 e Lanoitte's koffies zijn de beste. 1914 - 1918 - 1927 L'lndustrie des Humbles Weekblad - - voor hèt Arrondissement Yper Offgaaws dar Vereeniging der Geteisterden. der Ypersche Clubs, enz. Journal hebdornadaire. de ['Arrondissement d'Ypres Organe de 1'Association des 5i nis trés, des Clubs Y prois, etc. Meer Opstel en Aankondigingen 15, Boterstraat15, Yper Abonnement15 fr. 00 per jaar Buitenland 22 tt. Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren 25 ct. het nummer Naamlooze artikels geweigerd Rédaction, Administration et Publicité 15, rue au Beurre, Yprts Abonnement 15 fr. 00 par an Etranger 22 fr. On peat s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges 25 ct. Ie numéro Les articles non signés sont refusés federatie der Geteisterden fan het Arrondissement Yper De aanstaande maandelijksche verga- lering van de Afgevaardigden der Bonden al plaats hebben den Zondag 9 Januari .927, om 14 1/2 uur zeer stipt, in het Hotel Continental Statieplaats, YPER. DAGORDE j. Overzicht van den toestand. 2. De vergoedingen aan 'depioniers 3. De kwestie der onderstanden. De Gemeenteoverheden worden zeer drin gend verzocht de vergadering bij te wonen. Al de Coöperatieven worden verzocht afge vaardigden naar deze vergadering te zenden. Al de geteisterden hebben vrijen ingang. De Voorzitter, Arth. BUTAYE,Adv., Yper. Federation des Sinistrés de 1'Arrondissement d'Ypres La prochaine réunion mensuelle des Délégués des clubs de sinistrés aura lieu le Ümanche 9 janvier 1927, a 14 1/2 heu- es trés précises, a 1'Hotel Continental 3lace de la Gare, YPRES. ORDRE DU JOUR 1. Examen de la situation. 2. Les indemnitês aux pionniers. 3. La question des abris. Les Autorités communales sont tout parti- uüèrement invitées a assister a la réunion. Toutes les Cooperatives sont invitées a envoyer des délégués. Tous les sinistrés sont admis. Le Président, Arth. BUTAYE, Av., Ypres Handel- en Nijverheidskamer Er wordt aan de leden bekend gemaakt dat, °or bijzondere redens, de aanstaande alge mene vergadering uitgesteld is tot op Zater- a8 15 Januari, om 8 ure 's avonds 'hatnbre de Commerce et d'lndustrie ar suite de circonstances spéciales, [5°^ne assemblée générale aura lieu Janvier, a 8 heures du soir. la le L'année terrible 1914 a marqué dans l'his- toire de la Belgfque une étape dont le souvenir est loin de s'effacer. Les Beiges furent, les uns arrachés de leurs foyers pour aller défendre leur Patrie attaquée traitreusement, d'autres, prisonniers civils ou déportés, envoyés dans des camps innomma- bles, d'autres encore évacués loin de leurs demeures. Comment pourraient-ils oublier, ceux qui ont vu, de leurs propres yeux, ces bombarde- ments, incendies, assassinats, exécutions, déportations, vols, évacuations, esclavage du travail forcé, anéantissements des usines, chómages, ruines complètes La fin de l'année 1918 nous amena, avec l'armistice, un certam sr-ulag.ement, mais les sinistrés n'étaient pas au bout de leurs épreu- ves. A peine le front rompu, ils passaient les anciennes lignes pour aller constater l'état des lieux qu'ils avaient dü forcément aban- donner Une nouvelle déception les y atten- dait, c'était le néant, car les routes et les villages avaient disparu, l'emplacement de leur maison était introuvable. Des trous d'obus, des ruines, des petites croix, tel était le domaine des sinistrés au retour. Les terres fertiles .de notre pauvre Llandre n'existaient plus les cratères, les tranchées, les trous d'o.bus, les matériaux de guerre, ne formaient qu'un chaos qui s'étendait depuis la Lys jusqu'a la mer. Des chardons, des plantes sauvages et inconnues couvraient le sol. Des millions de rats et de souris ravageaient la contrée. Comprendra-t- on un jour le courage que les sinistrés ont dü déployer pour rentrer dans ces conditions? N'a-t on pas vu d'aucuns s'installer dans des abris de guerre, d'autres transporter a dos d'homme, sur une longue distance, des vieux matériaux pour s'édifier un baraquement de fortune, sé servir de l'eau des trous d'obus pour faire le ménage Les provisions, obtenues après plusieurs heures de marche, étaient souvent dévorées par les rats. Le cauchemar était devenu une réalité Des baraquements, composés d'une seule pièce, logeaient des families nombreuses, Une mère donnait le jour a un huitième enfant, entourée de toute la familie. Le corps du père décédé restait la trois jours pendant les quels la familie mangeait et dormait a cóté du cadavre I Pareils scandales se sont passés au vingtiè- me siècle II est indiscutable que des efforts grandio- ses ont été faits. Insensiblement nous sommes revenus a la vie normale. Un dernier effort est nécessaire oü chacuh doit, y apporter sa part, le travail accompli ne saurait rien rap porter si le but final n'était atteint - J~ de la résurrection des régions dévastées dépend l'avenir de la Belgique. Nous voici fin 1926 le bilan est encore sombre. Des sinistrés attendent depuis 1914 la solution de leurs dommages, ros rentes sont dépréciées, le franc est a 17 centimes, nos dettes ex'érieures se chiffrent par mil liards, les taxes et les contributions nous écrasent, nos... Et celui qui est la cause de tous nos mal heurs jouit en paix de ses méfaits dans un magnifique chateau de Hollande. C'est certes le plus grand coupable du monde 1 Et les pays qui nagent dans l'or oublient que c'est pour eux et pour l'humanité, que nous avons souffert et que nous souffrons encore. Sinistrés, sou venons-nous Travaillons et ayons courage quand-même L'histoire est un enseignement perpétuel chacun aura son tour Ayons espoir l'année 1926 est rnorte, vive 1927 SPES. C'est de la publicité bien comprise que celle a laquelLe se livre, en ce moment, la Région d'Ypres en faisant connaitre les différentes industries que des hommes d'initiative n'ont pas hésité a établir dans cette ville d'Ypres, a peine relevée de. ses ruines. Ypres la-Morte, serait, peut être, un titre sonore pourun roman, a l'égal de la nostalgique Bruges-la- Morte, de Georges Rodenbach, mais nouspré- fèrerions voir écrire Ypres-la-Vivante, ce qui correspondrait mieux aux aspirations de ses habitants, bien décidés, malgré des vicissitu des de tout genre, a opposer au cruel destin l'énèrgique Quand même de notre grand poète Verhreren. C'est, en quelque sorte, en marge de ces publications ti appréciées sur nos industries naissantes, que nous désirons écrire quelques lignes sur une petite industrie essentiellement Yproise, puisque son origine remonte a tra vers les sièclts, celle de l'industrie dentellière. Sous l'impulsion de la sympathie que nous éprouvames loujours pour ces mode.stes et besogneuses ouvrières qui s'appelient nos dentellières, nous suivimes, avec le plus vif intérêt, le mouvement créé, il y a une vingtai- ne d'années, en faveur du relèvement de l'in dustrie dentellière et de celui des salaires des ouvrières. A la remorque des confrères de la grande presse, nous écrivimes une série d'ar- ticles pour mener le bon combat, et il nous plait de rappeler que, sous l'égide de notre Reine, cette grande bienfaitrice des humbles qu'un vaste courant d'opinion se forma et que, ceitain hiver, la Grande Harmonie, de Bru- xelles, organisa ce bal, resté fameux, de la dcntelle, bal au quel nous eümes le privilège de pouvoir assister. Le Ministère de l'lndustrie et du Travail, HET PERSChE LA REGION D'VPRES

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Het Ypersche (1925-1929) | 1927 | | pagina 1