Onze Schepen van Openbare Werken De Oorlogsschade Maatschappij van Onderiingen Bijstand pe oud Leerlingen der Stadsschool bondag 27 Februari 1927, te io uur, jn»t Oud Yper Statieplaats, jaarlijksche ,i„reddering waartoe al de leden dringend uit- Joodigd zijn. Stad Yper GEMEENTERAAD Zitting van Maandag 28 Februari 1927, om 18 ure DAGORDE j Proces-verbaal der zitting van 3i januari 1927. 2. Policiebevel -- Goedkeuring. 3. Stadseigendommen Aankoop door jgn Staat van dg a. 82 ca. gronü'noodig voor de inrichting der statie Beraadslaging Wijz]gulg- 4. Aankoop door de stad van een perceel grond. ■5. Zwemkom Verordening Wijzi- ging. 6. Openbaren Onderstand Verkooping uit ter hand aan den Staat van een perceel grond. 7. Openbaren Onderstand Afstand van pacht. 8. Openbaren Onderstand Heropbou- wingsweiken van het Rijke Klaren Weduwen- bot en dammingen in het St-Jans Godshuis Goedkeuring. g. Handelsfoor Vraag om toelage. 10. Stadseigendommen Oorlogs schade aan landgoederen Overeenkomst Goedkeuring. 11. Financiën Aanvullende kredieten. 12. iVlededeeimgen. 13. Consolidatieleening Heffing van opcentiemen. Harmarhe Vpi-iana Al de leden worden dringend uitgenoodigd op het DANSFEEST van Maandag 28 dezer, om 8 uur, m de zaal Oud Yper De eereleden die, bij vergetelheid, geene uitnoodiging zouden ontvangen hebben zijn verzocht zich te wenden tot den Voorzitter, Aimé Grüwez. Tous les membres sont instamment invités au BAL du Lundi 28 courant, a 8 heures, au Vieil Ypres1 Les memores protecteurs qui, par oubli, n'auraient pas regu d'mvitation sont pries ue s'adresser au Président Aimé Gruwez. SeBsjiscfoet BC«arraer*s Interpellation de M. Allewaert a M. Ie Ministre des Finances concernant le retard app.orté au payement des dommages de guerre et le non-payement des intéréts aux sinistrës (Suite) 0 Met spijt vernemen wij dat M. Robert Deciercq, onze verdienstelijke schepen van openbare werken, sedert eemge dagen ziek is. M. Deciercq is oud strijder, een zeer ijverig en rechtschapen mensch die, ten koste van veel persoonlijke opofferingen, aan zijn stad reeds onschatbare diensten bewezen heelt. Hij verdient dan ook ten volle de genegen heid en waardeering die de Yperiingen hem toedragen. Uit ganscher harte wenschen wij hem een spoedig en geheel herstel en voortaan de beste gezondtieid. M. Houtart, ministre des finances. Ces paiements ont Permis ii la grande industrie de se remettre au travail après la guerre. Des dizaines de milliers d'ouvriers ont pu trouver ainsi des salaires rémunérateurs. Huart. N'a-t-on pas payé plus qu'on ne devait Voila la question. M. Houtart, ministre des finances. Si des sommes ""portantes ont été payees pour la reconstruction, la main- d'oeuvre et l'industrie en ont largement profité. Si, immédia tement après la guerre, nous avons vu les salaires hausser considérablement, ii est certain que cette hausse a éte causee, en'très grande partie, par l'activité déployée dans la reparation des dommages de guerre, et spéclaiement des grands dom- ttla8es qui ont exigé une main d'ceuvre importante. Peut-être des fautes ont-elles été commises, ie 11 en disconviens pas, et je suis certain que si i'on examinait par le menu toutes les affairés, orf'constaterait et des erreurs et des exagérations. M. Debunne. Et des abus. M. Houtart, ministre des finances. Mais quand on con-sidère l'ensemble des reparations, il n'est pas permis de dire qu'elles ont été faites uniquement au profit des riches Elles ont été faites au profit de la collectivité et elles ont contribué largement a développer l'activité économique dans notre pays, comme elles ont contribué répandre dans la classe ouvrière des salaires élevés. M. Missiaen. C'est contestable. M. Dierkens En West-Flandre, dans la zóne sinistrée, on a tuê l'industrie. M. Debunne. N'est-il pas immoral de ne. pas payer des dommages de 3,000 ou de 4,000 francs a de pauvres gens, parmi lesquels il y a même des veuves de guerre M. Houtart, ministre des finances. La politique actuelle du département des finances est de régler avant tout les petits sinistrés, mais je me trouve parfois devant des engage ments farmels. Dans des cas sembiables, ia position du ministre des finances est extrémement délicate. Mon plus ardent désir est de-payer d'abord les véritables nécessiteux plutot que les autres, mais quand je me trouve devant un engagement formel, il m'est extrémement difficile de renier la signature de l'Etat. Ceci dit, messieurs, je voudrais vOus indiquer d'une fagon prérise quelle est la politique actuelle de l'administration des dommages de guerre. Dés que les services ont été réur.is a mon département, j'ai pris différentes mesures, aussi larges que possible, bien entendu dans les limites compatibles avec la situation du trésor, puisque le gouvernement, constitué pour remédier a ia situation critique des finances publiques, doit, avant toute autre chose, avoir l'oeil sur cette situation. Des restrictions avaient déja dü être apportées au paiement des indemnités du temps oil M. Van de Vyvere détena t le portefeuille des affaires économiques. C'est au début de 1924 que commenga, en effet, le régime qui fut appelé Ie régime des restrictions. Diverses mesures furent prises pour ménager les fonds de la trésorerie. En novembre 1924, la situation s'étant légèrement amé- liorée, mon prédécesseur, d'accord avec le ministre des affaires économiques,décida d'apporter certains ménagements k ces restrictions, et on en revint au régime qui était en vigueur avant le 1 fêvrier 1924. Sur ces entrefaites, l'arrêté royal du 16 juin 1924 autorisa la conversion des titres nominatifs en obligations au porteur, avec coupon d'intérêt annuel de 5 p.c., ce qui a évité aux sinistrés le désagrément -- dont ils se plaignent de devoir attendre périodiquement ia confection fastidfguse designa tions póstales individuelies pour les intérétsafférents aux trés nombreuses inscriptions nominativesl Malgré toute la bonne volonté dont était animé le gouver nement, celui-ci se vit acculé, en décembre 1924, a suspendre momentanément tout paiement en espèces, Nous avions vécu pendant plusieurs années des emprunts de dommages de guerre et de Ia priorité allemande de 2 milliards et, a un moment donné, ces différentes sources ont.eté complètement taries. La crise financière devint intense et l'Etat beige ne. pouvait plus escompter avant un an aucun paiement en espè ces de l'Allemagne, par application du plan Dawes le solde de la priorité beige devant être' absorbé par des réparations en nature. II en est résulté fatalement un retard sensible dans les paiements, puisque ceux-ci ont dü être reduits de plus en plus alors que les jugements et les transactions ont continué k affluer. Cqmme il fallait proportionner l'effectif du personnel-, au travail pouvant être exécuté utilement, et afin de réduire, d'autfe part, les frais d'administration au strict nécessaire, on a entamé le licenciement graduel des employés temporaries. La tdche dévolue aux bureaux est devenue depuis cette époque extrémement rude et on ne peut leur adresser aucun reproche, puisque seules les contingences du moment ont enrayé une production normale, sans éviter des correspondan- ces multiples avec tous les sinistrés qui ne peuvent obtenir immédiatement satisfaction. La Caisse d'Epargne avait limité ses avances jusque fin 1926 100 millions Cette avance est absorbée et il était impossible d'intensifier davantage les liquidations en espèces. Cette pénurie de ressources a fait resfreindre les paiements aux seuls cas intéressants et, pour éviter toute faveur non justifiée, il a fallu arrêter un ordre de priorité que M. le ministre Baels a rappelé.a la séance du Sénat. du 27 juillet 1926. C'est ainsi qu'on a limité les paiements en espèces au profit des invalides de guerre, des anciens combattant et assimilés, desinondés, des vieillards, des tafnilles nombreu ses et des 'cas spécialement urgents qui étaient signalés a l'administration.. J'ai maintenu scrupuleusement eet ordre des priorités et tous les cas intéressants qui me sopt soumis sont examinês avec la plus scrupuleuse attention et la plus. grande impartialité. Je n'ai jamais refusé un paiement en espèces chaque fois, par exemple, qü'un sinistré avait un besoin impérieux de fonds pour pouvoir faire face aux exigences de son entrepreneur. Mais, maintes fois, des paiements ont dü être retardés paree que les intéressés ne fournissaient pas les justifications des dépenses déja effectuées, et c'est souvent par leur propre négligence qu'il n'est pas possible de leur donner immédiatement satisfaction. Pour remédier tant que je le pouvais aux situations inté ressanter qui m'ont été signalées, j'ai déja pu améliorer que'.ques modalitésde paiement d,epuis que j'ai mis a la dis position des services de liquidation une somme mensuelle de 5 millions k préleVer sur le budget en dehors des 5 millions avancés mensuellernent par la Caisse d'épargne, avances qui, suivant les prévisions de cette institution, seront continuées en 1927. - A titre d'essai, j'ai décidé d'accorder une avance immediate paeacassEtA3fcxsarafriflMiMi BBie—aaMaamiiiii* iuibbeb—a— de 25 p.c., en espèces, aux commergants et industriels, sinistrés complets, qui n'ont pas encore regu en espèces ou négocié k l'Association nationale des Indüstriels et Commer gants le quart des indemnités qui leur reviennent. En vue de venir en aide aux petits commergants et indüs triels qui ne parviennent que difficilement a escompter leurs titres p ur dommages de guerre a la dite association, j ai permis de considérer, dorénavant, comme dommages privés tous ceüx qui sont de nature commerciale ou industrielle et dont ie montant total, reparation et rempioi, ne dépasse pas 15,0 10 francs. Les intéressés pourront done obtenir ie paiement en espèces dans les limites fixées pour les domma ges niobiliers. Quant aux établissements d'intérêt public, il avait été décidé que les indemnités ne pourraient leur être payées en espèces qu'a l'intervention du Crédit communal de Belgique des instructions en cesens furent données, mais ici encore les mo.yens d'action sont devenus insuifisants et j'ai été amené a examiner ,avec la plus grande bienveillance, l'éventualité de payer en.espèces les,indemnités accordées aux établissements publics qui se trouvaient dans l'impossibilité de se cféer des disponibilités. il ne pourra évideinment s'agir que des indem nités sujettes a rempioi et se rapportant a des travaux dont l'urgence est incontestable. Les dommages se rapportant en ordre principal a des laines et des cuivres réquisitionnés étaient toujours payés en obligations au porteur non susceptibles de rachat afin. de venir en aide aux petits sinistrés, j'ai décidé tout récemment de payer en espèces toutes les indemnités accordées de ce chef quand elles ne dépasseront pas la somme de 300 francs. II est absolument impossible, pour le moment, de faire d'autres concessions, car il ne faut pas se dissimuler qu'il y a plus de 1,300,000 dossiers de dommages aux biens et que la moindre innovation peut avoir des répercussions énormes sur la situation des finances publiques. J'en arrive maintenant a la question des intéréts. Je n'ai pas encore arrêté définitivement les régies générales a suivre et, ainsi que je le rappelais, il n'est pas d'usage d'interpeller le gouvernement sur ses intentions. Néanmoins, je suis heu- reux de pouvoir soumettre a l'appréciation de la Chambre quelques considerations sur les mesures qui, a mon avis, s'imposent. Qu'il me soit permis de faire remarquer d'abord que si, a un moment déterminé, le gouvernement a dü faire un effort con- sidérable pour ne pas suspendre complètement les paiements et pour continuer ceux-ci dans une certaine mesure, il ne pouvait évidemment être question d'aggraver la situation en réglant immédiatement le paiement des intéréts au profit de ceux qui avaient déja: été favorisés en touchant plus tót que d'autres le principal des indemnités qui leur avaient été ^allouées. Ayant été servis les premiers, ils ont obtenu un avantage qu'on ne pouvait étendre au risque de priver d'autres citoyens d'indemnités attendues avec impatience. C'est cette consideration qui a déterminé mes prédéces- seurs a suspendre temporairement.le paiement des intéréts. II taut, en outre, un personnel stylé que la commission des économies a évaiué. dans son récent rappor.t, a plus de 350 agents qui, après les trente mois que nécessiterait la liquida tion des indemnités, devraient 'encore consacrer ensuite qua- r.ante mois au calcul des intéréts, soit en tout six années. Plus de 150 agents ont déja été licenciés sur ce nombre depuis lors, et je dois évidemment songer a simpüfier les méthodes de travail, et spécialement le calcul des intéréts. On doit, avant tout,éviler de créer une nouvelle distinction entre les sinistrés ceux qui ont déja touché leurs intéréts a l'époque oü ceux-ci étaient liquidés intégralement, et ceux qui subiraient la réduction alors qu'ils ont dü attendre plus long- temps pour obtenir'satisfaction. Je pense qu'on aèoutira'a une solution équitable s'inspirant des considerations ci-après Aucun intérêt ne sera évidemment payé sur les sommes remboursées a concurrence de Ia valéur 1914 par les Alle— mands, et tel sera le cas pour les indemnités relative's aux laines et aux cuivres et notamment pour la plupart des indem nités de moins de 300 francs, qui, par contre, seront payées intégralement en espèces. Pour les sommes inférieures a 5,000 francs, toutes les transactions sont faites depuis quelque temps avec majoration d'un "intérêt forfaitaire arrèté de commun accord avec le sinistré. Dans les autres' cas, il y aura. lieu a décompte exact l'intérêt sur l'indemnité de reparation prendrait légalement cours au 1 janvier 1921, et celui dü-sur les indemnités com- plèmentaires prendrait cours au joür de la justification du rempioi ou a la date réelle du rempioi, si cette date'résulte dë documents ayant date certaine, par exemple l'inscription a des livres de commerce. Enfin, dans un but de simplification des calculs et par conséquent d'accélération, le point de depart des intéréts serait fixé par mois et demi-mois, en négligeant les périodes inférieures a quinze jours. Quant aux fractions d'indemnités inférieures a 100 francs, elles seraient également négligées. De cette fagon, le calcul des intéréts serait considérablement allégé. Je pense, en outre, que l'honorable assembléé sera d'accord pour négliger toutes les fractions d'intérêts inférieures a 10 francs, de manière a. abóuiir k des sommes rondes de dizaiies. Q.'.est done sans aucune raison qu'on a répandu des bruits au sujet de la suspension des paiements des intéréts. L'Etat considère, en eftet, que la loi sur les dommages de guerre ayant été votèe par le parlement qui l'a d'ailleurs discutée et améliorée a plusieurs reprises doit être mise en appli cation aussi bien quanta l'intérêt qu'au principal. Seulement, il y aura lieu de prendre des mesures pratiques pour alléger le travail de l'administration et réduire les frais généraux. (A suivre).

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Het Ypersche (1925-1929) | 1927 | | pagina 3