ttre Episcopale da Carême 1927
sta oe - Joseph WAFFEL AERT, Doc-
'iir et Maitre en Théologie, par la m séri
orde de Dien et la grace du Saint Sièqe
4postolique EVÊQUE DE BRUGES,
'écoré du Saint Palliumau Clergé et aux
yidèles de notre Diocèse salut et bén édiction
De nos iours les Pasteurs des ames et avec
c tous les bons chrétiens ont bien des
ets de tristesse.
utre les ruines matérielies, l'aff eu?e guerre
iccumulé d'autres ruines de l'ordre moral,
is déplorables et pius difficiles a réparer
;z un grand nombre la foi et le sentiment
igieux ont baissé, et parallèlement h s bon-
s moeurs ont subi de graves atteintes, le
vergondage étant l'effet naturel du fléchis-
nent de la foi, comme il est en retour
use de la perte du sentiment religieux.
Par contre, il ne nous manque pas de
>tifs sédeux de consolation et de confiance
ur l'avenir.
^ous pouvons heureusement constater chez
bons chrétiens des convictions plus pro
des, le désir de mieux s'instruire des
'ités de notre sainte religion, et de confor-
r de plus en plus leur conduite aux pré-
)tes de l'Evangile, en foulant aux pieds le
peet humain. En font foi les manifestations
Dliques et grandioses en l'honneur du
rise Koi t-t de son Sacré Cceur, done nous
yns été témoins dans la vilie épisconale et
ns plusieurs villes et villages de ce diocèse
du pays.
SLnalons aussi l'essor merveilleux qu'ont
s les ceuvres des missions étrangères, qui
isage chez les peuples infidèles de larges
Ti pensafions, pour l'Eglise, aux pertes
'elle peut avoir subi s parmi le peuple
réden, et qui attirera sans nul doute sur
ui ci d'abondantes béuédictions de Dieu.
Enfin, ici même au milieu de nous, nous
yons avec grande joie se lever au-dessus
monde pervers une élite, surtout parmi la
inesse, élite de plus en plus nom ireuse
mies qui aspirent a monter plus haut, par
e vie intérieure et une union plus intime
se Dieu, et qui par la-mème sont animées
in ardent désir d'apostolat 11 ne faut pas
douter l'apparition de cette élite est,
fs les desseins miséricordieux de Dieu, le
fial de temps meilleurs, d'un renou'veau de
sprit chrétien, et l'aurore de la paix véri-
^e. de la paix du Christ dans le règne du
'rist, a laquehe nous aspirons tous.
L'apostolat est b:en nécessaire aujourd'hui,
et non seulement la jeunesse mais tous les
bons chrétiens y sont appelés, pour tra vailler
au bien des ames et au triomphe de la sainte
Eglise, a cöté du Clergé et sous sa direction
apostolat par l'exemple et la prièr.e, paria
parole et la plume, par le soutien de la bonne
presse et des oeuvres nombreuses approuvées
et encouragées par l'Eglise.
Car il ne faut pas se le dissimuler, les puis
sances infernales aussi ont profité du trouble
provoqué par la guerre et ses suites lacheu-
ses elles sernblent même de nos jours faire
des efforts suprêmes et multiples pour perdre
les ames,
Ainsi, les modes indéemtes qui se sont
propagées même patmi les ch.rétiens, sont
sans le moindre doute d'invention diabolique;
elles portent la marque de l'inventeur lai-
deur et tyrannic, sans art et sans goüt, elles
s'imposent par la seule tyrannie du respect
humain et du vice impur. De démon com
prend bien que s'tl parvient a enle-ver a la
femme le sentiment de sa dignité et la pudeur,
il en est fait de la moralité dans le peuple.
Et voila un premier apostolat recommandé
déja bien des fois auxfemmes chrétiermes par
les Evêques et les Souverains Pontifes eux-
inêmes. C'est surtout la mission des jeunes
filles, mais aussi des pères et mères de familie,
de réagir d'urgence par tous les moyens, avant
tout par l'exemple,, contre „ce fionteux déver-
gondage.
Invention diabolique, ce n'est pas trop dire:
nous ne sommes pas assez sur nos gardes
contre le grand ennemi du salut beaücoup
ds chrétiens semblent oublier les avertisse-
ments de 1'Esprit Saint par la houche des
Apótres répétés par ies saints Pères et conti-
nués jusqu'a nos jours par les Souverains
Pontifes. Sur l'ordre de Leon XIII, tout
prêtre après sa Messe invoque l'Archange S.
Michel, le prince de la milice céleste, afin que
par la puissance divine il refoule dans les
enfers Satan et tous les esprits malins, qui
circulent par le monde pour perdre les ames.
C'est une profonde erreur de croire que
dans nos pays chrétiens le démon n'exerce
plus sa néiaste influence II est vrai qu'il ne
parle plus dans les idoles comme chez les
payens, qu'il ne se montre plus ouvertement
par ses multiples prestiges mais il n'est pas
moins dangereux quand il se cache et qu'il
fait même nier par les incrédnles son exis
tence. L'oeil vigilant de ia foi n'en découvre
pas moins ses manoeuvres et ses calculs d'être
intelligent, agent de perversion de la foi et des
moeurs chrétiennes.
A preuve les sociétés secrètes, tant de fois
condamnées par l'Eglise leur action diaboli
que est manifeste non seulement sur les indi-
vidus mais encore sur les gouvernements, qui
giace a ses suppóts des loges maqonniques,
ont presqtie tou-s apostasié et renient tous les
principes catholiques.
Ajoutons une autre preuve palpable de l'in-
tervention bien calculée de l'esprit malin.
La violation du dimanche est évidemment
cause de la perte du sentiment religieux celui
qui renonce a fréquenter l'église, même le
dimanche, n'est plus chrétien il n'entend plus
la parole divine, il ne s'approche plus des sa-
crements, il ne prie plus. Le démon ne l'ignore
pas et qu'a t-il fait? Sous prétexte de liberté du
travail, de nécessité économique, il a com-
mencé par organiser le travail du dimanche
dans les usines des diverses industries, et peu
a peu, a l'aide du mauvais exêrnple venant de
la, aussi chez les particuliers. Depuis, voyant
que le respect du jour du Seigne ir avait dimi-
nué, mais pas asspz a son gré, et tenant
compte d'autre part des circónstances actuel
les. de la facilité des excursions et voyages,
des nouvelles attractions de cinéma, de sport
et de fêtes mondaines de toute espèce, pleines
de dangers pour la foi et les moeurs, i! a changé
de tactique il a próné. même du cóté ofhciel,
la nécessité d'un jour de repos qui ne pouvait
être que la dimanche, mais il l'a fait pour aller
a l'encontre du but pour lequei le repos est
exigé, pour détourner des égiises les foules,
pour désorganiser les diverses associations
catholiques et les réunions pieuses. II enta-
mait du même coup l'esprit de familie dont il
dispersait les membres, ainsi que le respect de
l'autorité paternelle, et conséquemment de
toute autorité. Ne voit-on pas clairement le
calcul d'une intelligence d'une astuce diaboli
que
Ce n'est pas sans grande raison que Nous
avons recommandé a plusieurs reprises a
notre Clergé, d'exhorter fréquemment leurs
ouailles a observer fidèlemeiit le jour du
Seigneur, de leur expliquer les saints mystères
auxquels ils doivent participer en ce jour et
leur inculquer l'obligation grave d'entendre
dévotement ia Messe. Et ici nous faisons an
appel pressant a vous tous, N.T.CF. et spé-
cialement aux parents, aux éducateurs de la
jeunesse, a ceux qui exercent une autorité et
une influence sur le prochain, pour seconder
le zèle des pasteurs par un apostolat' en faveur
de la sanctification du dimanche,par l'exemple
et ia parole, comme le font déja a notre
grande joie les membres des Ligues du ~S.
Coeurs, desCongrégations de la Sainte Vierge,
de S. Francois Xavier et d'autres associations
pieuses.
Enfin nous signalons a votre attention les
efforts du démon pour propager l'hérésie pro
testante par le monde entier, dans toutes les
missions lointaines et ici même au cceur de nos
populations catholiques. Nous nous trouvo;ss
done encore ici devant un double apostolat
celui des missions dont nous avons parlé déja,
et celui de la conservation de la foi a l'mté-
rieur. L'oeuvre de S. Franqois de Sales est
instituée spécialement pour ce but. Quelque
peu négligée, il est urgent de la reprendre
avec zèle, en priant avec plus de ferveur que
jamais et en portant volontairement la modi-
que aumóne presente a des proportions pius
en rapport avec les besoins présents. Les pas
teurs aurontsoin de la recommander fréquem
ment a leurs ouaiiles, et de profiter de l'occa-
sion pour les prémunir contre les dangers qui
menacent la foi, qui est la racine et la base
de toute la vie chrétienne. Sans controverse
directe, ils insiste ont fréquemment sur l'insti-
tution divine de l'Eglise catholique, sur ses
propriét.és et ses notes, spécialement son
unité, qui est la réfutation palpable de l'errenr
protestante, la vérité étant une tandis que le
protestantisme porte le cachet de l'erreur dans
ses sectes innombrables qui se contredisent
les ur.es les autres.
Soyez sur vos gardes, N. T. C. F. évituz
soigneusement les temples et les réunio ,s des
hérétiques, ne prètez pas l'oreille a leurs pre
dications, et n'achetez pas, n'acceptez mêiae
pas leurs bibles et autres écrits qu'il est sévère-
ment défendu de conserver ou de lire.
Nous croyons encore de notre devoir de
prémunir les ïidèles contre les agissements de
certains hommes qui se prétendent catholi
ques, même plus catholiques que les Evêques,
et qui ont commencé par oü commencent tou
tes les défections, en se séparant de la com
munion de l'autorité ecclésiastique. Par ïa
parole et par la .plume, par toute leur manière
d'agir ils tachent de pervertir la mentalité des
ames simples au sujet des prescriptions épis-
copales celles-ci, prétendent-ils, ne viseut
que le clergé, comme si les fidèles ne devraient
pas tout autant que le clergé suivre les direc
tions de l'autorité ecclésiastique. La chose
est tellement claire que Nous avons cru
jusqu'ici pouvoir Nous abstenir de faire une
nouvelle déclaration officielle. Mais vu l'obsti-
nation de certains meneurs et pour décharger
notre conscience, Nous tenons a déclarer
encore une fois que Nous réprouvons et con-
dammons la politique nationaliste, et notam-
ment le soi disant nationalisme flamand, dans
le sens de la lettre des Evêques Beiges du li
Octobre 1925.
Nous défendons sévère nent de lire ou de
répandre tous journaux et écrits, défendant
ces erreurs, et Nous avertissons tous les fidè
les qu'en favori.->ant cette politique ils se ren-
draientgravement coupables de désobéissance
et de rébellion envers l'autorité légitime,
même ecclésias i-cfue".
N. T. C. F. nous terminons par un appel
pressant en faveur de nos frères catholiques
du Mexique, qui sont en butte a une persécu-
tion tellement odieuse et violente', qu'on pou
vait a peine la croire possible de nos jours
Pendant le saint temps du Carême, offrens
a Dieu avec nos exercices de pénitence, nos
prières ferventes, nos'saintes Communions a
l'intention des persécutés, admirables de
fidelité a la Foi, afin qu'il plaise au Seigneur de
mettre fin a leurs terribles épreuves. Notre
volonté est que dans les paroisses, les Curés
organisent un jour de supplication publique et
deCommuniongéaérale aux mêmes intentions.
Les Communautés religieuses suivront volor,-
tiers eet exemple. Atnsi nous nous confor-
mons également au désir du Père commun
des fidèles, trés affligé par les douloureux
événements du Mexique.
Enfin, Nous nous annonqons que, a l'occa-
sion du virigt-cinquième anniversaire du
Couronnement de la Vierge miraculeuse de
Dadizeele, un pélerinage sera organisé a ce
sanctuaire pour les Congrégations de jeunes
filles, le 2 Mai, premier lundi du mois de
Marie, afin d'implorer sa protection maternel-
le sur le Clergé et les fidèles de Notre diocèse.
mmmtmam
EWIIIIIlMaHIWi mi mi
^^Hnce df la haute finance et H l'appauvrissement de
^^Hplus pronencé de la masse de la population. J'ai le
^^Ksi de réalistr cette formidable escroquerie de la
^■ation for'cée des bons du trésor pour les petits por-
^■ais si je dois de l'argent k un sinistré, il n'a pas le
se faire justice lui même qu'il commence par me
je considére que Ie gouvernement mettrait vite fin k
^Hquede promesses qu'il a suivie jusqu'ü présent vis-d-
^^Ketits sinistfés, si la masse des sinistrés, non encore
^^Hrenait comme mot d'ordre contre le gouvernement et
^^■tenir les satisfactions qu'ils réclament plus un sou
^■a l'Etat aussi lonutemps que l'Etat ne cominencera
nous payer l'Etat n'a pas d'argent, dit-on que
^■rerche et trouve l'argent, car il y en a en Beigique, il
^Hiez le» riches, dans notre bourgeoisie, il y a des capi-
Beigique, il y a en tout cas un appareil de production
^■t garantir des hypothéques obligatoirement établies
^Hatet grdce auxquelles les intéréts des petits sinistrés
sauvegardés.
au lieu d'envisager une politique tendant a augmenter
^Hrges qui frappent sous forme de supertaxe les gros
on prépare, chacun le sait, un systême de revision
^■supertaxe qui diminuera encore les charges directes
■sur les gros revenus, c'est k dire que toute la politique
^Bernement, que les catholiques, lioéraux et socialistes
it et soutiennent, se résout k la défense des intéréts
Bs capitalistes, des gros financiers, des classes diri-
au détriment de la masse de la population laborieuse
^Bays.
■lis bien convaincu que si la masse des sinistrés recou-
Hle tels moyens, la Chambre serait bien pressée d'exer-
Ir le gouvernement la pression indispensable, si elle
^Incore indispensable a ce moment. Si les sinistrés
Haient aux mêmes méthodes d'action directe, sur un
Hilan. que celles auxquelles ont eu recours les anciens
Httants, quand la Chambre d'union sacrée, au lendemain
Hmistice, n'avait pas d'argent ni le temps de s'intéresser
Hilution de la question de la dotation des anciens com-
Hs vous rappelez, messieurs, que c'est en venant taper
H, bancs des députés, c'est en entrant dans cette Cham-
Hie les anciens combattants sont arrivés d faire solution-
i vingt-quatre heures de temps une question que pendant
ois le gouvernement et la Chambre avaient été incapa-
le résoudre.
st pourquoi notre parti dit a toute la masse des petits
rés que ce n'est qu'en menant la lutte contre ce gouver-
nt de défense des intéréts des gros qu'ils pourront
:r a sauvegarder leurs intéréts et k obtenir dans ce
ine la défense des intéréts de la masse des petits sinis-
mouvement qui sera certainement soutenu par la masse
population, qui comprend de plus en plus la véritable
que du gouvernement actuel. (A suivre).
Nos TRÉS CHERS FrÈRES,