Corsets B. W.
Handels- en Nijmlteidskamer van Ypsr
Les Collections Merghelyncii
Groote VEEPRIJSKAMP
op Donderdag 31 Maart 1927
Brief gezonden aan. de Heeren
Hus-gemeester en Schepenen var- Yper
Yper, den 17 Maart 1927.
Mijnheeren,
In antwoord op uwen geëerden brief en als
gevolg op ons vroeger schrijven, hebben wij
de eer Ued. de volgende leervakken aan te
geven als zijnde van groot nut en goed pas-
s*nde op de zich hier ontwikkelende nijver
heden, alsook voor het aanleeren van winkel
juffers.
Voor de jongens 1) Electriciteit 2) Meu
belmakerij 3) Weverij.
Voor de meisjes 4) Borduurwerk, Naai
werk 5) Coupe 6) De talen.
Dit zijn de vakken ons door onze leden in
algemeene vergadering aangegeven, en welke
liet opkomende geslacht zou in staat stellen
zich spoedig aan te passen aan de ontstaande
toestand van onze stad.
Gelieft te aanveerden, Mijnheeren, de ver
zekering van onze beste gevoelens.
De Schrijver, De- Voorzitter
E. TOUSSAERT. H. VERMEULEN.
DéöBisarrtons™.
Quelle suite pénible d'avatars subis par les
débris de ces collections, jadis si justement
réputée* 1 Sauvés, en hate, sous les bombar-
dements. meubles, tableaux, porcelair.es, or
fèvreries, gravures, furent dirigés, dans des
emballages de fortune, vers Paris, oü, peu
après, eut lieu, au Petit Palais, une exposi
tion d'objets d'art provenant du front francais
et de celui de l'Yser. Ce n'est pas sans une
emotion bien compréhensible- que de nom-
breux Yprois revirent ld tous ces objets voisi-
nant avec la porte des Halles po-rtant, comme
ua invalide de guerre, ses glorieuses mutila
tions et un fragment des stalles de St Martin
eratièrement déboité et calciné.
Après l'armistice, la surveillance subit un
relachement considérable au Petit Palais, et,
d'après certains renseignements que nous
tenons a ce sujet, il n'est pas impossible que,
ladras déja, certains détournements aient été
commis. Rentrées au pays, les précieuses
caisses firent des pérégrinations successives
daas les caves du Palais de Justice de Bru-
xelles, dans celles du Palais des Académies
et dans les sous-sols du Cinquantenaire. C'est
pasadant leur eéjour même au Palais des
Académies qu'un vol fut constaté, que l'auteur
en fut découvert et que tous les objets détour-
nés. a ce que l'on dit, furent retrouvés. Nous
reviendrons, a l'occasion, sur ce point, a
propos d'un détail particulièrement regretta
ble. Enfin, du Cinquantenaire, l'Académie fit
transbahuter une dernière fois ces nombreux
colis a l'Hótel Hoffmann, rue du Chêne, a
BrSxelles.
Nos lecteurs se souviennent que", qüelque
teraps après, ia presse Bruxelloise annonqa
l'ouverture prochaine d'un musée d'art du
XYXIP siècle dans un immeuble dont la date
da la construction correspond assez mal avec
l'époque des collections qu'il doit abriter,
mais qui a le mérite, ie seul a notre avis,—
deperpétuer un souvenir, celui de la création
dit premier bureau de poste dans la capitale.
Quoiqu'il ait été stipulé, par acte en bonne
et due forme, que le dépot effectué par 1'Aca
démie dans une propriété appartenant a la
ville de Bruxelles, n'est que provisoire et ne
desfra durer que jusqu'après la reconstruction
de- 1'Hotel-Musée Merghelynck a Ypres, ce
n'en est pas moins un acte de parfait égoïsme
et un nouvel abus de la manie centralisatrice
de-la capitale.
C'est contre cette tendance déolorable que
Madame la douairière Arthur Merghelynck,
dont on connait les sentiments de bienvei
lance a l'égard de la ville d'Ypres, a \ou u
protester, en faisant valoir les droits d usu rui
tière que lui conférait le testament de .son
mari et, en désignant elle-même les locaux
qu'elle entendait choisir pour remisei les col
lection® dont elle avait toujours été la fidéle
gardienne. Ces locaux n'écaient auaes que
ceux de notre ancien Musée communal, que
la Ville consentait a mettre a sa disposition,
en attendant qu'elle puisse elle-même retu
rner des collections.
A cette démarche, toute courtoise, fut op-
posé un premier refus, ainsi que nous 1 avons
relaté naguère. Peu après, une démarche des
plus intempestives fut tentée, par une personne
non qualifiée pour la faire, auprès d une trés
haute personnalité non qualifiée pour prendre
une decision. De part et d'autre, on aurait
dü savóir que l'Académie Royale, possédant
la personnification civile, ne devait obtempé-
rer aux ordres de personne et qu elle était
seulejuge en la matière, aussi longtemps que
l'affaire n'était pas appelée devant les tribu-
naux. Sur la foi des promesses laites par
cette trés haute personnalité, nous avons
joyeusement claironné le retour des collec
tions Merghelynck en notre ville.
Ce que nous crümes, un instant, être un
succès, n'était en réaiité qu'un mirage, une de
ces promesses illusoires dont les Yprois ont
été saturés depuis quelques années. -Informée
du fiasco complet de cette démarche, Madame
la douairière Merghelynck renouvela sa re-
quête, se plaqant, cette fois, sur le terrain
juridique, et s'appuyant sur l'esprit mêsne du
testament de feu son mari. Nouvelle attente,
disons plutót nouvel entr'acte de cette opé-
rette académique.
Enfin, nous touchons aux dernières mesu-
res de ce long concert d'avatars, et, sur les
gammes finales nous pourrions chanter sur le
mode mineur, parodiant le vers de Virgile
Paulo minora canamus, ce qui, traduction libre
en bon franqais, veut dire Paul, mon vieux,
il faut déchanter.
Oui, il faut déchanter, car les bonzes
inflextbles de l'Académie ont opposé un nou
veau vetocelui-ci irrevocable. lis redoutent,
prétendüment, de nouveaux transferts, alors
que Ie dernier transfert n'aurait plus consisté
qu'en un déplacement de la Boucherie au
Musée Merghelynck reconstruct mais cette
sollicitude est bien tardive après les multiples
séjours dans des caves humides, les vols ré-
sultant de défauts de surveillance, les em
ballages défectueux, etc etc.
Dans leur décision, nos Académiciens ne
se sunt même pas laissés guider par le moin-
dre sentiment de pitié pour cette pauvre ville
d'Ypres qui, faute d'avoir évacué les collec
tions de san Musée communal, n'a plus rien a
ofïrir a ses visiteurs. Bruxelles possède ses/
Musées Royaux de peinture et de sculpture,
ceux des arts décoratifs du Cinquantenaire,
le Musée de la Porte de Hal, le Musée d'his-
toire naturelle, le Musée Wiertz, celui du
Conservatoire, et d'autres encore II lui falla.it
retenir encore des collections dont certains
conservateurs, le titre est bien approprié,
semblaient faire fi, mais qui auraient paru
précieux aux yeux des Yprois, pauvres com
me job.
Mais a quoi bon les regrets tardifs, les.
inutiles jérémiades Cherchons le palliatif
au mal, et celui-ci nous semble tout trouvé.
Puisque l'Académie a exprimé sa ferme vo-
lonté de reconstruire l'Hötel-Musée Merghe
lynck et d'y replacer les collections encore
existantes, que nos députés tachent done de
décider le gouvernement a ordonner cette
reconstruction vu que les droits de l'Acadé
mie lui sont délégués a cette fin. Ce faisant,
ils auront mérité de l'art et obtenu un regain
de popularité. PYRÈS.
il X 117 de beste
de voordeehgste
Omschrijvingsprijskamp
vo»r Hengste veulens van het Row
Trekras op hun tweede jaar gaande
gehouden te YPER, den 24 Maart
(5 Mededingers)
ie premie van 200 fr. met zilveren
eeretne.
taal, aan Coene Marcel te Dickebusch
j \r 1 °°r
Mignon de Volsem, vos.
2e premie van i.5o fr. met bronzen eereme
taal, aan Remmery Emiel te Staden,
Baron de Leffinghe, vos-rouaan.
3e premie van 75 fr. met bronzen eereme
taal, aan Coene Marcel te Dickebusch, voor
Puissant de Court, vos.
De 2e en 3e derde premie zijn niet toege
kend gewëest.
Tezelfdertijd zijn 4 hengsten tot keuring
aangeboden geweest 1 ervan werd goedge-
keurd, de 3 andere werden afgekeurd.
Landbouwcomice Kemmel - Yper
TE KEMMEL
om 10 ure voormiddag
EERSTE PRIJSKAMP
Vaarzen zonder tanden
Prijs 40 fr. en Verguld Eeremetaal
id. 3o fr. en Zilveren id.
id. 20 fr. en Bronzen id.
TWEEDE PRIJSKAMP
Vaarzen met twee tanden
60 fr. en Verguld Eeremetaal
40 lr. en Zilveren id.
20 tr. en Bronzen id.
10 fr.
5 fr.
5 fr.
DERDE PRIJSKAMP
Vaarzen met vier tanden
70 fr. en Verguld Eeremetaal
5o fr. en Zilveren id.
40 fr. en Bronzen id.
3o fr.
Prijs
id.
3e
id.
4e
id.
5e
id
6e
id.
Prijs
id.
id.
id.
VIERDE PRIJSKAMP
Melkkoeien Lot van twee
T
Prijs
fr.
en
Verguld Eeremetaal
id.
fr.
en
Zilveren id.
3e
id.
fr.
en
Bronzen id.
4e
id.
fr.
5e
id.
fr.
VIJFDE PRIJSKAMP
Eenige prijs van i5o fr. voor het talrijkste
en eenvormigste lot melkkoeien, ten minste 3,
uit denzelfden stal.
BELANGRIJK BERICHT
voor Voerlieden en Landbouwers
Wegen der Voertuigen
De Burgemeester der Stad Yper maakt
bekend dat, ingevolge het Koninklijk Besluit
van 29 December 1926, alle voertuigen
(vrachtautos of wagens) die, vracht inbegre*
pen, niet min dan 3.5oo kil. wegen, moeten
gewogen worden. j
Degene die zulke voertuigen in gebruik
hebben, nog niet voorzien van de wegings
plaat, worden verzocht zoodra mogelijk naam,
voornaam, adres en getal voertuigen op te ge
ven in het Gemeentesecretariaat, waar zij een
inlichtingsblad zullen ontvangen, waarop zij
zullen kunnen zien welke pleegvormen zij te
vervullen hebben.
Vóór 1 Juni 1927 moet ieder zwaar voertuig
voorzien zijn van de wegingsplaat, zooniet z
de eigenaar zich blootstellen aan moeihj
heden. De Burgemeester,
R. COLAERT-
a °e!SlScb
*927
Ie
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100
2e
80
60
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