Le Royai Hmer L'Ypersche Bode se démasqué Travaux I'Achevement La* Sal travesü annuel des Amitiés Francaises Dcpuis quelques semaines, les travaux ont sé*«uscment repris a 1'Eglise St Nicolas. L#s fenêtr«s ont requ leurs- verrières, les pla- femtages sont finis et on enlève les échafauda- g«t, las marches de l'entrée sont posées, et il seaable qu'on prépai'e la mise du pavement. T«ftat perwiet d'espérer que la paroisse de St- Nicolas pourra enfin quitter la chapelle daa Pauvrss Claires, ridiculement trop petite. O* avait un moment songé, paraitil, a inau- gar«r la nouvelle église a Paques. Ce sera po*r la Pentecóte. Les travaux du Palais de Justice avancent -rafddament. La Grand'Place a complètement chfngé d'aspect, depuis que son horizon est fërtbé a l'Est. Au hout de la rue de Menin, le monument Aj%lais nous otfre sa gigantesque arcade. QsUnd l'échafaudage intérieur sera enlevé, on vesra de loin une énorme- ouverture dominer towtes les maisons de la rue. Les blocs, oü se taüüleront les lions, sont posés, en sorte que so«s peu sans doute l'immense grue sera dé- mc*itée. Les sculptures allègent un peu la loi*"deur de l'ensemblé, mais on ne saura jugfcr de son caractère que lorsque les écha- fausÜjages auront disparu. Enfin, on dit que le choeur de la Cathédrale da-St Martin est a l'achcvement, et certains prétendent même que des arrangements sont pr* pour que le service paroissial y soit insdallé avant la fin de l'année. II reste notre glorieux Beffroi.Ce qui presse le ptlus sera entrepris après tout le reste Et en efifet, nous avons l'extrême plaisir d'ufcnoncer a la population Yproise que l'Etat vieat de prendre la décision de reconstruire nodrc Beffroi. Pourquai done disions nous déja il y a de«K ans, a propos de nqtre bal de 'gala, et pcH»rquoi répétions-nous aussi l'an dernier ISous ne rcussirons plus jamais aussi com plètement semblable lête 'Nous veila. a présent pleinement confon- du* Le bkl de 1927 a été plus brillant que jan^&is. Qorénavant nous éviterons done d'émettre u ris-par ei 1 avis, et nous croirons plutót qu'il n'ept pas téméraire d'envisager encore de nO*veaux progrès pour 1'avenir. Que dire vraiment de notre soirée Si vous v avez participé, cher lecteur ou aimable léc^-ice, vous n'en avez pas encore perdu l'iotage, et la spontanéité des mouvements de vcHw'e imagination suflira shrement a vous faide.retrouver la vision du merveilleux spec tacle" qui éveilla votre enthousiasme la veille de kt Mi Carême. Nous trouvons done inopportun d'entre- pre^dre ici-une description de la féérie qui aiiiaia la salle du VieilYpres il y a quin- ze jours ceux qui ne l'ont pas vue n'en aurttient d'ailleurs qu'une idéé trop inexacte qu'il ,vaut mieux leur éviter, car. .la plume la pluts adroite est inapte a éveiller,, chez tous, lé >eu complet des facultés-imaginatives capa ble® de traduire le coup d'ceil effectif. '•Qu'il nous suffise done de dire,, qu'a notre sens, l'orgauisation de la fêt-e as été bien com pri§e, et que malgré la grande foule, plus de-sept cents entrées ont été enregistrées au contrdle, toutes les personn.es présentes ont pu se placer trés confortablement autour de la piste du bal. - Rappelons qu'une grande part de collabo ration dans la réussite de la soirée revient a ceux de nos ■fidèles membres qui ont bien voulu se travestir. Les dames et demoiselles, nbtamment, avaient accompli des merveilles, et Je mérite d'un certain nombre de ces per sonnes se trouve être considérablement aug- menté, si l'on songe que leurs superbes c os- tuaies, oü se révélaient des gout» personnels exquis, sont sortis entièrement de leurs doigts de fées. Leur charme et leur grace valurent d'ailleurs a vingt-cinq d'entr'elles, de »è«ae qa'a de nombreux messieurs trave3tis, les distinctions les plus flatteuses du jury des concours. Certes, nous garderons longtemps la déli- cieuse impression que nous a laissée 1 ensem ble du bal. Nous revoyons encore, en imagi nation, les-métamorphoses incessantes, colo rées et chatoyantes de l'imposant group® mobile des danseurs. Nous ne perdrens pas le souvenir des mille tons ni des scintille- ments qui, sous les vives lumières de la salle, s'offrirent durant quelques heures a 110s yeux émerveillés. L'extrême colère du journal antibelge Ypersche Bode est la meilleure preuve de l'extraordinaire succès de cette iète des A. F. A propos de la Conférence de M> BECKER sur Les activisies au service des 'Allemands Certains lecteurs de la Region a'Ypres auront peut-être lu, il y a huit jours, dans les colonnes d'un journal local flamand, un article intitulé In de Amities Francaises Cer article, qui est une réplique a celui qui a paru ici même il y a deux semaines, et don- nant un aperqu de la récente conférence de M. Becker, n'est qu'un assemblage de qnel- ques phrases creuses tissées de mots douteux, fleurant vraiment le mauvais goüt óu la fine éducation. La pauvreté des moyens de déieuse de notre trés aimable interlocuteur laisse saus nul doute notre théorie intacte, anssi n'y reviendrons-nous pas ici. Au reste, nous nous plaisons a faire savoir au journal visé plus haut, que quand on croit avoir des raisons de discuter au sujet de questions aussi graves que celLs qui nous occupent, on doit invo- quer, autar.t qu'on le peut, ses facultés supé rieures, et en exposer toute la logique done elles sont capables, bien en regaid de celle a laquelle on n'a pas su ou pas vauhi croire. C'est seulement ainsi que l'on est loyal et que l'on affirme sa sincérité. II est un point du dit article qui mérite d'être relevé, non pas qu'il s'agisse d'un rat sonnementah bien non II est question plus simplement du terme activiste employé par nous, et au moyen duque-1 l'on nous fait dire que nous classons, avec -les activistes, tous les fiamingants osés. Activisten dit l'auteur tn répétant ce mot qu'il extrait de notre compte-rendu, dat zijn hier al de durvende jlaminganten Nous interprétons, nous, ce mot, dans le sens plus exclusif que lui ont consacré les événements passés... II ne manque pas, même parmi les flamingants avancés, de personnes trés honorabh»s qui n'ont jamais voulu tremper dans le séparatis- me, ni se tenir dans les rangs des insul'te-urs du drapeau. Que l'on consulte les faqades de notre ville au 21 Juil Let prochain, et l'on sera édifié a ce sujet. Nous louons d'ailleurs les sentiments qui rattachent ces personnes a notre vieille langue de Flandre, et aussi a nos origines, dont nous pouvons justement être fiers. Pour le surplus, nous convions ceux de nos lecteurs qui ont eu sous les yeux l'article In de A mitiés Francaises de revoir le notre d'il y a quinze jours, et de" juger, après en avoir relu les relations de faits et analysé les raisonnements, si oui ou non le danger existe, 'et s'il y avait lieu de le déö'öncer. O'crrasrüdlezg paiiout le rrseillesjr des apërltais S «L'Ypersche Bode par ses derniers numéro vient de se mettre a l'index et a prendrp S 1 1 1 P^ce dans les rangs des journaux dont la lecture et l'expansion ont été défendues par la de nière lettre épiicopale. Les principaux articles qu'il contient dé fendent l'activisme a outrance. Ils attaquent" en ponctuant leurs phrases d'injures gr0s' sières, les patriotards qui osent se per mettre de toucher aux principes qui leur sont chers. Les leeteurs de l'organe des Vlaamsche Katholieke Nationalisten fer®nt oeuvre sage ea relisant attentivement la lettre de Mon seigneur Wafïelaert. Notre confrère veut-il bien nous permettre une petite remarque concernant L-s attribu tions au sein de la L. N. U. B. ainsi que l'orthographe du nom, du slimme kadee qui fit spécialement le voyage de Bruxelles a Ypres pour venir tirer les Yprois en bou- teille. Monsieur Becher s'appelle en réalité Becker et n'est pas secrétaire de la Ligue puisquhl y remplit les fonctions de directeur du service de propagande. Si le grand martyr Borms avait collaboréa la rédaction de votre article, il eüt, certes, pu donner a vos lecteurs, des détails plus exacts et surtout plus nombreux sur la personr.alité de ce maudit coniérencier. Mais en bon confrère, nous voulons bien retnplacer auprès de vous le cher absen-t en vous donnant quelques anecdotes savoureuses que vous pqurrez mettre sous les yeux de vos lecteurs aux fins de leur permettre de se rendre compte jusqu'a quelle hauteur sublime, atteignait en certaines circonstances, l'idéa- lisme de Bonus. Or done, en 19.., Monsieur Becker fut appslé c®mme chef de mission au Brésil aux fias d'y moderniser l'enseignement. Ii eüt done a s'entourer de divers professeurs et, comme il n'était pas question d'enseigner le flamand au Brésil, Borms, qui a cette époque n'était pas encore pp-ssé a l'état de martyr, p»stula le pr®!'es$orat de langue germanique. (II est remarquable, que tous ceux qui se trouvent a la tète du mouvement ayant pour hut l'emploi exclusif du flamand, sont poly- glottes. N.D.L.R Borms fut engagé et, comme il était sur le point de se mettre en ménage (ce qui peut arriver a tout le uronde) il fut décidé de sur- seoir au départ jusqu'après l'accomplissement de cette cérémonie afin de permettre a Madame Borms d'accompagner son époux. Et un jour, la mission partit. Le voyage eüt été long et monotcae, si les voyageurs eussent été dépourvus de oes res sources de l'esprit qui toujours découvrent un palliatif au plus grave des ennuis l'n* action. I Tous les jours, e'était a qui s'initierait a center des anecdotes, a faire de la musique,a organiser des jeux de sociétés et les voyage^3 vivaient des heures délicieuses. Un beau jour, Borms proposa un system® de devinettes absolument inédit. 11 s'agissait de traduire une certaine phrase drns toutes les langues ou tous les dialectes que possédaient les passagers réunis. Ceux qui connaissaient ces langues devaient s j stenir de deviner de quel pays elles emanaien et notre Borms se rodla littéraleme®^ lorsque divers passagers qualifièrent la langu^ flamande d'iroquois, de chinois, ou de pet vien sans que, a part les beiges Pr®se^rj' personne ne put jamais lui attribuer sa table provenance. er Unefois a destination, Borms allait 0,1 aux membres de la mission, d'autres e gnages de son idéalisme. L'homme qui ne fait rien pour de 1 ar?

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Het Ypersche (1925-1929) | 1927 | | pagina 2